Répandez l'amour du partage
Zola Mort Hotel
Zola Mort Hotel

Zola Mort Hotel – Mort dans sa chambre d’hôtel parisienne, le jeune écrivain et poète Zola. Le rapport est arrivé vers 22 h 30 ce soir-là. Le corps d’Emile Zola a été découvert dans sa chambre en septembre 1902 ; il était mort d’un empoisonnement au monoxyde de carbone. Il a été déterminé qu’il s’agissait d’un accident causé par une cheminée défectueuse.

Un demi-siècle plus tard, un fumeur qui prétend avoir volontairement obstrué le conduit témoigne, donnant un nouveau souffle à l’affaire. A une époque encore tremblante du scandale Dreyfus, dont l’auteur s’était félicité, l’assassinat politique d’Emile Zola semblait une possibilité certaine. Le corps d’Emile Zola a été découvert dans sa chambre en septembre 1902 ; il était mort d’un empoisonnement au monoxyde de carbone.

Accident causé par une cheminée défectueuse, selon enquête. Cinquante ans plus tard, un fumeur qui prétend avoir volontairement obstrué le conduit donne un témoignage qui relance l’affaire. L’assassinat politique était prévu pour Emile Zola à une époque où la France était encore sous le choc de l’affaire Dreyfus, une cause que l’auteur avait épousée. Lorsque la nouvelle parvint à Paris, elle se répandit comme une traînée de poudre.

Près de la place de Clichy, au numéro 21 bis, rue de Bruxelles, amis et amis intéressés, journalistes et passants ont afflué. Emile Zola et sa femme Alexandrine sont découverts insensibles le 29 septembre 1902, dans la chambre de l’étage noble de l’hôtel particulier où ils vivaient depuis 1889. L’appartement était un méli-mélo de livres, de meubles et d’œuvres d’art de différentes époques que l’auteur avait recueilli et prévu de vendre aux enchères l’année prochaine.

Alexandrine Zola est retrouvée évanouie le matin sur le lit conjugal. Elle semble avoir le plus de mal à respirer. L’auteur s’est effondré sur le sol. On lui montre son reflet et il ne prend même pas la peine d’expirer. Les Zolas avaient repris le train pour Paris depuis leur retraite annuelle d’été à Médan, sur les bords de Seine dans les Yvelines, la veille.

À leur arrivée à Paris, le couple a dîné, apparemment rassasié et de bonne humeur, avant de se retirer dans la chambre principale, où ils ont dormi à tour de rôle sur les côtés droit et gauche du lit king-size. La porte de la chambre est verrouillée, comme le veut la coutume d’Alexandrine Zola. Ils auraient tous deux dû être réveillés et fonctionner à 9 heures du matin le lendemain, mais ils ne le sont pas tous les deux.

Zola Mort Hotel

Typiquement, Emile Zola s’installait à son bureau à cette époque, « comme un marchand à son comptoir », et produisait « très lentement, en moyenne trois pages par jour » d’écriture. Quand la femme de chambre Eugénie Lavaud n’a rien entendu vers 9h30 du matin, elle a sonné à la porte. Silence. Elle ouvre la porte d’un coup nerveux.

Le couple se retrouve ensemble. Leurs deux petits chiens sont à proximité, blottis dans un tas d’excréments. Lenormand et Main, deux médecins, sont dépêchés pour secourir. Malgré le long voyage, le corps d’Emile Zola est encore chaud lorsqu’ils arrivent rue de Bruxelles. La presse dira qu’il a été ramené à la vie avec des piqûres d’éther et deux heures d’inhalations rythmées et de torsion de la langue.

Le champion du naturalisme est décédé ; il a été admiré et détesté dans une égale mesure tout au long de sa vie. Il ramène le corps à son bureau. Son père, un ingénieur italien du nom de François Zola, est décédé en 1847, et une photographie de lui est accrochée au-dessus du divan où il dormait. L’auteur porte une chemise blanche et a une barbe bien taillée et des cheveux gris, lui donnant une expression sereine et un front calme.

Le seul signe révélateur de dommages permanents est sa pâleur. Son âge est donné à 62 ans. Alexandrine Zola, sa femme malade, est admise dans une maison de repos à Neuilly-sur-Seine. Elle sera de nouveau en sécurité très bientôt. Le lendemain, le journal de référence de l’écrivain, L’Aurore, déplore le “malheur irréparable” de la publication en cette période de l’année du feuilleton de son dernier ouvrage, Vérité, le troisième de ses Quatre Evangiles.

La première page du journal est entourée d’une bordure noire. Il est passé assez brusquement, au faîte de ses pouvoirs, de son talent et de sa gloire, comme l’a décrit le créateur de L’Aurore, Ernest Vaughan. La disparition du romancier fait rapidement la une des journaux du monde entier ; une publication étrangère se lamentait : La France perd un fils qui l’a honorée par sa bravoure ; les lettres françaises ne se consoleront pas longtemps du deuil qui les a atteintes.

Un soutien rapide est donné à la théorie selon laquelle la mort n’était pas intentionnelle. C’est du moins ce qu’il ressort des observations initiales du commissaire de police Cornette. Une autopsie est pratiquée et des échantillons de sang sont prélevés. L’asphyxie au monoxyde de carbone a causé la mort d’Emile Zola.

Au retour des Zolas de Médan, temps de début d’automne, il faisait frais et pluvieux. Leur majordome, Jules Delahalle, arrivé à Paris avant eux, allume un feu dans la cheminée à l’aide de boulets de canon. Avant l’été, tout allait bien, mais ce jour-là, la pièce a commencé à se remplir de fumée.

