
Solène Chalvon-Fioriti Parents – La romancière française Solène Chalvon-Fioriti est également une éminente journaliste et écrivaine indépendante. Documentariste et auteure dont l’œuvre comprend l’Afghanistan : située en territoire taliban, elle a sorti son livre en 2022. Un conte d’Afghanistan sur une femme qui s’est réveillée.
Histoire personnelle
En tant que journaliste, Solène Chalvon-Fioriti s’est rendue pour la première fois à Kaboul, en Afghanistan, en 2011. Un réseau féministe clandestin appelé Pill Force l’y a rencontrée ; ils distribuent des pilules abortives sur les campus universitaires et dans les zones rurales d’Afghanistan. Dans son autobiographie The Woman Who Woke Up, sortie en 2022, elle raconte son incident et son amitié avec Layle, une étudiante afghane.
Elle rejoint les médias et travaille comme reporter pendant deux ans, notamment pour le journal Libération. Après avoir quitté l’Europe, elle s’est rendue en Afrique pour rendre compte de la situation post-électorale en Côte d’Ivoire, de la propagation du virus Ebola et de la croissance des sectes à Madagascar. Le Pakistan est devenu le domicile permanent de Solène Chalvon-Fioriti en 2018.
puis débute sa carrière comme journaliste pour des publications comme Libération et Revue XXI, puis devient correspondante pour plusieurs radios françaises, dont Arte, France 2, France 2 et France 5. Son travail marquant est l’automne 2021. Revue XXI rapporte Soldats du blasphème au Pakistan.
Création et réalisation de films documentaires
Margaux Benn, journaliste franco-canadienne, et Solène Chalvon-Fioriti ont été co-réalisatrices en 2021. Afghanistan : vivre dans la nation talibane est un documentaire qui donne un aperçu de la vie de ceux qui vivent sous le régime taliban.
Le film a été nominé au prix Bayeux des correspondants de guerre, diffusé sur Arte et France 2 et a obtenu l’Étoile de la Scam. Il fut également finaliste pour la médaille Albert-Londres. Elle a documenté le confinement psychologique et physique des femmes afghanes vivant sous le régime taliban dans son film Afghan Women de 2023.
France 5 diffuse le film. La même année, elle co-réalise avec Margaux Benn le documentaire Comme tu es belle. Atteignez l’âge de vingt ans dans une nation talibane. Durant quinze mois, nous suivons Sofia et Niguina, deux jeunes femmes qui dirigent un institut de beauté en Afghanistan, lors de la mise en place par les talibans d’une nouvelle réglementation plus stricte. Tu es très magnifique commencera à être diffusé sur LCP-AN en mars 2023.
Histoire d’une femme afghane qui s’est réveillée
La femme qui s’est réveillée : une histoire afghane 1 de Solène Chalvon-Fioriti est publiée chez Flammarion en mars 2022. Layle était une étudiante afghane et membre de Pill Force dont le frère l’assassinerait plus tard. Dans son récit autobiographique, elle revient sur son arrivée en Afghanistan en 2011 et leur rencontre.
Des pilules abortives ont été fournies aux femmes en Afghanistan par la Pill Force. Diffusé dimanche dernier sur France 5, le documentaire “Afghanes” relate les conditions de vie déplorables endurées par les femmes afghanes. Solène Chalvon-Fioriti, la réalisatrice, a répondu aux questions envoyées par franceinfo.
Les Nations Unies ont désigné l’Afghanistan comme « le pays le plus répressif » de la planète à l’égard des femmes depuis que les talibans en ont repris le contrôle. Leurs droits diminuent progressivement de jour en jour. Solène Chalvon-Fioriti donne la parole à quatre générations de femmes dans le documentaire Afghanes, qui sera diffusé sur France 5 dimanche 12 mars.
