Simone Rodan-Benzaquen Origine – Simone Rodan Benzaquen est directrice de l’AJC Europe depuis 2015 et de l’American Jewish Committee en France depuis 2010. Forte d’une formation en politique et militantisme français et européen, elle a récemment rejoint l’AJC. Elle a contribué à la création et a servi de secrétariat général du MedBridge Strategy Center, une organisation qui vise à améliorer les liens entre l’Europe et les partisans de la démocratie au Moyen-Orient ; elle a également conseillé François Zimeray, ambassadeur aux droits de l’homme.
Au cours de son mandat de secrétaire générale de MedBridge, elle a organisé plusieurs voyages de constitution de délégations pour plus de quatre cent cinquante législateurs d’Égypte, d’Israël, des territoires palestiniens et de Jordanie, et elle a entretenu des relations cordiales avec les ministres, les présidents et législateurs de plusieurs pays d’Europe et du Moyen-Orient.
Une organisation appelée Darfour a été organisée par Simone Rodan Benzaquen en 2006. Elle a aidé à coordonner la campagne européenne pour SOS Darfour et a cofondé le groupe avec d’autres. En 2007, elle a joué un rôle déterminant dans la coordination de la visite de Bernard-Henri Lévy dans les camps de réfugiés du Darfour au Tchad et, avec le Collectif Urgence Darfour, a créé une plateforme d’engagement signée par les principaux candidats à la présidentielle française.
La française Simone Rodan-Benzaquen est née en Allemagne. Elle est titulaire d’un Juris Doctor du King’s College de Londres, d’un MA en médias et communications de la LSE et d’un MAS en relations internationales de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris.
Biographie personnelle
Simone Rodan Benzaquen est la directrice du Comité juif américain en Europe. Les crises démocratiques, le populisme, l’extrémisme et l’islamisme en Europe font partie de ses domaines d’expertise, et elle est également une autorité en matière de racisme et d’antisémitisme dans le monde.
Simone Rodan-Benzaquen connaît bien la géopolitique et le conflit israélo-arabe. Elle est titulaire d’un master de recherche en relations internationales de Sciences Po, d’un master en médias et communications de la London School of Economics (LSE) et d’un diplôme en droit du King’s College de Londres.
Simone Rodan-Benzaquen est responsable des bureaux européens d’AJC à Sofia, Bruxelles, Prague, Rome, Paris et Berlin aux côtés de l’Europe centrale en tant que directrice générale d’AJC Europe. Avant de rejoindre l’AJC, elle était conseillère de François Zimeray, alors ambassadeur de France aux droits de l’homme au ministère des Affaires étrangères et européennes.
Parmi ses nombreuses réalisations, citons son rôle de secrétaire générale fondatrice du Medbridge Strategy Center, une organisation basée à Bruxelles et à Paris qui vise à forger des liens plus étroits entre les dirigeants politiques et de la société civile européens et les voix démocratiques au Moyen-Orient.
Rejointe par Bernard-Henri Lévy, penseur français, elle a contribué à la création de SOS Darfour et en a été la vice-présidente. Parallèlement à sa contribution régulière au Figaro, au Monde, à Libération et au Huffington Post (en français et en anglais), Rodan-Benzaquen est une invitée fréquente des journaux télévisés européens et américains.
Ses diplômes universitaires comprennent un Juris Doctor du King’s College, une maîtrise ès sciences en médias et communications de la London School of Economics et une maîtrise secondaire de Sciences Po. Elle parle bien quatre langues. Salah Hamouri, reconnu coupable de tentative d’assassinat par un tribunal israélien, a été accueilli avec un accueil très jubilatoire depuis son retour en France, selon le directeur de l’AJC Europe.
Elle affirme que les membres de l’extrême gauche contribuent à légitimer les actes de violence contre les Israéliens et, par conséquent, contre les Juifs. De nombreux députés de la France Insoumise ont accueilli en décembre dernier à l’aéroport de Paris le Franco-palestinien Salah Hamouri en héros, après son expulsion par Israël.
Le choix du langage utilisé par la députée Ersilia Soudais pour qualifier l’expulsion était plutôt troublant, c’est le moins qu’on puisse dire. Cette histoire ne surprend pas ceux qui suivent la situation israélo-palestinienne, surtout compte tenu de la manière dont elle a été rapportée en France. Ovadia Yossef, le célèbre rabbin sépharade d’Israël.
Bien qu’il le conteste, Hamouri serait associé au FPLP, un groupe que l’UE a qualifié de sous-groupe terroriste. Quelques jours plus tôt, le groupe communiste à l’Assemblée nationale avait accueilli Hamouri, après son accueil à l’aéroport. De plus, Rezé, Vitry, Carhaix et Gennevilliers en ont fait un citoyen d’honneur, et le maire EELV Grégory Doucet l’a invité à une table ronde sur les accords d’Oslo.
Au-delà des arguments autour de Hamouri, ces efforts reflètent sûrement les aspirations de personnalités politiques spécifiques à être considérées comme des exemples en matière de protection de leur propre version de la cause palestinienne, qu’ils exploitent pour leur propre bénéfice personnel.
