
Jean Pierre Treiber Mort – Samedi matin, deux mois avant le début de son procès, Jean-Pierre Treiber s’est suicidé dans sa cellule de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, dans l’Essonne. L’un des deux individus accusés du meurtre de Géraldine Giraud et Katia Lherbier en 2004 s’est commis en se pendant avec ses draps. Par ailleurs, lepoint.fr est en mesure de révéler qu’il a laissé un bref message manuscrit avant de se suicider.
Il dit essentiellement dans son message qu’il en a « marre » d’être qualifié de « criminel » et qu’il ne supporte plus de ne plus pouvoir rendre visite à sa famille et à ses amis. La nouvelle du suicide de Jean-Pierre Treiber s’est répandue samedi matin, vers 10 heures. Comme l’a indiqué le porte-parole de la chancellerie, Guillaume Didier, “le corps a été découvert par les gardiens de prison à 7 heures lors d’une patrouille”, ajoutant : “Cette patrouille a lieu tous les heure, et rien d’anormal n’a été constaté lors de l’inspection de 6 heures.”
Ces balles auraient été destinées uniquement à Treiber, selon une source judiciaire. Les autorités pénitentiaires n’ont apparemment pas considéré Jean-Pierre Treiber comme suicidaire, comme en témoigne le fait qu’elles lui ont fourni des draps. Les draps ne sont pas fournis aux détenus jugés suicidaires ; au lieu de cela, ils dorment sur un matelas ignifuge tout en portant un pyjama en papier. La ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie a mené une enquête administrative et le ministère de la Justice a indiqué aupoint.fr qu’il attend les résultats.
Des lettres
Pourtant, dans des lettres adressées à ses proches, l’ex-garde-chasse avait souvent exprimé le désir de mettre fin à ses jours. Le 8 décembre, Jean-Pierre Treiber a déclaré qu’il envisageait de se suicider pendant son incarcération et que c’est pour cette raison qu’il s’est évadé du centre de détention d’Auxerre en septembre. Maître Éric Dupond-Moretti, son avocat, affirme que son client aurait dit au juge d’instruction : “C’était ça ou je m’accrochais”.
“De toute façon, il ne voulait pas aller à son procès”, a déclaré au point.fr François Vivant, un proche de de Treiber. C’est précisément pour cette raison qu’il a réussi à s’enfuir. Capturé à Melun en novembre, le garde-chasse fut finalement transféré à Fleury-Mérogis. Interrogé par lepoint.fr, l’avocat de Marie-Pascale Treiber, l’épouse du garde-chasse qui devait témoigner au procès, Maître Yassine Bouzrou, ne retient pas sa colère.
Cette mort par suicide est choquante. L’inefficacité de l’administration pénitentiaire est un sujet contre lequel je dois m’élever. Le conseil a révélé que Treiber s’était suicidé après une première évasion. Le gouvernement n’a rien fait pour arrêter ce genre de catastrophe. Elle n’a pas réussi à assurer suffisamment de sécurité au captif. Le ministre de la Justice doit agir pour empêcher que ce genre de catastrophe ne se produise.
Le parquet d’Évry a engagé une procédure judiciaire. Les investigations sont menées par les gendarmes de la Section de recherches de Paris et de la Brigade de recherches d’Évry. François Vivant, ancien directeur de la société Star Événement où travaillait Treiber, estime que “c’est son dernier affront à la justice”. Au fur et à mesure, il emporte tous ses secrets avec lui. Il n’y aura pas de procès.
Il affirme : « Nous ne connaîtrons jamais la vérité dans son intégralité. Le suicide de Treiber interrompt effectivement la conclusion de la justice. La cour d’assises de l’Yonne devait entendre fin avril/début mai le cas de Jean-Pierre Treiber pour le double meurtre de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier, dont les corps ont été découverts au fond d’un cloaque dans sa propriété de Villeneuve sur-Yonne.
Treiber a toujours clamé son innocence. Le père de Géraldine, Roland Giraud, s’est dit “dévasté” au journal télévisé d’Europe 1 : “Je suis indigné et dévasté. Cela ne m’aidera pas à retrouver la garde de ma fille. Même si le pire arrive, nous aurons tout.” Après la mort de Jean-Pierre Treiber, le procureur Michel Meurant dans “Les Voix du Crime” revient sur la disparition de Katia Lherbier et de son petit ami Géraldine Giraud.
Jean-Pierre Treiber s’est suicidé le 20 février 2010, alors qu’il était incarcéré à Fleury-Mérogis. Il est le seul à être soupçonné du double meurtre de Katia Lherbier et Géraldine Giraud en 2006, mais il a toujours clamé son innocence. Jean-Pierre Treiber “a été impliqué” dans cette situation, comme l’a affirmé Michel Meurant, alors procureur chargé de l’enquête à Sens.
