William Thay Femme – Ce militant LR de 30 ans dirige un petit groupe de réflexion, et son objectif ultime est d’être l’équivalent moderne du cardinal de Richelieu. Le Millénaire, modeste think tank fondé en avril 2018 par un groupe de militants, est dirigé par un jeune homme aux ambitions nobles : militer pour la refondation intellectuelle de la droite avec une vision gaulliste-réformiste-grandeur de la France le siècle, alors le groupe de copains se dit “Pourquoi ne pas faire le millénaire ?”
Celui qui aspire ouvertement à devenir un puissant “homme de l’ombre” avec un élu de premier plan (il cite librement le très influent cardinal de Richelieu comme modèle) et espère plus modestement être candidat aux élections régionales sur la liste des Valérie Pécresse est reçue par les élus de droite grâce à son sens du relationnel.
Le jeune homme fournit des analyses de sondages, des notes thématiques et des projets politiques aux ténors LR et aux candidats à la présidentielle. Depuis 2018, William Thay est président et fondateur du Millénaire, avec pour objectif de doter la France d’un programme réformateur et disruptif qui ne se soucie que de l’intérêt national.
Pour faire de la génération sacrifiée une génération de bâtisseurs, il soutient que la France doit adopter une nouvelle vision de la construction de la France après la crise. C’est à nous de mettre fin à la calamité française, au cycle infernal du déclin et de la sédentarisation. La désapprobation de la proposition du groupe RN à l’Assemblée nationale est venue de la gauche politique ainsi que de la majorité présidentielle.
Selon des sources parlementaires, le groupe RN à l’Assemblée a proposé de présider une commission d’étude sur l’antisémitisme, déclenchant la contestation de la majorité et des formations de gauche. L’affaire a fait son chemin en raison de la diffusion généralisée sur les réseaux sociaux d’une liste provisoire d’attribution de ces groupes, présentée à tort comme faisant autorité, à partir de laquelle on peut voir que le RN a choisi celle sur l’antisémitisme.
Mardi, des membres de l’organisation d’extrême droite ont assisté à une discussion sur ces structures, qui a réuni des législateurs pour discuter d’un large éventail de sujets en vue de la surveillance et du suivi ultérieurs. Un représentant de Renaissance à la réunion a déclaré que les groupements politiques avaient du mal à mettre en pratique l’idée de choisir “chacun à tour de rôle deux groupes d’étude”, même après que la liste des “80 thèmes” ait été épuisée. Lorsque Sébastien Chenu, vice-président du RN et responsable des groupes de recherche de l’Assemblée, a eu son tour, il s’est porté volontaire pour animer le groupe de l’Assemblée sur l’antisémitisme.
“Inconcevable”
Sylvain Maillard, député de la Renaissance et président du groupe jusqu’en juin dernier, a répondu avec colère. Les législateurs de gauche, LFI, PS et écologistes suivent de près. Une source de la Renaissance affirme catégoriquement que cela constitue un casus belli. Sylvain Maillard a déclaré mercredi au “JDD” qu'”il est hors de question que nous cédions sur ce point : nous voulons absolument récupérer la présidence de groupe”.
Interrogé, Sébastien Chenu a révélé que c’est lui qui avait proposé au président RN de devenir coprésident. Il n’y a “rien de réglé”, a-t-il dit. Selon la présidence, la répartition des groupes sera validée (ou rejetée) le “7 décembre” par la plus haute instance collégiale, dont la composition n’est pas favorable au RN. Le RN, qui gagne régulièrement du terrain aux élections nationales et compte désormais 89 sièges à la Chambre des représentants, n’est guère une surprise.
La « dé-diabolisation » du Front national par Marine Le Pen a réussi, et le Front républicain s’est effondré en conséquence. Pour savoir quelles positions et attitudes adopteront ces RN nouvellement élus au sein de l’hémicycle, il faut désormais patienter. Un loup est entré dans la maison. “Le loup s’est glissé dans la bergerie, et c’est le fait marquant de ces élections législatives”.
Le fait que Marine Le Pen ait réussi le pari de dé-diaboliser le RN, envers et contre tout, est révélateur de l’emprise de notre pays dans le jeu des extrêmes et de la dégradation de la démocratie. Une doublure argentée potentielle de ces concours parlementaires est que le pouvoir sera forcé de négocier plutôt que d’imposer sa volonté par la coercition.
Ce n’est pas sans conséquence, car notre voisin allemand est probablement habitué à composer et à définir des compromis depuis des décennies. Cependant, à en juger par l’état de son économie, l’approche semble être un succès. N’est-ce pas la prémisse la plus importante d’une véritable démocratie ? Ceci, bien sûr, suppose que les gens puissent garder l’esprit ouvert.
