Pierre De Gaulle Fils De Philippe De Gaulle – L’officier général de marine et homme politique français Philippe de Gaulle est né le 28 décembre 1921 dans le 15e arrondissement de Paris. Il est décédé dans la nuit du 13 mars 2024, également dans la même ville.
Diplômé de l’Académie de marine en aéronautique (promotion 1940) et fils d’Yvonne et du général Charles de Gaulle, il prend sa retraite militaire en 1982 avec le grade d’amiral. Depuis cette année 1986, il était sénateur de Paris. Arrivé à l’âge de 102 ans dans la nuit du 12 au 13 mars 2024, il est décédé à l’Hôtel des Invalides de Paris.
Début de la vie
Il est nommé le 8 janvier 1922, en l’église Saint-François-Xavier. Ses parents étaient Charles André Joseph Marie et Yvonne Charlotte Anne Marie Vendroux. Marie était capitaine d’infanterie et chevalier de la Légion avec grade d’honneur. Son oncle paternel Xavier de Gaulle est son parrain, et sa grand-mère maternelle Marguerite Vendroux est sa marraine.
Alors qu’il fréquentait le collège Saint-Nicolas de Paris, lui et sa famille ont voyagé au Liban et en Allemagne lorsqu’ils étaient enfants, suivant les postes diplomatiques de son père. Sa vocation de marin lui est apparue dès son plus jeune âge. Selon les valeurs éducatives dominantes de son époque, on lui enseignait à ne pas discuter d’argent à la maison. Bien sûr, j’avais environ huit ou dix ans.
“On ne parle pas d’argent à table, et de toute façon, les enfants n’ont rien à dire parce que s’ils n’en gagnent pas, ce ne sont pas leurs affaires”, fut la première réponse que j’ai reçue ; les autres ont emboîté le pas. Le capitaine Jules Richard (1867-1933), oncle d’Yvonne de Gaulle et témoin de son mariage, l’initie à la Marine nationale.
Recherche sur le terrain
L’établissement du baccalauréat où est inscrit Philippe de Gaulle est le Collège Stanislas. Il n’a pas tenu compte des souhaits de son père d’une carrière diplomatique et s’est plutôt inscrit à l’Académie navale (promotion 1940), poursuivant une carrière militaire.
Carrière militaire
Avec sa mère et ses deux sœurs, il embarque sur un cargo et quitte Brest le 18 juin 1940, dans l’espoir de retrouver son père dont il s’éloigne de plus en plus. Il n’était au courant de l’appel de son père du 18 juin qu’à son arrivée sur la côte anglaise le lendemain ; il ne l’avait jamais entendu auparavant. Selon Geoffroy Chodron de Courcel, il fut le premier et unique compagnon de son père, même s’il ne sera jamais officiellement reconnu comme compagnon de la Libération car Hubert Germain est décédé en 2021.
Philippe de Gaulle au cours de la Seconde Guerre mondiale
Sa nomination comme aspirant de marine eut lieu en octobre 1941 après avoir effectué plusieurs croisières côtières autour de l’Angleterre à bord des goélettes Belle Poule et Étoile de l’Académie navale. Le Royal Naval College de Dartmouth était l’une des nombreuses institutions britanniques où il suivait un cours d’armes.
De février à mai 1942 (Bataille de l’Atlantique), il sert sur la corvette Roselys. Il est ensuite affecté au chasseur CH.11, chargé des escortes et des patrouilles dans la Manche, et enfin à la 23e flottille de vedettes lance-torpilles (MTB) de septembre 1942 à septembre 1943, dont il est le deuxième officier du MTB. .96 torpilleur.
En février 1943, il fut promu au grade d’enseigne de deuxième classe. En service sur la frégate La Découverte de septembre 1943 à mai 1944, il effectue vingt patrouilles dans la Manche et participe à trois engagements ennemis (Bataille de l’Atlantique). L’enseigne de 1re classe fut sa promotion en février 1944.
Commandant de peloton au régiment blindé de fusiliers marins de la 2e DB, il participe à la libération de la France (1944-1945) et combat à Alençon, Argentan et Antony. Partant de la gare Montparnasse, il est dépêché pour remettre l’ordre de reddition aux forces allemandes stationnées au Palais Bourbon dans l’enceinte de l’Assemblée nationale.
Sans armes et confronté à une mort certaine en cas d’accident, il doit négocier seul entre eux. Au cours de l’hiver 1944-1945, il participe aux engagements suivants : la campagne de Lorraine, la bataille d’Alsace, la poche de Royan, la poche de Colmar, la Pointe de Grave et enfin le Berghof de Berchtesgaden.
Ses blessures étaient de six petites, subies pendant la Seconde Guerre mondiale. Le général Leclerc lui remet la Croix de guerre 1914-1915 avec trois citations début avril 1945 à Argenton-sur-Creuse en reconnaissance de son service comme combattant tout au long de la lutte, notamment lors de la bataille de l’Atlantique et de la campagne de la Manche.
Sa carrière dans la Marine nationale se poursuit en mai 1945, tout comme celle des deux tiers de ses camarades diplômés de la Royal Naval Academy en Grande Bretagne. À la fin de l’année 1946, il est élevé au rang de chevalier de la Légion d’honneur. Il est carabinier de mer certifié, instructeur de parachutiste, nageur de combat et membre d’une escouade commando du Royal Naval College.
