Rachid Santaki Taille – Rachid Santaki, ancien éducateur sportif devenu romancier surnommé “Victor Hugo du Ghetto”, est l’un de nos romanciers les plus talentueux et l’un des rares à situer ses histoires en banlieue parisienne. En particulier, j’ai apprécié sa langue locale et la séquence sombre et captivante de son roman Les Anges s’habilent en caillera, publié il y a quelques années.
La mort terrible et largement médiatisée des jeunes Mehdi et Najet, tués en tentant de fuir la police, qui a déclenché les émeutes de banlieue de 2005, a servi de toile de fond à son nouveau roman Flic ou caillera, paru aux Éditions du Masque au début de la année. De ce drame social, il fait émerger deux personnages liés à la situation tendue : un jeune coursier de la ville de Saint Denis aux prises avec un gang dangereux et un jeune flic d’origine maghrébine à l’affût d’une opportunité. pour les sortir.
Rachid Santaki nous raconte, à travers les aventures de Mehdi et Najet, la valeur de la famille et l’importance de se souvenir de ses racines. En effet, les deux protagonistes partagent deux choses : les rencontres quotidiennes avec la violence et la drogue, et l’expérience de l’isolement et du doute qui les accompagne.
Les événements de l’histoire peuvent les rapprocher plus qu’ils ne le pensaient en raison de leurs intérêts communs. La maîtrise sans effort de l’auteur de cette langue vernaculaire urbaine qui puise dans le verlan, l’arabe et l’argot est l’autre force du livre. Dans cette langue, dont nous n’avons pas tous les codes, on peut s’y perdre un peu parfois (j’ai connu la ville, dans mon adolescence, mais je l’ai un peu quittée depuis), mais l’auteur se montre pédagogique (nous avons un glossaire au début).
Le véritable exploit réside dans la capacité de Rachid Santaki à créer des êtres humains crédibles et des décors réalistes. Bien que l’intrigue puisse devenir obsolète après un certain temps, les auteurs de ce thriller français lui ont donné de bonnes notes en raison de sa crédibilité et de sa précision.
L’auteur s’entraîne depuis longtemps à la boxe thaï, et cette magnifique histoire noire est pleine de hip-hop, de boxe thaï et de colère. Rachid Santaki diffusera la dictée massive à la télévision, à la radio, sur YouTube et sur les réseaux sociaux à 17h30.
Alain Petiot, président d’Auxilia, association qui aide à la réinsertion de personnes en grande difficulté par le logement, la formation et l’éducation, et qui a une action importante en matière d’incarcération et d’accompagnement post-libératoire, et Berthet One, scénariste de bande dessinée, seront parmi ceux que Rachid Santaki et Olivia Gesbert accueilleront chaleureusement pour cette dictée.
N’oubliez pas que tous les samedis à 17h30, chacun est invité à prendre sa plume, seul ou accompagné, devant son écran ou en écoutant la radio, et de participer à cette expérience communautaire mêlant compétition, délice des Français la langue et la douleur de l’enfance.
J’ai retrouvé Swen, également du 93MC, à l’université où j’étudiais à Saint-Denis. De plus, j’ai pu rencontrer Gabin de la Force Aktuel grâce à des contacts mutuels. Enfant, j’étais entouré d’amateurs de culture hip-hop, mais je ne me suis jamais senti appartenir à ce monde.
Mes camarades de classe et moi dansions toute la nuit aux Halles pendant que nos camarades de classe sortaient et détruisaient des trains. J’étais dans la même pièce qu’eux mais en dehors de leur sphère d’influence immédiate. Plus tard au lycée, j’avais un ami graffeur qui écoutait NTM et me parlait de Mode2 ; il possédait la cassette Le Monde de Demain/C’est Clair (NDLR : premier maxi de NTM, sorti en 1990).
Essentiellement, le funk et le new jack étaient mes jams. Time Bomb m’a fait signe quand il est sorti. Du rap américain chanté en français. Les garçons ont adopté une approche modeste des sujets. L’intrigue a pris une tournure. J’avais l’impression que le rap français me parlait. Au-delà de ça, c’est l’aspect social de cette musique qui a d’abord piqué mon intérêt.
Cela m’a parlé parce que je pouvais m’identifier. Après cela, la normalité a été rétablie, et maintenant que je suis adulte, je vois que le hip-hop a imprégné tous les aspects de la société depuis que je suis jeune. Quand j’étais plus jeune, je dévorais les bandes dessinées, y compris celles de la légende du hip-hop Jack Kirby et les titres classiques de Marvel.
Je suis récemment arrivé à cette conclusion en peignant un portrait du graffeur belge Nova. C’est fortement influencé par les bandes dessinées, et j’ai immédiatement reconnu tous ces panneaux. Quand je demande si cela a eu un effet sur lui, il dit que oui. Pourtant, je réplique : « Mais les scénaristes et dessinateurs de l’époque n’étaient-ils pas aussi touchés par le hip-hop ? En réponse, il a répondu : « Oui, c’est une question valable.
De plus, j’ai découvert que beaucoup de mes pensées et sentiments les plus intimes pouvaient être expressé à travers le hip-hop. Enfin et surtout, j’ai grandi avec le hip-hop mais je ne l’ai jamais vraiment remarqué. Keury, l’un de mes amis les plus proches et collègues graffeurs de la marque Wrung, et moi partageons beaucoup des mêmes influences esthétiques.
Sauf que ces types n’étaient pas que des poseurs ; ils étaient de vrais militants. Je ne peux pas me qualifier d’activiste parce que je n’avais pas vraiment ma place dans cette culture. Pourtant, une fois que votre intérêt est piqué, il n’y a aucun moyen que vous le manquiez. L’ensemble de ces informations a été rendu public en 2000 avec le lancement du site hiphop.fr.
Vaste expérience, complète avec nos particularités et normes sociétales. Plus précisément, en mai 2000, un copain et collègue DJ nommé Whitelock, qui était aussi le champion du DMC, est venu me rendre visite et m’a dit : « Rachid, truc de fou, le nom de domaine hiphop.fr est gratuit. Il existe un moyen de lancer un site Web, et les récompenses en valent la peine.
Bien que je sois un peu plus âgé que lui, j’essaie de me mettre à sa place. Mais, nous commençons maintenant. Nous nous inscrivons au Bureau des Entreprises, rédigeons les statuts. Je suis un cours pour m’aider à créer une société. Et au moment de la création du site, Urban Act, une société de street marketing dirigée par Olivier, un natif de Saint-Ouen qui gagnait beaucoup d’argent avec le street marketing dans les grandes années du rap, a décidé de mettre de l’argent dans l’aventure.
Il nous fournit de nouveaux locaux et nous dépensons cent mille francs pour un serveur. Nous avons commencé avec une capitalisation de 200 000 francs. Et c’est une déception. Whitelock (Hicham) réussit au final. Des incohérences internes, un peu comme la dynamique des ensembles de rap. Nous lui recommandons d’arrêter de mettre à jour le site afin que nous puissions poursuivre sa croissance. L’année 2001 est arrivée. Déjà à l’époque, j’avais des ambitions de professionnalisme.
Je connais bien le monde du travail car je pratique un sport qui demande rigueur et respecte ses codes dans tout ce que j’entreprends. Sauf que nous sommes quelques-uns. Et en réalité, c’est un échec et une impasse. Le loyer est dû et le serveur coûte 100 000 francs par mois – beaucoup pour nous à dépenser pour l’hébergement.