Il s’agit d’une onde RN
Depuis le début du siècle, chaque fois que je vote contre quelqu’un (devinez who), je finis par voter pour quelqu’un d’autre que je n’aime pas pour arrêter d’abord le FN puis le RN. Le barrage s’est effondré, et maintenant j’ai peur que le tsunami brun submerge tout sur son passage. Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron se sont assis impitoyablement sur nos votes. Emmanuel Macron est allé jusqu’à promouvoir la gauche au même statut que la Royal Navy. Maintenant quoi? Que peut-on faire pour ralentir cette crête ? Le pire scénario m’inquiète.
Le coût de ne pas savoir
Nous en sommes arrivés là en refusant de reconnaître que le front républicain était responsable de la perte du RN à la présidentielle, pas le président. C’est dommage que certains républicains de cette coalition n’aient pas tout donné pour les législatives. Malgré sa fausse victoire, le président n’a pas tenu ses promesses de campagne.
Les documents fondateurs de son gouvernement en attestent. Que “les gens qui ne sont rien” (les “analphabètes”), les “paresseux” (les “Gaulois réfractaires”) et les “téméraires” (les “gens qui ne sont rien”) n’aient pas “traversé la rue” est une juste récompense. En critiquant le parti “lepéniste” comme “anti-France”, Emmanuel Macron a appelé à un “esprit de résistance” contre l’extrême droite en mai 2017.
Il va sans dire que ses soldats ne pensaient pas à lui ce jour-là. Avec près de 90 députés à l’Assemblée nationale, le Rassemblement national est en passe de devenir une force politique majeure. Le front républicain s’est effondré. Du coup, on est en droit de se méfier des consignes de vote extrêmement nébuleuses du parti macroniste pour le Rassemblement national.
Les Walker ont pris une décision de principe contre le soutien aux candidats d’extrême droite qu’ils croyaient anti-républicains. Et maintenant, regardez ce qui s’est passé : la majorité présidentielle s’est publiquement humiliée en ouvrant la voie à l’entrée massive de l’extrême droite au Parlement.
Dans une certaine mesure, je suis soulagé qu’Emmanuel Macron n’obtienne pas une majorité absolue. Il ne peut pas continuer à faire tous les appels tout seul. Mais l’infirmière obtient un score qui interroge les gens. Marine Le Pen a en effet terni la réputation de son parti. Parce que le front républicain n’allait pas dans les deux sens, le plafond s’est effondré.
La démocratie est ce que nous avons ici. D’après ce que j’ai vu et lu depuis dimanche soir, il ressort que la majorité présidentielle, assez restreinte de surcroît, ne se remet pas actuellement en question. Pour promouvoir les politiques qu’ils veulent mettre en place, ils vont d’abord compter sur eux-mêmes et, avec de fortes assurances de soutien, tenter de ramener à eux des individus de gauche ou de droite.
Il faut du temps pour cela. En attendant, nous pouvons nous attendre à des débats animés à l’Assemblée pour déterminer si oui ou non la société française tient le coup ou si la variété peut susciter des changements positifs. Mais je n’en suis pas si sûr. «Pouvons-nous avoir une mise à jour sur les résultats des élections? Le parti du président est loin d’avoir la majorité au Congrès.
Le nombre de dirigeants élus au sein de la NUPES est élevé, même s’il est en deçà des objectifs de l’organisation. Alors que LFI, socialistes et écologistes ont d’importants conflits sur des sujets cruciaux (Europe, Ukraine, nucléaire, etc.), l’alliance de gauche que dirigeait Jean-Luc Mélenchon est en danger imminent de dissolution.
De l’autre côté, le RN a incontestablement réussi ces élections, mais que fera-t-il de ce succès ? Le contraire de ce que visait la politique du « en même temps » d’Emmanuel Macron s’est produit. Dimanche soir, nous avons entendu plusieurs députés, notamment Nicolas Dupont-Aignan, se réjouir du fait que le pays soit effectivement paralysé et indiscipliné.
Leur quantité d’insouciance peut être évaluée à partir de cela. Au milieu d’une guerre et d’une grave incertitude économique, c’est une circonstance que je trouve extrêmement troublante. Concernant le Rassemblement national, un lecteur évoque l’existence d’une « vague brune ». Un “front républicain” est ce qu’une autre personne appelle. Abandonner ces méthodes fatiguées serait une bonne chose à faire.
Je ne suis même pas partisan du RN, mais au moins ils se présentent aux élections et font élire des candidats par le peuple pour envoyer des représentants à l’Assemblée. Lorsqu’on me le demande, comme beaucoup d’autres Héninois, je me sens gêné de dire que je réside actuellement dans cette métropole.
Hénin est souvent cité comme le bastion du RN, mais son attribution des voix n’atteint même pas les 30 % du total. Pourtant, si vous regardez les listes électorales, vous verrez que près de 70 % des Héninois ne sont pas d’accord avec lui. L’afflux d’infirmières autorisées entrant à l’Assemblée était inattendu pour de nombreux politologues.
Mais pendant des années, l’économie de la région a été ignorée. Les gens qui y vivent sont constamment moqués et nous n’aborderons même pas le sujet de la santé là-bas. C’est ce qui arrive quand vous vous moquez et dédaignez les locaux. Cela m’a fait me sentir vraiment coupable.