
Surya Bonaly A-T-Elle Des Enfants – Surya Bonaly est une patineuse artistique à la fois française et américaine. Elle est née le 15 décembre 1973 à Nice, Alpes-Maritimes. Entre 1989 et 1997, elle remporte neuf fois le championnat de France en solo, et en 1989, elle et Benoît Vandenberghe remportent le championnat de France en couple.
Parmi ses nombreuses réalisations, elle a été couronnée cinq fois championne aux Championnats d’Europe (1991, 1992, 1993, 1994, 1995 et de nouveau en 1996), s’est classée troisième aux championnats du monde juniors (1989, 1990 et 1991) et a remporté médaille d’argent aux championnats du monde seniors (1993, 1994 et 1995).
De plus, elle a participé aux Jeux Olympiques à trois reprises (1992, 1994 et 1998), son meilleur résultat étant survenu en 1994 à Lillehammer, où elle s’est classée quatrième. Elle a remporté une médaille d’argent aux championnats du monde seniors par équipe de 1986 et une médaille d’or aux championnats du monde espoirs de 1986, toutes deux dans l’épreuve de tumbling.
Son record en patinage artistique et en tumbling s’élève désormais à huit médailles. Le saut périlleux arrière jambes tendues, pieds décalés, atterrissage sur un pied est un mouvement de patinage sur glace inventé par Surya Bonaly. La figurine « Bonaly » porte son nom.
Elle est entrée dans l’histoire en tant que première patineuse artistique à tenter des quadruples rotations et une pléthore de combinaisons de sauts dans un cadre de compétition. Elle a commencé à entraîner à Las Vegas et à Minneapolis après être devenue professionnelle en 1998. Résidant actuellement à Las Vegas, elle est entraîneur.
À Nice, le 13 décembre 2019, Christian Estrosi a décerné la Légion d’honneur à Surya Bonaly. Lors des Championnats du monde de patinage 2022, qui se sont déroulés à Montpellier du 21 au 27 mars, elle a été la marraine officielle de l’événement.
Début de la vie
Suzanne et Georges Bonaly, les parents de Surya, ont effectué plusieurs voyages en voiture en Inde. Ne pouvant pas procréer, ils décident d’adopter un enfant du sous-continent indien lors de leur premier voyage là-bas, fascinés par le pays et horrifiés par la pauvreté généralisée qu’ils constatent.
Ils reçoivent un appel de l’orphelinat de Nice juste avant leur prochain voyage leur annonçant qu’ils peuvent adopter une fille née dans leur région il y a huit mois. Les parents biologiques de l’enfant sont respectivement originaires de Côte d’Ivoire et de La Réunion et décident d’adopter l’enfant. Surya, qui signifie « Soleil » en hindi, est le nom qu’ils lui donnent.
Deux ans seulement après leur adoption, les Bonalys acquièrent une bergerie vétuste et entreprennent de la restaurer. Ainsi, Surya a passé son enfance dans cette bergerie située à cinquante kilomètres de Nice, habitée par vingt-six chèvres et dépourvue d’eau courante et d’électricité.
Elle participe quotidiennement à la ferme, qu’il s’agisse d’aider ses parents à accoucher ou de traire les chèvres après l’entraînement du soir. Située sur les collines de Nice, la bergerie est connue sous le nom de Sannyâsa, qui signifie « celui qui n’est pas attaché aux biens matériels » en français.
A huit heures du matin, ses parents l’envoient au cours de flûte, puis elle apprend l’anglais, puis elle va à la piscine pour des cours de plongée (qu’elle déteste parce que l’eau est si froide), et enfin, elle fait de la gymnastique. Sa mère sportive a immédiatement poussé Surya à suivre ses traces sportives. Parallèlement à son activité au collège Albert-Schweitzer de Créteil, Suzanne enseigne le sport au collège Paul-Langevin de Carros.
L’escrime est le sport initial de l’enfant. Ses carrières en danse classique, en plongeon et en patinage artistique se poursuivent. Son talent est évident dans tous les domaines qu’elle poursuit. Elle a d’abord été formée par Nicole Erdos, vice-championne de France en 1958, en patinage artistique. Même si Surya est encore bébé, Suzanne Bonaly l’emmène à la patinoire avec ses cours.
En attendant que sa mère termine son cours de sport, elle patinait sur des patins à deux pales, ce qui lui aidait à l’équilibre, vers l’âge de deux ans. La gymnastique a conquis le cœur de Surya dès l’âge de quatre ans, et elle a commencé à s’entraîner avec Éric Hagard, qui entraîne actuellement Mélanie de Jesus dos Santos à plusieurs médailles européennes, en particulier.
