
Nadia Daam Et Son Mari – C’est en 1996 qu’elle obtient son baccalauréat littéraire spécialité théâtre. Alors qu’elle est hypokhâgne au lycée Victor-Hugo de Paris, elle décide de fréquenter la Sorbonne Nouvelle pour obtenir une licence d’arts du spectacle.
Commencer
Pour les annonces locales du quotidien Libération, elle débute comme stagiaire en 1999 à la Régie Commerciale Espaces Libération. Sous la direction des directrices commerciales Béatrice Sutter et Sybille Sommet-Thouron, elle travaille comme claviériste pour les petites annonces (Transports amours, Carnet, et Jour de fête) à partir de 2001. Avant de commencer sa formation de journaliste à ESPJ, elle a gravi les échelons jusqu’au poste d’assistante commerciale grands comptes au sein de la même agence.
Organismes d’information et télévision
Par ailleurs, elle a animé la chronique Le Forum de l’émission de France 5 Les Maternelles de 2011 à 2013. Peu de temps après, elle commence à contribuer à des publications comme Slate et 28 Minutes d’Arte, animée par Élisabeth Quin. Dans le but de déconstruire les clichés sur les femmes célibataires, elle a publié en 2018 un livre intitulé Comment ne pas devenir une cat girl.
Radio
Elle animera l’émission hebdomadaire France Inter Modern Love de septembre 2019 à mars 2020. L’émission se déroulera de 22h à 22h. à minuit et accueille des invités qui sont “quelqu’un de chaleureux, qui sait écouter, et surtout pas un expert” qui discute de divers aspects de l’amour, de l’amitié et des relations. À partir de janvier 2020, l’émission sera diffusée de 22h à 23h, soit une coupure d’une heure.
Pour la saison 2020-2021, Modern Love sera diffusé le dimanche de 22h à 23h. Mais l’équation change. Il n’y a plus aucune possibilité de participation du public ; au lieu de cela, l’accent est mis sur une discussion avec les invités sur des sujets relationnels et romantiques. Elle prendra la relève de L’Instant de Sonia Devillers en avril et mai 2021. Elle a créé An Intimate Story, un podcast sur la toxicomanie, pour sa deuxième saison début 2022.
Harcèlement survenu en 2017
Ils ont été harcelés sur Twitter, se sont fait livrer par erreur de la nourriture à leur domicile et ont été la cible de harcèlement de la part de personnes rentrant chez elles. Leur téléphone regorge de fausses demandes provenant d’applications qui leur permettent d’envoyer des SMS en masse. Le directeur de Jeuxvideo.com, Cédric Page, a condamné “ces agissements” tout en défendant le forum, estimant que “ce qu’on y retrouve n’est que l’expression de cette jeunesse”, en réponse à la polémique que le flot du numéro “antirelous” a créée sur le service publique.
Dans un commentaire pour Europe 1, Nadia Daam exprime sa frustration face à la situation du 1er novembre 2017 et critique le forum 18-25, le qualifiant de “poubelle non recyclable” et affirmant que “les personnes dont la maturité cérébrale n’a visiblement pas atteint dépassé le stade embryonnaire” sont ses mécènes.
En représailles, elle a été soumise à une campagne de harcèlement comprenant des menaces de mort, des viols, des menaces contre l’école de sa fille et des tentatives de piratage de ses comptes de messagerie, Facebook, Twitter et PayPal. En accord, une centaine de journalistes qualifient les participants du forum d'”êtres lâches, pathétiques et méprisables” et exhortent “la police et la communauté Internet elle-même” à maîtriser ce groupe “hors de contrôle”. un “état d’endommagement”.
Le secrétaire d’État chargé de la promotion de l’égalité femmes-hommes Twitter et Webedia, propriétaire de Jeuxvideo.com, sont également cités par Marlène Schiappa. Selon Radio Europe 1, une plainte pour menace pénale a été déposée. Deux personnes ont été jugées à Paris en juin 2018 pour leur rôle présumé dans le harcèlement de Nadia Daam.
Ils ont été condamnés à une amende de 2 000 euros et à six mois de prison avec sursis le 3 juillet. Un homme qui a menacé de mort Nadia Daam sur le forum 18-25 de jeuxvideo.com a affirmé qu’il allait former une bande meurtrière pour venger, les deux cyberharceleurs qui avait hal’a harcelée le jour même de la publication du verdict.