Ces hommes politiques ont rompu avec certains groupes et une certaine démographie ; ils ont tendance à être socialistes ou sociaux-libéraux. Salah Hamouri n’a pas été le premier radical ou terroriste à devenir une figure légendaire dans plusieurs endroits. L’exemple de Marwan Barghouti est à cet égard particulièrement éloquent ; Les tribunaux israéliens l’ont condamné à cinq peines à perpétuité pour son rôle dans quatre attentats terroristes et la mort de citoyens israéliens.
Un citoyen d’honneur de Bezons était Majdi Ihrima Al-Rimawi, qui a été reconnu coupable pour son rôle dans l’assassinat de Rehavam Zeevi, le ministre israélien du Tourisme. Mais en février 2013, après que le tribunal administratif de Pontoise ait annulé cette distinction, le maire a reconnu les 4 500 Palestiniens condamnés et emprisonnés par la justice israélienne comme citoyens d’honneur symboliques.
Les représentants de la République dépassent leur rôle en faisant ainsi l’éloge des terroristes, en les qualifiant de « résistants », et en mettant en doute l’énormité, l’ampleur et la gravité des crimes perpétrés par ces derniers, malgré leur procès et leur condamnation. Appartenir à l’un ou l’autre camp de la cause palestinienne ou israélienne et discuter de la crise au Moyen-Orient sont deux bonnes choses à faire dans le contexte de la démocratie.
Cependant, il est inacceptable de cautionner ou de justifier des actes de terrorisme ou d’antisémitisme, d’utiliser la lutte palestinienne à ses propres fins et de faire de cette cause un prétexte pour soutenir indirectement le terrorisme, voire se mêler à ceux qui s’opposent à la République. .
Nous devons rejeter toute mesure susceptible d’envenimer davantage la situation, de réhabiliter les tueurs et de légitimer la violence contre les Israéliens et, par voie de conséquence, contre les Juifs. Forme structurellement établie d’antisémitisme associée au sentiment anti-israélien, l’antisémitisme violent est meurtrier en France depuis vingt ans. Avec Amedy Coulibaly, les frères Kouachi, Mohammed Merah et Mehdi Nemmouche, ces terroristes ont perpétré des atrocités à la fois horribles et intolérables.
Ainsi, lorsque nos élus succombent à la dépravation intellectuelle et morale, comment pouvons-nous croire que nos enfants seront capables de porter un bon jugement moral ou de comprendre l’idéologie terroriste ? Avec des dirigeants qui légitiment le sentiment anti-israélien, comment pouvons-nous empêcher la prochaine génération « d’importer le conflit » dans notre pays ?
En particulier, en adoptant la définition pratique de l’antisémitisme de l’Alliance pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), nos institutions tentent simultanément de combattre de nouveaux types d’antisémitisme, comme celui qui est associé au sentiment anti-israélien. . Il est difficile d’imaginer permettre aux dirigeants élus de la République de franchir la ligne et d’inciter aux pires impulsions en vue de gains électoraux au moment même où l’administration s’apprête à dévoiler sa nouvelle stratégie de lutte contre l’antisémitisme, le racisme et la discrimination.
Car, soyons honnêtes : la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et le terrorisme est minée par la perplexité morale qui résulte de la révision des conduites criminelles. Il faut une résistance sans faille au compromis et à la résurgence politique de l’extrémisme, notamment lorsqu’il émane de nos représentants en place, si nous voulons réussir à combattre ces fléaux et à protéger les principes républicains.
En l’absence de cela, les programmes, politiques et plans mis en œuvre manqueront sans aucun doute de substance. Un jeune Palestinien que j’ai rencontré en janvier 2006, alors que le Hamas remportait les élections législatives palestiniennes, m’a proposé une analyse qui m’est restée depuis : « Nous voulions l’autodétermination et la liberté, mais à Gaza, il n’obtient que l’islamisme et la terreur, et nous [en Cisjordanie] sommes confrontés à la corruption et à la dictature. »
Cela s’est produit il y a quinze ans et depuis lors, la situation à Gaza n’a fait qu’empirer. Le Hamas a installé une administration islamiste qui terrorise les résidents israéliens et opprime son propre peuple lors d’une tentative de coup d’État. Lorsqu’il s’agit de promouvoir la démocratie et la liberté, le président Abbas n’a pas répondu aux attentes.
Après la démission de Salam Fayyad de son poste de Premier ministre, Abbas a rétabli les pratiques de corruption, notamment la distribution de centaines de milliers de dollars aux familles de terroristes et l’inclusion de contenus violents et racistes dans les manuels scolaires palestiniens.
Entamant la seizième année de sa présidence de quatre ans, Abbas fait obstacle à toute tentative de transition démocratique. De nombreux étrangers supposent à tort que l’occupation israélienne est la seule cause du ressentiment et du défi des Palestiniens.
C’est pourquoi des centaines de Palestiniens ont afflué dans les rues de Ramallah et d’autres villes de Cisjordanie au cours des dernières semaines, notamment après l’assassinat du plus fervent critique du président, Nizar Banat. Abus, après son arrestation par les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne.