Sophie Parlier – La chaîne française France 2 diffusera le film “Mise à nu” le mercredi 20 mars. Ce dernier décrit comment une dame qui avait été la cible de “revenge porn” a fini par tirer sur son ex-petit ami. Une sombre affaire basée sur des faits réels. Ce soir, France 2 mettra l’accent sur la cybercriminalité.
En première partie, la chaîne diffusera le téléfilm Mise à nu, réalisé par Didier Bivel, et en seconde partie, un numéro inédit d’Infrarouge sera consacré à ce sujet. Sophie Parlier (Julie De Bona) est la protagoniste, et c’est une femme apparemment ordinaire qui finit en prison. Son délit a été de tirer sur Vincent Marsac (Julien Boisselier), l’homme responsable de la mise en ligne de vidéos pornographiques d’elle.
Le film complet montrera comment cette personne est devenue la proie du “revenge porn”, ou pornodivulgation comme on l’appelle en français. Y a-t-il un complot, cependant?Malheureusement, la réponse est “oui”. La véritable victime de cette histoire tragique est un cogérant de restaurant né le 3 novembre 1980 à Poitiers. Elle a discuté de ce qui s’est passé et de ce qui l’a incitée à agir dans le documentaire Ennemi Intime. Celui qui a quitté la France pour recommencer dit: “Je voulais juste qu’il arrête de me détruire la vie”.
Sophie Parlier vivait un cauchemar
Sophie Parlier est l’une des nombreuses à rejeter le terme “revenge porn” après avoir été victime de violences. Habituellement, la victime n’a rien fait de mal et traverse innocemment l’enfer. Selon elle, la personne qui a publié ses photos privées en ligne était son petit ami de longue date. J’étais gêné et j’ai voulu m’éloigner de lui une fois qu’il a commencé à utiliser des images et des films pour me faire chanter.
C’est pourquoi je suis restée, raconte-t-elle. Cependant, le bourreau a été particulièrement dur avec Sophie Parlier après qu’elle ait pris la décision de se séparer. Il avait inséré des photos pornographiques ou nues de moi dans l’album photo. Elle dit: “Je me souviens avec effroi qu’il a envoyé des demandes d’amis à mes proches et à mes parents”.
Il l’a même soumise à des concours ou l’a mise sur des sites de rencontres. La situation de cette jeune femme est devenue intolérable au point qu’elle risque de faire quelque chose qu’elle regrettera à jamais. Mise à nu, une fiction cinglante propulsée par la superbe Julie de Bona, est diffusée en avant-première sur France 2 le 30 mars.
Le personnage de Sophie Parlier, interprété par l’actrice, est décrit comme “une femme qui est bien dans sa vie” par le actrice. Dans cette scène, incarnée par le grand Julien Boisselier, une femme heureuse pense que sa romance grandissante avec un nouveau libraire débouchera sur une douce histoire d’amour, mais elle se trompe. Dans tout autre cas, c’est. Et cet individu, qui semble bien autrement, se vengera d’eux en mettant en ligne des films de leurs méfaits commis à son insu.
Mise à nu est-il basé sur des événements réels?
On se demande tous si Mise à nu est basé sur une histoire vraie quand on la regarde. Le téléfilm n’est pas basé sur des événements réels, mais il s’en inspire. Julie de Bona raconte: Une femme nous a aidés en se confiant sur ses aveux pornographiques. Elle soutient que c’est de la fiction malgré le fait qu’elle nous a inspiré des scénarios et des situations spécifiques.
Afin de sauvegarder cette dame, je ne révélerai pas ce qui est réel parmi les nombreux éléments fantastiques qui existent. En raison de son éloignement, je ne l’ai pas encore rencontrée. Elle s’est enfuie et a commencé une nouvelle vie, mais pas avant que nous ayons eu une longue conversation téléphonique.
Nos conversations m’ont aidé à entrer dans le personnage, et même si je ne révélerai jamais les détails de ce qu’elle a partagé avec moi, je dirai qu’ils étaient incroyablement personnels. Beaucoup de femmes peuvent s’identifier à l’histoire de Sophie Parlier si elle est effectivement basée sur le témoignage d’une victime de revenge porn.
Selon Julie de Bona (qui est encore extrêmement proche de Michèle Bernier), “l’association dont on parle dans Mise à nu, Cybhar’so, existe vraiment”. La version télévisée d’une femme que j’ai rencontrée a dit que sa plus jeune victime avait sept ans et que la plus âgée avait soixante-dix ans.
Et ces individus sont entièrement anéantis. Elle se répand comme une traînée de poudre et la violence est stupéfiante. Selon Julie de Bona, cette fiction montre à quel point il est désormais facile pour quelqu’un d’ôter la vie à quelqu’un tout en restant anonyme derrière un ordinateur. Il est donc nécessaire que le sujet soit mis au jour pour que les gens soient conscients que ce mal n’est pas toléré.
Le réseautage social est un “nouveau mal” auquel la plupart d’entre nous n’ont été exposés qu’au cours de la dernière décennie. Sophie Parlier, mère de deux enfants, tombe sous le charme de Vincent Marsac, un séduisant libraire qui a ouvert boutique en face du restaurant de son mari Mario, Le Bistrot des Dames, après avoir été séparé de lui pendant six mois.
Elle décide de mettre fin à sa relation avec l’homme obsessionnel et exigeant après quatre mois de fréquentation. Marsac prend sa revanche romantique en se faisant passer pour son ex-petite amie sur Facebook et en envoyant une vidéo d’une de leurs séances de maquillage à tous ses amis.
Surtout ne pas lui dicter chaque geste ou refusionner pour se fier à son récit romantique de sa rencontre avec la nouvelle librairie de la ville (un superbe Julien Boisselier). Mais elle pourrait passer le reste de sa vie derrière les barreaux parce qu’elle est tombée amoureuse d’un homme aussi malade que diabolique.
C’est là que la fiction porno revenge Mise à nu, basée sur des faits réels, prend son envol. Julie de Bona, qui a révélé si elle avait été adoubée pour les scènes intimes ou non, a été sans faute tout au long de son rôle de la voisine prise dans une spirale infernale dont personne n’est à l’abri dans Les Combattantes, la série très attendue de TF1.
Le téléfilm met l’accent sur la facilité avec laquelle quelqu’un se cachant derrière un ordinateur pourrait nuire irrémédiablement à une autre personne en quelques clics de souris. Selon Cybhar’so, une vraie personne qui travaille pour l’organisation dont nous parlons, la victime la plus âgée qu’elle a rencontrée était dans la soixantaine, tandis que la plus jeune n’avait que sept ans.
Depuis vingt ans, je travaille comme actrice. Au début, je cherchais à ressentir des émotions à travers les personnages que je créais. Je veux ajouter une profondeur supplémentaire à mon travail aujourd’hui en m’immergeant dedans. Cependant, je ne me considère pas comme un porte-parole.
Je fais de la place aux victimes, aux groupes et aux politiciens dont c’est la responsabilité. Je ne pouvais pas rendre justice à leur douleur ou à leur lutte avec mes mots. Je ne suis qu’un traducteur qui transmet des sentiments. Pour la facilité, pour la douleur, pourtant je me tordais quand même. C’était un défi, mais il fallait le surmonter pour le bien du récit. Encore une fois, le réalisateur a montré beaucoup d’attention et de respect pour mes souhaits en confirmant avec moi les plans et les positions avant le début du tournage.