Le valet ferme la trappe, ouvre les fenêtres et informe ses employeurs de l’événement. Alexandrine Zola a émis un prohi strictbition sur le rallumage du feu; le lendemain, un fumeur doit inspecter le conduit de cheminée. Il est déjà trop tard. Les boules de charbon ont continué à brûler toute la nuit, produisant des gaz mortels qui ont finalement tué l’auteur. Au milieu de la nuit, Alexandrine Zola est tombée malade et a dû utiliser les toilettes.

De retour chez elle, elle interroge son mari, lui aussi malade mais qui refuse d’appeler à l’aide. Les derniers mots prêtés à Emile Zola étaient “Demain, nous serons guéris”. Nous supposons qu’il a glissé et est tombé en essayant d’ouvrir une fenêtre, s’exposant à des niveaux plus élevés de gaz toxique que sa femme endormie.

Cependant, tous les journaux parisiens ne partagent pas le même niveau d’enthousiasme que L’Aurore et Le Figaro, plus équilibré. Il a fait un immense tort à la France, dont il a livré la paix et la gloire aux satisfactions de son formidable orgueil », écrit le journal catholique La Croix, consacrant un peu plus d’un paragraphe à l’absence brutale du prolifique romancier réputé aussi têtu que lui. est passionné.

La Libre Parole, en revanche, se moque « d’un fait divers naturaliste » et laisse même entendre qu’Emile Zola s’est suicidé parce qu’on l’a retrouvé avec une bouteille d’eau chloroformée à côté de son lit : « On comprendrait que l’homme, regardant la vie dans son travail, ressentait un dégoût irrésistible.”

Il faudra encore un demi-siècle pour qu’une situation différente émerge, une situation dans laquelle l’asphyxie délibérée constitue une menace majeure pour la théorie de la mort accidentelle. Un jeune journaliste du nom de Jean Bedel a publié une enquête intitulée Zola a-t-il été assassiné ? en plusieurs endroits entre septembre et octobre 1953 pour Libération (journal formé par la résistance en 1941 et qui cessa de paraître en 1964).

La série est basée sur Pierre Hacquin, un chimiste normand, qui lui a raconté son implication passée avec un entrepreneur de fumeurs de Sarcelles, en France. En 1928, ce dernier lui confie, un “MZ” précis dont il ne révélera pas l’identité : “Hacquin, je vais te raconter comment est mort Zola.

Zola s’est volontairement étouffé. C’est nous qui avons mis un bouchon dans la cheminée de son appartement. Le fumeur fait une crise cardiaque quelques semaines après avoir arrêté de fumer. Plus de vingt ans s’écouleront avant que Pierre Hacquin puisse faire amende honorable avec Jean Bedel.

Le journaliste n’a découvert l’identité du ramoneur en tant qu’Henri Buronfosse qu’en 1978. Son ami normand a rapporté ses aveux tardivement, et aucune preuve officielle n’arrivera jamais pour les étayer. Si son rôle a été débattu par intermittence depuis les années 1950, les connaisseurs de la vie et de l’œuvre d’Emile Zola comme Alain Pagès et Owen Morgan le trouvent crédible, même s’ils s’abstiennent d’en tirer des conclusions définitives.

En effet, il est probable qu’Henri Buronfosse ait été impliqué dans la Ligue des patriotes, un groupe créé par Paul Déroulède, qui se présentait comme l’un des dynamiteurs du nationalisme antidreyfusard. Le romancier a inspiré à parts égales adoration et haine de son vivant. Ses écrits ont rencontré des critiques mitigées, mais il est surtout connu pour le cycle Rougon-Macquart, une toile massive de vingt romans condamnant l’ordre social établi sous le Second Empire.

Cinq ans avant sa mort, l’auteur mit tout en œuvre pour laver le nom d’Alfred Dreyfus. Cela a creusé le gouffre entre eux. Ce dernier est condamné à l’exil à perpétuité en 1894. Le dossier fait alors du vacarme, mais ce n’est qu’en 1897, alors qu’il commence à se poser de sérieuses questions sur sa culpabilité, qu’il commence à s’intéresser à l’affaire d’État.

Les journaux vont en ville, et sur fond de montée de l’antisémitisme, la France se divise profondément entre les « antidreyfusards » et les « dreyfusards », ces derniers dominés par les « intellectuels ». On a demandé à Emile Zola de prendre en charge le dossier du capitaine, ce qu’il a fait.

Prémonitoire, Après son décès, L’Aurore réfléchit sur son héritage en écrivant : « L’histoire a associé le nom de Voltaire à celui de Calas. Il rendra hommage à Zola en évoquant l’acteur majeur du nouveau procès de Dreyfus. Même s’il a résisté à être traité comme riche, Emile Zola a pu avoir une vie confortable au moment où il a décidé de rejoindre.

Bien qu’il n’ait jamais été élu à l’Académie française par ses pairs, il est actuellement au sommet de sa carrière littéraire et vient d’être nommé président de la Société des lettres. Son pied était sur son cou depuis des années, le suppliant de s’impliquer dans la politique et de se présenter comme gendarme, mais il avait toujours résisté. De son côté, L’Aurore se souviendra : C’est alors qu’on voit soudain Emile Zola se lancer en politique, non pour glaner des honneurs de circonstance, mais pour recevoir des coups.

Zola Mort Hotel
Zola Mort Hotel

Related Posts

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Ads Blocker Image Powered by Code Help Pro

Bloqueur de publicités détecté !!!

Nous avons détecté que vous utilisez des extensions pour bloquer les publicités. Veuillez nous soutenir en désactivant ces bloqueurs de publicités.

error: Le contenu est protégé !!