
Mylène Demongeot Cause De Sa Mort – Jeudi marquait le décès de l’actrice Mylène Demongeot, 87 ans, bien connue pour ses rôles dans Fantômas et Camping. Le journaliste et auteur Henry-Jean Servat a annoncé la nouvelle dévastatrice. Mylène Demongeot, actrice française née à Nice en 1935, a joué dans de nombreux films tout au long de sa longue carrière.
Son rôle public le plus important a été celui d’Hélène dans plusieurs épisodes de “Fantômas”, dans lesquels elle a partagé la vedette avec Louis de Funès et Jean Marais. Elle a joué la femme de Jacky Pic, Laurette, dans les trois films “Camping”.
Deux clins d’œil aux César
Marie-Hélène Demongeot, de son prénom, était apparue à l’affiche aux côtés de nombreux acteurs célèbres, dont Yves Montand dans “Les Sorcières de Salem”, Henri Vidal dans “Sois belle et tais-toi”, David Niven dans “Bonjour tristesse”, Alain Delon dans “Faibles Femmes”, Dirk Bogarde dans “Le Cavalier Noir”, Louis de Funès et Jean Marais dans “Fantomas”.
En 1958, Mylène Demongeot épouse le photographe Henry Coste. En 1966, elle épouse Marc, le fils du romancier Georges Simenon, qui décèdera plus tard en 1999. Mylène Demongeot a été active au cinéma, au théâtre et à la télévision, et elle a également écrit des livres, des autobiographies et des essais.
Paru aux éditions L’Archipel en 2019, son livre “Très chers escrocs” est un récit de ses déboires financiers avec son conseiller patrimonial. En 2005, pour son travail dans « 36, Quai des Orfèvres », il est nominé aux César, et en 2007, pour son travail dans « La Californie », il remporte le prix. Aux élections régionales des Bouches-du-Rhône de 1992, Mylène Demongeot s’était proposée comme candidate sur la liste Énergie Sud de Bernard Tapie.
Elle faisait partie de l’ardent comité du groupe qui milite pour le droit de mourir avec honneur (ADMD). Mylène Demongeot, qui avait 87 ans, est décédée le jeudi 1er décembre 2022. Les trilogies Fantômas et Camping ont connu un succès exceptionnel pour l’actrice. Elle était une blonde bien connue dans l’industrie du cinéma français.
Son éclat, sa beauté et sa sensualité ont conquis le public dans les années 1950 et 1960. Mylène Demongeot était appréciée de tous pour sa nature authentique, franche et spontanée. En particulier, il était adoré par les réalisateurs pour son impétuosité et son attitude enjouée. Même si l’actrice s’était livrée à un humour juvénile, elle était devenue une femme sage et accomplie.
Mylène (née Marie-Hélène) est née le 29 septembre 1935 à Nice, en France, d’un père capitaine d’infanterie français et d’une mère ukrainienne. Elle avait un léger strabisme lorsqu’elle était enfant, et cela lui a causé beaucoup de gêne et d’intimidation à l’école. Les films étaient sa seule échappatoire à l’Occupation.
La famille niçoise s’installe à Paris lorsqu’elle a 13 ans. Elle fréquente le Cours René-Simon des arts du spectacle et étudie le piano. La jeune femme raconte : « Je suis tombée éperdument amoureuse de Gérard Philipe dans Le diable au corps (1947), et c’est uniquement pour approcher un homme comme lui que j’ai voulu devenir actrice.
Elle compte aller le voir dans Le Cid au théâtre de Suresnes et rencontrer son héros en personne en se faisant prendre en photo avec l’acteur lors de son passage dans Paris Match. Elle a subi une opération des yeux juste avant son seizième anniversaire. Elle a retrouvé sa confiance et a commencé à apparaître dans des plans publicitaires. Photographies prises par son futur mari, Henry Coste, qu’elle a rencontré en 1956.
Des débuts prometteurs
Après être tombé sur une photographie d’elle prise par le photographe, l’acteur et réalisateur belge Raymond Rouleau l’a choisie pour sa prochaine adaptation de la pièce d’Arthur Miller Les Sorcières de Salem (1957). La plus grande surprise du film est Mylène Demongeot, qui incarne Abigail, un serpent venimeux qui donne la mort à Salem.
À 21 ans, ce film a catapulté sa carrière. Même si une autre blonde, Brigitte Bardot, venait de devenir une célébrité mondiale l’année précédente avec Et God…created woman, elle a été nominée aux Bafta du meilleur espoir (l’équivalent britannique des Oscars) et a fait la une du magazine très populaire Cinémonde (1956).
La vedette du film, Simone Signoret, accuse même son mari, Yves Montand, d’avoir eu une liaison avec elle lors du tournage des Sorcières de Salem en Allemagne, un souvenir qui hante encore aujourd’hui Demongeot. Montand a toujours soutenu que Signoret et lui n’avaient jamais eu de relations sexuelles sur place. Cela va faire beaucoup de mal au débutant.
Le succès des Trois Mousquetaires en est le paroxysme
Puis, en 1958, Mylène Demongeot apparaît dans Bonjour triste (1958), adaptation d’un roman de Françoise Sagan tournée à Saint-Tropez. Elle éclipse la principale dame du film, Jean Seberg. Elle est allée à sgoudron dans des comédies et des succès au box-office, comme le péplum italien de Jacques Tourneur, La Bataille de Marathon (1959).
Sa carrière culmine avec le succès des Trois Mousquetaires (1961), un film qui se déroule sur deux siècles différents, dans lequel elle interprète la méchante Milady de Winter. Pourtant, elle répond aussi à Louis de Funès et Jean Marais dans la trilogie comique Fantômas (1964-1967). De plus, dans le film d’espionnage Furia in Bahia de 1965 pour OSS 117, elle incarne une bimbo.
Une éclipse… suivie d’un retour triomphal
Marc Simenon, cinéaste et fils de l’auteur Georges Simenon, et Mylène Demongeot se rencontrent en 1966. Deux ans plus tard, ils se marient. L’actrice se fait de plus en plus parcimonieuse de ses apparitions au cinéma afin d’accommoder ses projets. Son mari a réalisé un film dans lequel elle figure (Signé Furax en 1981).
Néanmoins, en 1999, il est tombé dans les escaliers et a tragiquement perdu la vie. Après une pause de dix ans, elle est redécouverte par une nouvelle génération de cinéastes français qui l’engagent dans des films acclamés par la critique dont le thriller d’Olivier Marchal 36, quai des Orfèvres (2004), pour lequel elle reçoit sa première nomination aux César.
Sa comédie Camping de 2006 a été un succès retentissant, et elle sera suivie de suites en 2010 et 2016. Son personnage, Laurette Pic, est mariée au campeur Jacky Pic (Claude Brasseur). Elle lutte contre la pollution tout en défendant les droits des animaux, tout comme son copain BB. La carrière de Mylène s’étend sur environ sept décennies. Jean-Paul Belmondo était l’une de ses co-stars à l’écran et elle a travaillé avec des réalisateurs comme Henri Verneuil, Michel Deville et Bertrand Blier (dans Evening Wear).
