Simone Veil Cause De Sa Mort – Elle était une icône du mouvement français visant à mettre fin à la discrimination à l’égard des femmes et était sur le point d’avoir 90 ans à son décès. L’ancienne ministre française de la Santé et membre de l’administration Valéry Giscard d’Estaing, Simone Veil, est décédée dans son appartement parisien le 30 juin après avoir été hospitalisée pour des problèmes respiratoires. Simone Jacob est le prénom sous lequel elle est née le 13 juillet 1927 à Nice ; sa famille est juive et originaire de Bionville-sur-Nied (Lorraine).
Dans ce cas, 78651
Simone, sa mère et sa sœur Snowy furent envoyées à Auschwitz-Birkenau le 13 avril 1944, et leur sœur Denise fut envoyée à Ravensbrück. Elle lutte contre l’enfer du camp de concentration et le désespoir de la mort de sa mère par la typhoïde. Lorsqu’elle fut finalement libérée en mai 1945, elle apprit que son père et son frère avaient été assassinés en Lituanie. Après avoir enduré des souffrances inimaginables, elle décide de devenir avocate, rencontre Antoine (son futur mari), et finit par abandonner sa carrière juridique pour se consacrer au droit.
De 1954 à 1964, elle a été chef de l’administration pénitentiaire et a fait de son mieux pour rendre les prisons plus hospitalières. Travailler à la direction des affaires civiles lui a ouvert les yeux sur l’écart entre les sexes. Après avoir été garde des Sceaux sous Jacques Chaban-Delmas, René Pleven est cette année-là (1969) conseiller technique au cabinet. En 1970, elle avait déjà tellement accompli que le Conseil supérieur de la magistrature la nomma secrétaire générale.
Elle a également innové en étant la première femme membre du conseil d’administration de l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française), poste qu’elle a occupé de 1972 à 1974. Elle a rejoint le cabinet de Jacques Chirac en 1974 et a été ministre de la Santé jusqu’en 1979. Le 26 novembre 1974, Simone Veil, alors ministre de la Santé, marquait l’histoire de la lutte pour les droits des femmes en présentant aux députés son projet de loi sur l’avortement.
La loi Veil, qui autorisait l’interruption de la FIV de la propre volonté de la femme, a été promulguée le 17 janvier 1975. De 1979 à 1982, Madame Veil a présidé le Parlement européen. Ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville d’Édouard Balladur de 1993 à 1995. Le Conseil constitutionnel l’a nommée pour 7 ans à compter de trois ans plus tard. Intronisé à l’Académie française en 2008.
Le 5 juillet 2017, la France a rendu un hommage national aux Invalides
Les drapeaux sur les bâtiments gouvernementaux européens flottent en berne. Le crêpe est utilisé pour embellir les drapeaux tricolores. L’ancienne ministre de la Santé et survivante de la Shoah a été inhumée au Panthéon aux côtés de son mari, comme l’a annoncé le président de la République Emmanuel Macron dans un discours poignant.
Antoine Veil, époux de Simone Veil, et eux-mêmes sont devenus membres du Panthéon le 1er juillet 2018. Ce jour-là, le 1er juillet 2018, de nombreux jeunes sont sortis un dimanche matin pour rendre hommage à Léon Zitrone alors que ses cercueils étaient transportés jusqu’à la rue Soufflot (accompagné de la Garde Républicaine) sous un tonnerre d’acclamations.
Devant plus d’un millier de personnes, les choristes ont chanté « Le Chant des marais », puis le président Emmanuel Macron a pris la parole en déclarant : « La décision d’inscrire Simone Veil au Panthéon n’était pas seulement la mienne ni celle de sa famille, mais celle de tous les Français.” “Elle, qui avait vécu l’expérience indescriptible de la sauvagerie et de l’arbitraire, savait que seuls le dialogue et l’harmonie entre les peuples empêcheraient Auschwitz de renaître sur le froid.
Simone Veil repose dans la crypte des héros de la Nation. L’enfant déporté d’Auschwitz représente la France, l’honneur, la grandeur, le courage et la dignité du pays face aux épreuves. La déportée, ministre de la santé et homme politique est décédée à l’âge de 89 ans. Simone Veil est décédée le 30 juin à l’âge de 89 ans, sa famille a partagé avec le monde. L’exil représente, à sa manière, trois des événements marquants du XXe siècle : l’Holocauste, la libération des femmes et le retour de l’optimisme en Europe.
Simone Veil est l’une des rares juives françaises à avoir survécu à la déportation à Auschwitz, symbole de la victoire du droit à l’avortement et figure centrale de la construction européenne ; elle a, parfois malgré elle, affronté les épreuves d’un siècle de grand désespoir et de grands espoirs.
Un tatouage sur le bras gauche avec un chiffre
Simone Veil, née Jacob le 13 juillet 1927 à Nice, aurait pu maintenir la question juive à un niveau purement culturel. Les Jacob sont en France depuis plusieurs siècles, mais ils résident actuellement dans une région extrêmement éloignée de toute synagogue. L’appartenance à la communauté juive était fortement revendiquée par mon père, non pas pour des raisons religieuses, mais culturelles, se souvient Simone Veil dans ses mémoires.