Les restes des deux femmes ont été découverts dans un puisard tout en bas de sa propriété, c’est donc le principal élément de preuve. Selon les résultats de l’enquête, Katia Lherbier et Géraldine Giraud ont été tuées à l’aide d’un gaz hautement toxique appelé chloropicrine, dont disposent les gardes-chasse comme Jean-Pierre Treiber.
Grâce à son travail, il est devenu connu dans les médias comme « l’homme des bois ». Jean-Pierre Treiber était un homme « silencieux » amoureux de la nature, notait alors Le Parisien. Après avoir reçu son la Après avoir étudié le paysage en Alsace, lui et sa famille s’installent en région parisienne et s’installent en Seine-et-Marne.
Katia Lherbier et sa compagne Géraldine Giraud ont disparu le 2 novembre 2004, dans l’Yonne, située à 134 kilomètres de là. Au début, comme le raconte Michel Meurant, “la famille de Katia Lherbier s’est rendue au commissariat de Sens pour faire part de ses inquiétudes concernant la disparition de Katia”. L’enquête sur Jean-Pierre Treiber révèle petit à petit des indices. Après interrogatoire, expertise médico-légale et mise en examen, “l’homme des bois” a été transféré au centre de détention d’Auxerre, d’où il s’est évadé en 2009.
Selon Le Monde, alors qu’il était en fuite, il a écrit à un journaliste du Marianne hebdomadaire. Pour citer ce qu’il dira plus tard : « Je ne supportais plus la détention, étant au bord du suicide », alors « j’ai repris une petite partie de ce que » les assassins, « les vrais », lui avaient volé. il. Après avoir été de nouveau arrêté deux mois et demi après sa première évasion, il a mis à exécution ses menaces en se suicidant, mettant ainsi fin à l’affaire en raison du temps écoulé.
Dans sa cellule du centre de détention de Fleury-Mérogis (Essonne), suspect majeur des meurtres de Géraldine Giraud et Katia Lherbier, Jean-Pierre Treiber, s’est suicidé. “Furieux et effondré” décrit le mieux la réaction de l’acteur Roland Giraud. Jean-Pierre Treiber détestait être décrit à maintes reprises comme le méchant. Il n’avait que “la fuite ou le suicide”, a déclaré son avocat Eric Dupond-Moretti aux médias en décembre.
En 2004, Géraldine Giraud et son amie Katia Lherbier sont assassinées dans l’Yonne, et cette condamnation laisse présager la mort du principal suspect de cette affaire. Aziz Zémouri du Figaro affirme que ces dernières semaines, son entourage avait prévenu de son projet d’engagement.
Selon les informations publiées par le cabinet de la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, les faits se sont produits entre 6 et 7 heures du matin. Une information judiciaire a été ouverte et les inspecteurs de l’administration pénitentiaire ont prévu de se rendre sur les lieux conformément à la politique. Europe1 rapporte que le suspect s’est “pendu” à l’aide d’un drap. Le détenu aurait écrit un bref message manuscrit dans lequel il exprimait sa frustration d’être qualifié de « criminel », comme le rapporte lepoint.fr.
Cependant, plusieurs organisations de détenus ont rapporté samedi après-midi que le suspect ne disposait pas d’un « kit de protection » conçu pour prévenir le suicide. Géraldine Giraud et son amie Katia Lherbier ont été retrouvées mortes dans un cloaque du domicile de Jean-Pierre Treiber à Villeneuve-sur-Yonne en 2004. Malgré ses protestations d’innocence, Treiber devait être jugé fin avril devant les assises de l’Yonne.
Tribunal. Il a écrit des messages à son avocat alors qu’il fuyait la maison d’arrêt d’Auxerre en septembre pour assurer qu’il serait “présent” à son procès. Il a été appréhendé lors d’une interpellation musclée et largement relayée fin novembre à Melun. En plus, “ça ne me rendra pas ma fille”, dit-il, “et le pire, c’est que je ne sais pas s’il y aura un procès”.
Ce kit, qui comprend des matelas ignifugés, un drap déchirable et un pyjama en papier à usage unique, a été introduit l’été dernier par la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie dans le but de réduire le nombre de suicides de détenus. L’ancien garde-chasse, incarcéré à Fleury-Mérogis pour les meurtres de Géraldine Giraud et Katia Lherbier, s’est commis par pendaison samedi, deux mois avant le début de son procès. L’automne dernier, Jean-Pierre Treiber écrivait qu’il serait “présent” au début de son procès à Auxerre en avril prochain.