Après avoir été appréhendé et jugé en quelques jours, le 7 juillet, le tribunal correctionnel de Rennes a prononcé une peine de six mois d’emprisonnement et de cinq mille euros d’amende. Le contrevenant, qui “n’a pas remis en cause son comportement”, est sommé de suivre un traitement psychiatrique, et la cour d’appel double la peine en 2022 en y ajoutant trois ans de sursis probatoire, 4 000 euros de dommages et intérêts et la mise en demeure.
Dans le documentaire #salepute, réalisé en Belgique en 2021 par les journalistes Myriam Leroy et Florence Hainaut, elle livre son témoignage. Le caractère d’une personne donne vie aux hauts et aux bas de ses interactions quotidiennes avec les jeunes. La chroniqueuse de France Inter est monoparentale et sa fille est en terminale.
Elle le sait, elle doit souvent faire face aux contradictions entre ses principes et la réalité. L’histoire commence avec une cabane près de La Gosse, écrit par Nadia Daam et publié en mars chez Grasset (176 pages, 17 euros). Nadia Daam et sa fille ont construit une maison de fortune à partir d’un canapé-lit pour supporter la perte du père de la jeune fille et la séparation qui a suivi.
Je suis une petite merveille d’ébénisterie, et l’enfant et moi ne sommes pas une famille ni même une maison ; nous sommes comme un tabouret dont le troisième pied s’est détaché mais est toujours debout. Alors que la mère réalise à cet instant l’immensité de son impuissance, le récit commence par cette mort, marquant la fin de l’innocence et le début de la maturité.
Il y a une quinzaine d’années, j’ai co-écrit Mauvaises Mères avec Emma Defaud et Johana Sabroux. Le journaliste Jacob-Duvernet, auteur de la comédie pour enfants de 2008 La Vérité sur le premier bébé (Famille & Co., France Inter), s’est rendu compte que cette notion n’avait aucun rapport avec le livre. provocant, qui, en fait, a prospéré dans les publicités et les émissions de télévision.
Dans La Gosse, elle explore les sentiments contradictoires qui naissent de cette attitude de laissez-faire, allant du fait d’agir comme si nous ne surveillions pas nos enfants jusqu’à prétendre que nous n’influençons pas leurs décisions tout en les guidant dans le bon chemin. Elle concède : Nous sommes polyvalents et illisibles, en raison de sa reconnaissance des objectifs contradictoires de permettre à ses enfants de devenir indépendants et de ne pas les perdre de vue.
Avec sa fille de 17 ans, elle réside à Paris à l’âge de 45 ans. La mère d’une jeune fille de 18 ans s’appelle Nadia Daam. Sans hésitation, elle invite du monde chez elle. Elle découvre des stratégies pour maintenir une relation forte avec sa fille adolescente tout en soulageant la culpabilité d’autres mères surmenées en partageant les détails de sa relation avec elle.
“Tu remarqueras que quand on est avec une fille, c’est plus facile”, et alors ? Qui trouve ça facile ? Depuis le décès de son père, Nadia Daam élève seule sa fille de 18 ans. Dans “C’est la vie”, elle réfléchit sur le quotidien, les soucis et les difficultés de la maternité.
Soulager les mères débordées
Lorsque la fille de Nadia Daam entre dans la puberté un moment qu’elle appelle le changement de régime politique, et que la fin de son innocence approche, elle se trouve dans une position plus difficile pour entretenir des liens cordiaux avec elle et commence à écrire ses écrits. Elle utilise l’expression un enfant de moins en moins enfant, pour décrire la distance grandissante entre une mère et son enfant, sans se idéaliser ni se juger ; elle utilise également l’expression la bonne distance, pour décrire qu’elle ne fait pas mieux que les autres.
Cela contribue à atténuer la culpabilité que ressentent de nombreuses mamans dépassées.
Une fenêtre sur ce qui arrive aux autres, est offerte par le quotidien sans filtre de Nadia Daam dans La Gosse chez Grasset. Le livre couvre un large éventail de sujets, notamment la maternité, le féminisme, la fraternité, la rivalité féminine, l’adolescence, l’éducation, le deuil, la vie familiale, les complexes, la ménopause et la parentalité.
Grasset a sorti fin mars “La Gosse” de Nadia Daam. Le roman interroge le lien mère-fille dans toute sa tendresse et sa brutalité. Elle examine le processus d’initiation difficile auquel sont confrontés les adolescents scolarisés dans la nouvelle sémantique post-MeToo et utilise des extraits humoristiques pour attirer l’attention sur ses propres conflits en tant que mère féministe.