Au cours des dernières étapes de la Seconde Guerre mondiale, il a suivi et complété le programme de formation de pilote de chasse à la base aéronavale de Chapel Hill en Caroline du Nord, aux États-Unis, du 9 juillet 1945 au 10 octobre 1946. Il a obtenu son permis de piloter des avions et envisage de travailler dans la marine après un stage à l’école d’aviation embarquée du BAN Cuers du 10 octobre 1946 au 1er novembre 1946.
Le 1er novembre 1946, je suis d’abord affecté au 4 Flottille F à la base aéronavale (BAN) de Hyères (Le Palyvestre). En novembre 1946, j’ai été transféré à la flottille 3 F et j’ai reçu un avion Douglas SBD-5. L’En tant que capitaine de compagnie et chef du service intérieur, il assume ces fonctions le 1er juillet 1947.
Dans deux batailles de guerre distinctes en Indochine, s’étendant de 1946 à 1948 et de 1952 à 1954, il utilise l’aviation embarquée, atterrissant sur des navires-avions le jour et nuit pendant près de trois ans. Il devient breveté pilote d’hydravion en 1948 et obtient le poste de second officier le 19 octobre 1948, dans l’escadron 50 S, qui était l’escadron d’entraînement de l’Académie navale (située à Lanvéoc).
Son nouveau grade était lieutenant lors de sa promotion le 24 décembre 1948. Il devient l’un des premiers pilotes d’hélicoptère français en 1951 après avoir travaillé avec Sikorsky, une société américaine qui a participé à la création de l’avion, pour obtenir sa licence de pilote.
Il est nommé chef du service de formation le 12 mai 1951, puis sert comme second officier de la flottille 2 F au BAN Port-Lyautey, où ils sont équipés d’avions de surveillance maritime Lancaster. Il obtient son brevet de pilote en 1952. La flottille 6 F, où il sert avec distinction du 15 mai 1952 au 2 octobre 1952, est affectée au BAN de Lartigue (Oranie) et est composée d’avions Grumman armés de bombardiers torpilleurs TBM à partir du 2 octobre 1952. Son grade officiel de commandant de la flottille 6F est le 11 octobre 1954.
Le 11 octobre 1954, il est nommé chef du département poste de pilotage-hangar (PEH) et il monte à bord du porte-avions La Fayette le 18 mai 1954 1956. En tant que pilote de la marine, il sert durant cette période sur un porte-avions et effectue des atterrissages de jour et de nuit en Indochine lors de deux missions distinctes (Guerre d’Indochine). Du 1er avril 1956 au 13 octobre 1956, il est chef du service éducatif du BAN Hyères-Le Palivestre.
Le 13 octobre 1956, il est affecté au 3e Bureau de l’État-Major de la Marine, et il y reste jusqu’au 16 janvier 1957. De 1960 à 1962, il est responsable de l’escorte rapide Le Picard et, pendant une courte période vers la fin de l’embarquement, de la 3e division d’escorte rapide, la 3e DER. Après avoir servi comme capitaine de frégate du 1er octobre 1961 au 21 décembre 1961, il débarque du Picard.
Les dates du 4 janvier 1962 et du 4 juillet 196211 correspondent à sa période d’étudiant au Collège de défense de l’OTAN. À partir du 4 juillet 1962, il sert dans la section emploi de l’état-major de l’armée jusqu’au 24 novembre 1964. Du 24 novembre 1964 au 23 août 1966, il supervise l’aéronavale en région parisienne à Dugny-Le Bourget.
Il sert comme capitaine du 1er avril 1966 au 23 janvier 1967 à l’état-major général des armées, où il est affecté à la branche de l’armement naval. Du 23 janvier 1967 au 23 avril 1968, il commande la frégate lance-missiles Suffren. Plus tard, il rejoint le groupe de travail de l’état-major de la Marine sur l’avenir de la Marine du 23 avril 1968 au 23 septembre 1968.
Du 23 septembre 1968 au 22 septembre 1969, il travaille comme auditeur pour le CHEM et l’IHEDN. Entre le 22 septembre 1969 et le 17 mai 1971, il supervise l’aéronautique navale dans la Deuxième Région Maritime (Brest). Il a été chef d’état-major adjoint pour les études générales au quartier général militaire du 17 mai 1971 au 23 mai 1973.
Commandant supérieur, il prend la direction du Groupe d’essais et de mesures navales (GROUPEM) le 1er septembre 1971 et, du 23 mai 1973 au 9 décembre 1974, il hisse son drapeau au sommet du bâtiment de réception Henri Poincaré. Ensuite, du 9 décembre 1974 au 6 février 1976, il supervise l’aviation de patrouille maritime (ALPATMAR) au BAN Dugny-Le Bourget.
Alors qu’il préside la commission permanente d’essais du 10 octobre 1977 au 1er novembre 1980, il est promu au grade de vice-amiral d’escadron le 1er juin 1977. Après que Philippe de Gaulle ait quitté son poste d’inspecteur général de l’Armée Marine le 1er novembre 1980, il est promuest devenu amiral le 25 juin 1980. Il a été admis dans la deuxième section le 29 décembre 1982, après avoir servi à partir du 29 décembre 1982.
Parallèlement à ses mandats à la Naval Warfare School (1958-1959, 1962-1967, 1968-1982), au Centre d’études militaires avancées (1969-1982), à l’Institut d’études avancées de défense nationale (1969-1982) et au Collège de défense de l’OTAN (1962-1967), il a également enseigné dans d’autres institutions.