Parce qu’ils étaient le peuple du Livre, le peuple de la pensée et de l’écriture, croyait-il, le peuple juif continuerait d’être le peuple élu. L’architecte André Jacob a remporté le deuxième Grand Prix de Rome annuel. Sa fille préférée, Simone, est tle plus jeune de leurs quatre enfants, Denise, Milou (Madeleine) et Jean.
La France a constamment rappelé aux Jacob pendant la guerre qu’ils étaient différents parce qu’ils étaient juifs. Le père de Simone Veil était un vétéran de la Première Guerre mondiale dont la licence professionnelle fut révoquée du jour au lendemain en raison de sa religion et du « statut de juif » en 1940.
Les Allemands finirent par retrouver les Jacobs, qui avaient demandé asile à Nice, et les arrêtèrent trois ans plus tard. Le matin du 13 avril 1944, Simone, sa mère et sa sœur sont parquées dans des wagons à bestiaux qui s’arrêtent le long de la rampe d’Auschwitz-Birkenau (Pologne) en pleine nuit, deux jours et demi plus tard.
Une déportée raconte à Simone, alors âgée de 16 ans et demi, qu’elle peut éviter les chambres à gaz si elle fait semblant d’avoir 18 ans et se promène sur le quai avec les chiens. Le lendemain matin, Simone se réveille avec un numéro tatoué sur son bras gauche ; elle travaillera à l’allongement de la rampe d’atterrissage.
Puis, à quelques encablures d’Auschwitz-Birkenau, Simone, sa mère et sa sœur ont été amenées à effectuer des travaux de terrassement éreintants. Après avoir vécu neuf mois dans le camp, les 40 000 déportés entament la « marche de la mort » le 18 janvier 1945, lorsque les Allemands, craignant l’arrivée des troupes soviétiques, les rassemblent tous à l’intérieur du camp. Simone, sa mère et sa sœur ont parcouru 70 kilomètres dans la neige et le froid glacial pour atteindre le camp de Mauthausen, d’où elles ont été déportées vers Bergen-Belsen dans un wagon exigu.
Réflexions sur l’Holocauste
La mère de Simone Veil décède du typhus à Bergen-Belsen, tandis que son père et son frère Jean sont déportés avant la fin de la guerre. Simone Veil n’a su comment ses deux oncles étaient morts qu’en 1978, lorsque le ministre de la Santé a rencontré par hasard Serge Klarsfeld. J’avais récemment publié un livre documentant l’identité des 76 000 Juifs français déportés pendant la Seconde Guerre mondiale, intitulé Mémorial de la Déportation des Juifs de France.
Je lui ai informé que son père et son frère avaient fui la France à bord du convoi 73 le jour même de notre rencontre au ministère de la Santé. C’est à Kaunas, en Lituanie, que le conflit s’est séparé, certains des déportés se rendant à Tallinn, en Estonie. Il y avait 878 soldats dans ce convoi, mais seulement 23 s’en sont sortis vivants. La mort prématurée des parents et du frère de Simone Veil reste un mystère.
Comme beaucoup d’autres survivants de la Shoah, Simone Veil n’a jamais tenté de minimiser l’importance du temps qu’elle a passé à Auschwitz-Birkenau. Sa déclaration de 2009 : « J’ai le sentiment que le jour de ma mort, c’est à la Shoah que je penserai » reflétait cette préoccupation.
Elle ne retirera jamais le numéro 78651 de son bras gauche, contrairement à plusieurs déportés. Son fils Pierre-François précise : « Certains survivants ont préféré tenter de tourner la page en effaçant le numéro que les nazis avaient tatoué sur leur bras, tandis que d’autres ont décidé de se confronter au « passé ». » Auschwitz.
Cela décrit parfaitement maman. Pendant les mois les plus chauds, elle se portait souvent sans manches, ce qui la rendait beaucoup plus visible qu’elle ne l’est maintenant. Simone Veil a consacré sa vie à perpétuer la conscience de la Shoah et de l’horreur qu’elle a engendrée. Elle accepte le poste de présidente d’honneur de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et réagit avec émotion au « geste de vérité » de Jacques Chirac en 1995, lorsqu’il reconnaît pour la première fois la participation de la France à la déportation des Juifs.
Cependant, la blessure n’a subi aucun changement. Serge Klarsfeld observe qu’« après la guerre, les survivants se sont rendu compte qu’ils avaient survécu à un événement exceptionnel : la tentative d’extermination d’un des peuples les plus anciens de l’histoire ». Cet énorme désastre a laissé plusieurs personnes définitivement écrasées. Certains y ont trouvé une formidable inspiration, justifiant leur vie comme un triomphe sur le nazisme parce qu’ils voulaient que leurs parents, décédés, soient satisfaits d’eux. L’une d’elles était sans conteste Simone Veil.