La journaliste, qui vit depuis longtemps en Afghanistan, revient pour franceinfo sur le vécu quotidien des femmes afghanes. “Vivre au pays des talibans” a été diffusé sur Arte et France 24 et “Afghanes” sur France 5, tous deux réalisés par Solène Chalvon-Fioriti. Elle était une ancienne correspondante afghane qui a contribué à l’article « Soldats du blasphème au Pakistan » de la Revue XXI dans le numéro d’automne 2021 du magazine.
Autre lauréate du prix Albert-Londres 2023, Solène Chalvon-Fioriti. Elle a écrit trois rapports sur la condition des femmes en Afghanistan, dont « Afghanes », et elle est également romancière, grand reporter et journaliste indépendante. Comme l’explique Solène Chalvon-Fioriti, les violations des droits humains contre les femmes et les filles se sont multipliées depuis la reprise du pouvoir par les talibans fin août 2021.
La politique et la vie publique du pays étaient interdites aux femmes. Le droit des filles à rester à l’école au-delà de la sixième année a été restreint. Ils doivent rester à l’intérieur et se couvrir le visage lorsqu’ils sortent.
Des situations qui mettent à l’épreuve
C’est ce combat que souligne Solène Chalvon-Fioriti, le combat de ces femmes fortes et dignes. Nous avons été particulièrement intéressés par plusieurs passages de son rapport. Lorsque cette petite fille atteindra la puberté, elle épousera l’homme qui lui a promis lorsqu’elle avait neuf ans. Cette jeune fille de 19 ans qui a échappé à un mariage arrangé alors qu’elle était défoncée nous traverse également l’esprit.
Le journaliste floute les photos de propagande montrant une petite fille les épaules enfouies tandis que des hommes lui lancent des pierres. En raison des visuels intolérables, Solène Chalvon-Fioriti s’est empressée dea décidé de conserver uniquement la piste audio. Un paysage afghan impressionnant émerge, renforçant le sentiment de tragédie et de brutalité. Pour donner la parole à ces dames, Solène Chalvon-Fioriti leur donne le micro.
Mais aussi pour démontrer la chance que nous avons d’être des femmes dans un pays comme la France, où nous jouissons d’une totale liberté. Autant elle captive, autant l’histoire terrifie. Celui d’un groupe clandestin de femmes afghanes qui vendent des médicaments contre les naissances et l’avortement.
La première scène est étrange : un nouveau journaliste ne sait plus quoi écrire pour la série d’été “Mes belles vacances à Kaboul” que publie Charlie Hebdo. Puis, elle a trouvé un groupe d’étudiants terrifiés dans les toilettes de la faculté de droit de la capitale afghane ; l’une d’entre elles avait tenté d’avorter et saignait à mort. Parce que sa famille pourrait l’assassiner s’ils l’apprenaient, elle ne peut pas risquer d’appeler à l’aide.
C’est vers une clinique gérée par une ONG que la Française conduit le groupe ; c’est mis en scène pour ressembler à une fausse couche. La vie de la jeune femme est épargnée et son identité reste cachée. Malgré leurs soupçons initiaux, les femmes afghanes finissent par s’habituer à cet inconnu innocent, originaire d’un endroit où le féminisme a une connotation très différente de celle de cette région patriarcale et traditionnelle.
Aussi ridicule que cela puisse paraître, « Sol » revendique son appartenance à « Rox », une organisation clandestine qui honore une sultane ottomane et cherche à destituer les hommes riches de leurs trônes légitimes.
(En attendant, il s’agit surtout d’un petit groupe de copains en difficulté financière qui se retrouvent autour d’un apéritif à Paris et parlent de vacances en Turquie.) Les membres de la “Pill Force” risquent leur vie pour empêcher les étudiantes de tomber enceintes contre leur gré ou pour empêcher les jeunes dames d’avoir des bébés qui pourraient être mortels.
Un premier ouvrage autobiographique
“Sol” intègre soigneusement la “Pill Force” au fil du temps. Lors de sorties ultérieures à la campagne, les amis se disputèrent, furent furieux, s’excusèrent et finirent par se rapprocher. Au cours d’une décennie, nous suivons la narratrice et ses amis alors qu’ils naviguent entre l’idéologie, la carrière et la croissance personnelle.