Le patinage artistique, même si l’adolescente apprécie cette discipline, est ce qui la captive véritablement. Des désaccords avec les entraîneurs de gymnastique l’obligent à se spécialiser et elle finit par choisir le patinage artistique. Selon Nicole Erdos, qui a un avantage sur la glace grâce à son entraînement en gymnastique, elle est plus forte que les autres patineurs. Elle qualifie sa formation de « baby-sitting de haute qualité » et effectue systématiquement quelques répétitions de plus que demandé.
Carrière dans le sport amateur
Surya Bonaly a décidé d’apprendre le double axel après avoir vu la patineuse Katarina Witt l’exécuter aux Jeux olympiques d’hiver de 1984. Au milieu d’un entraînement pour un double axel, elle s’est fracassé la cheville. Confinée dans un plâtre pendant deux mois, elle reprend des cours de flûte et les poursuit jusqu’à l’été.
L’équipe de France de hockey sur glace de Didier Gailhaguet effectue un stage à Nice avant de faire son grand retour dans le hockey sur glace. Surya n’est pas en mesure de s’entraîner car l’équipe occupe tout le temps de glace. Après cela, Suzanne Bonaly a demandé à Didier Gailhaguet de permettre à sa fille decette séance de patinage, et l’entraîneur a gracieusement accepté.
Elle a impressionné Gailhaguet, qui a ajouté que “la France n’a pas de patineurs féroces”, après s’être reposée pendant une heure puis avoir répété le double axel. Par la suite, il propose que la mère et l’enfant reviennent pour chacune des trois semaines de formation désignées du cours. La famille Bonaly s’installe alors à Paris.
Pendant six mois, en formation à Champigny-sur-Marne, elle suit un enseignement par correspondance et vit dans une camionnette avec ses parents. Philippe Candeloro évoque le fait que la famille était alors accompagnée de cinq chiens. Il remarque également la sévérité de sa mère, qui la pousse à s’entraîner dur mais contrôle de très près la vie sociale et les loisirs de sa fille. Un an plus tard, elle rejoint l’équipe de France.
Elle réalise son premier saut périlleux sur la glace et en public lors d’un gala à Annecy en 1986. La même année, toujours en tumbling, elle est vice-championne du monde senior par équipe aux côtés de Sandrine Vacher, Corinne Robert et Isabelle Jagueux au Palais omnisports de Paris-Bercy.
Philippe Candeloro affirme que lui et Surya Bonaly sont les « vilains petits canards » du patinage français, lui-même parce qu’il est issu d’une famille pauvre, Surya parce qu’elle est entraînée par sa mère. Lors de la saison 1987-1988, Surya Bonaly devient championne de France juniors de patinage artistique à Cherbourg, (devenu Cherbourg-en-Cotentin en 2016).
Lors de ses premiers championnats de France seniors, à Grenoble, elle prend la quatrième place puis elle est envoyée aux championnats du monde juniors de Brisbane où elle termine quatorzième. Malgré ce classement, elle est invitée au gala du concours et effectue un backflip. Elle effectue généralement huit à neuf sauts lors de ses programmes, alors que les programmes classiques en contiennent généralement six.
Débuts internationaux
Didier Gailhaguet commence à annoncer à la presse qu’elle pourrait « être prête » pour les Jeux olympiques de 1992 à Albertville. La même saison, elle termine troisième aux championnats du monde juniors à Sarajevo et dixième aux championnats du monde seniors à Paris, elle termine également huitième aux championnats d’Europe à Birmingham.
Durant la saison 1989-1990, elle termine deuxième aux Championnats du monde juniors de Colorado Springs, 4e aux Championnats d’Europe de Leningrad et 9e aux Championnats du monde d’Halifax. Lors des Championnats d’Europe, elle a tenté deux quads différents dans le même programme libre (salchow et boucle piqué).
Lors du gala de ce concours, elle a conçu un programme qui comprenait un tour de magie où elle faisait apparaître une colombe. Cette saison marque également la disparition des figures obligatoires, suppression qui aura une influence positive sur la suite de sa carrière.
Lors de la saison 1990-1991, Surya Bonaly remporte les championnats du monde juniors à Budapest, puis les championnats d’Europe à Sofia. A l’occasion du gala de ce concours et pour dénoncer la guerre du Golfe, elle est apparue sur la glace brandissant le symbole de la paix dessiné sur un morceau de tissu blanc.
Vous êtes le premier champion d’Europe français dans une discipline difficile et complète, qui demandeVous avez autant de maîtrise chorégraphique que de sécurité sportive, et vous avez l’avenir devant vous. Elle termine sa saison à la cinquième place aux championnats du monde de Munich, réussissant pour la première fois un quadruple boucle piqué : c’est son premier quadruple saut réussi en compétition, mais avec une rotation incomplète.