Un fil conducteur récurrent est Layle, le leader condamné par le destin. Elle est farouchement indépendante et rejette farouchement le récit de victime qu’elle croit que les « féministes blanches » tentent de lui imposer. Des articles comme The Woman Who Woke Up sont assez inhabituels.
L’auteur utilise avec habileté et sensibilité ses expériences personnelles en Afghanistan, qui ont commencé en 2011, ainsi que son passage dans la « Pill Force », pour donner la parole à ceux qui ne sont pas entendus : les femmes d’Afghanistan qui ne sont ni trop pauvres pour participer à des événements émotionnels. humanitaires ni trop riches pour fuir le sort de leur pays en s’exilant.
Les femmes qui composent la « Pill Force » sont des femmes fortes et indépendantes qui valorisent autant la tradition que l’indépendance. Certains sont des conservateurs issus des zones rurales, tandis que d’autres sont communistes. Quand le sang éclate, il tue tous les rêves sans pitié.
Dans son premier roman autobiographique, Solène Chalvon-Fioriti, d’origine afghane, dresse un tableau d’une décennie en Afghanistan, rempli d’anecdotes historiques, de poèmes écrits par des Pachtounes, et de ses propres expériences ainsi que celles d’un groupe d’Afghans courageux et privés de leurs droits – un des gens à qui l’Occident a eu l’audace de promettre tant de choses avant de les trahir.
Compte tenu de la récente résurgence des forces talibanes radicales dans le pays, The Woman Who Woke Up est une lecture essentielle. Lors de l’événement de solidarité Afghanes de France à Damigny, près d’Alençon, le samedi 27 mai 2023, la journaliste de renom Solène Chalvon-Fioriti témoignera.
Elle parlera au nom des femmes réduites au silence de cette nation. Lors de la manifestation de solidarité Afghanes de France à Damigny, près d’Alençon, le samedi 27 mai 2023, la grande reporter Solène Chalvon-Fioriti, 35 ans, témoignera. Solène Chalvon-Fioriti, primée pour son article “Afghanistan : vivre dans un pays taliban”, attribue le manque de résistance des forces afghanes à une importante “démoralisation” des troupes.
“Les talibans avaient l’audace des champions”, ont-ils réalisé. Alors que les dernières forces américaines doivent quitter l’Afghanistan le 11 septembre, les talibans progressent régulièrement dans le pays. Ils ont convoqué neuf des trente-quatre capitales provinciales dans la matinée du 11 août.
Pour son travail sur le conflit en Afghanistan, la journaliste Solène Chalvon-Fioriti a été nominée pour le prix Bayeux. Quiconque vit sur le territoire taliban pense qu’il existe « un sentiment de trahison absolue qui est tout à fait légitime » parmi la population locale. En ce qui concerne les femmes, le filtrage des données des districts qu’elles viennent de prendre n’est pas excellent.
Une fois de plus, il est évident qu’ils exhortent les femmes à rester à l’intérieur, à se couvrir de la burqa et à ne sortir qu’avec un parent de sexe masculin un chaperon masculin, si vous préférez. Pour le documentaire, nous sommes restés dans une province assez proche de Kaboul ; en conséquence, c’était la zone la plus « évoluée », mais c’était encore très conservateur et rigoureux.
Mais on ne peut nier qu’il y a certaines choses qui fonctionnent là-bas la justice, en l’occurrence et qu’elles fonctionnent mieux que dans les zones conquises par le gouvernement. Nous avons pu constater par nous-mêmes avec quelle rapidité la justice est rendue dans ce tribunal particulier. Moins de microgestionnaires et de greffes sont en place, et ils sont compris. Même aujourd’hui, l’écart entre les populations urbaines et rurales de l’Afghanistan reste important.
