Riad Salamé Léa Salamé Lien De Parenté – Léa Salamé, parfois pointée du doigt pour être membre de l’aristocratie libanaise, est revenue sur ses racines socio-économiques dans Culture Médias après avoir été invitée à évoquer la soirée spéciale Liban de ce 1er octobre sur France 2. Le 1er octobre, la radio publique française et télévision consacrent leur programmation au Liban.
France 2 diffuse ce jeudi un immense événement caritatif, monté par le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf en réponse aux deux explosions dévastatrices qui ont frappé Beyrouth début août. L’argent servira à aider le pays à se reconstruire. Des artistes du calibre de Clara Luciani, Patrick Bruel, Sting et Mika se sont regroupés pour cette cause.
La soirée sera animée par les interactions de Léa Salamé avec des personnalités de la scène culturelle libanaise. Une intervieweuse de France Inter a profité de sa présence à Beyrouth pour approfondir son parcours et son identité en tant qu’invitée de Media Culture sur Europe 1 pour évoquer cette soirée exceptionnelle de France 2.
Léa Salamé est-elle une citoyenne libanaise privilégiée ?
Elle avait déjà mené une interview controversée avec Carlos Ghosn depuis sa ville natale en janvier de cette année. Un ancien PDG de Renault qui venait de fuir illégalement le Japon pour éviter des accusations de détournement de fonds, de dissimulation de revenus et d’abus de confiance avait été critiqué pour l’apparente connivence du journaliste, voire son adulation.
Léa Salamé a été critiquée sur les réseaux sociaux pour avoir prétendument favorisé un membre de l’élite libanaise. Je n’avais jamais vu Carlos Ghosn de ma vie, et on prétendait qu’il était un ami de ma famille. Une sale pute libanaise, c’est comme ça qu’on m’appelait. Elle a déclaré : « J’ai d’ailleurs versé quelques larmes tout au long de ça. pendre les élites. Et je sais que c’est difficile pour toi de répondre, mais je dois le faire. Votre ascendance vous place parmi la haute société libanaise. Comment chacun dans votre famille gère-t-il cette situation difficile ?
“Mon père l’a fait tout seul”
Léa Salamé s’était préparée à cette interrogation en disant : “Je vous rassure tout de suite. Mon père fait partie de l’élite libanaise, si vous voulez l’appeler ainsi, mais il y est arrivé tout seul.” La journaliste d’Europe 1 dit : « Il a été ministre de la culture, il vit en France. Oui, il a été ministre de la Culture, mais je crois que leur objectif est le transfert de pouvoir au sein des familles régnantes d’une génération à l’autre.
Mon père est tout le contraire. Philippe Vandel a poursuivi en s’enquérant de Riad Salamé, qui avait été gouverneur de la Banque du Liban pendant 27 ans. C’est vrai, mais ce ne sont pas mes affaires ! Il porte mon nom de famille, mais nous ne nous sommes jamais rencontrés et il ne m’a aucun lien de parenté. En revanche, il a des obligations. Que diable. “Je suis désolée, hein, mais pour une fois, tu aurais dû me demander avant, parce que ce n’est pas du tout ma famille”, a déclaré Léa Salamé avec une certaine agacement.
Les autorités britanniques et françaises enquêtent sur des allégations de blanchiment d’argent contre RIad Salamé, le puissant gouverneur de la Banque centrale du Liban (BDL) depuis 1993. Une enquête pour “blanchiment d’argent aggravé en lien avec un éventuel détournement de fonds au détriment de la Banque du Liban” a été ouverte en Suisse en janvier 2021, avec Salamé, son frère Raja, et son bras droit à la Banque du Liban, Marianne.Hoayek, une ancienne Miss Liban, comme suspects.
En 2002, le gouverneur de la BDL a signé un contrat avec la société de son frère basée aux îles Vierges britanniques, Forry Associates Ltd., pour externaliser la vente d’obligations libanaises. Depuis qu’elle a arbitré les différends entre Éric Zemmour et Nicolas Domenach sur i>Télé, la journaliste franco-libanaise Léa Salamé (née Hala Salamé en octobre 1979 à Beyrouth, selon l’annuaire Science Po, promotion 2002) est devenue une coqueluche des médias.
Elle vient de la classe supérieure libanaise et affiche sa philosophie libérale-libertaire, cosmopolite et mondialiste malgré sa personnalité médiatique de neutralité impartiale. Elle était à New York le 11 septembre 2001 pour l’attaque terroriste contre le World Trade Center et a été blessée dans l’incendie qui en a résulté. Elle utilisera sa nouvelle expertise dans les affaires internationales comme base d’un récit personnel élaboré (et souvent contradictoire).
Ses proches
Elle est née de Ghassan Salamé, professeur à Sciences Po et au Centre d’études et de recherches internationales de Paris, et de Mary Boghossian, une Arménienne d’Alep, en Syrie, issue d’une grande famille de diamantaires ayant des bureaux à Londres, Bruxelles, et Rio de Janeiro.
Ainsi, Léa Salamé est la petite-fille de Robert Boghossian. La famille Salamé, catholique grecque (Melkite), a fui le Liban pour la France en 1984, au début de la guerre civile dans le pays. Elle s’installe dans le 16e arrondissement de Paris avec sa famille à l’âge de cinq ans et devient citoyenne française en 1988.
Je comprends l’angoisse de traiter des questions identitaires. Je me sens connecté à ces idées. et les apparences. Je suis un fier mélange d’héritage libanais, arménien et français. Un contexte racial et culturel compliqué qui l’a amenée à se demander “pourquoi [elle] n’avait pas l’air française comme les autres, pourquoi [elle] n’avait pas les yeux bleus, et pourquoi [elle] n’était pas plus formatée pour la télévision” lorsqu’elle a débuté dans l’industrie de la télévision.
L’identification de Léa Salamé est un mystère. Ghassan Salamé, né au Liban en 1951, est titulaire d’un doctorat. en lettres, un doctorat en sciences politiques, et un DEA en droit. Puis, le 21 octobre 2010, La Croix l’a qualifié de “poisson pilote des élites émergentes” après son arrivée “à Paris, avec sa femme et ses enfants, après un détournement via Washington” également, mondialisé.
Il a fréquenté l’Université Saint-Joseph de Beyrouth de 1978 à 1985, l’Université Paris I de 1985 à 1987, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) de 1986 à 2004, et est aujourd’hui professeur à Sciences-Po. En tant que président du comité d’organisation du Sommet arabe en mars 2002 et du Sommet de la Francophonie en octobre 2002, il a été ministre de la Culture du Liban de 2000 à 2003.
De juin à octobre 2003, il a été la Mission des Nations Unies dans la région politique de Bagdad. conseiller, et de 2003 à 2006, il a été conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU. Outre l’Open Society Institute à New York, il siège aux conseils d’administration de l’International Crisis Group à Bruxelles, de l’International Peace Institute à New York, de la Bibliotheca Alexandrina à Alexandrie et de quelques autres ONG.
Le Fonds arabe pour les arts et la culture à Amman et le conseil consultatif du programme Alliance (qui relie l’Université de Columbia à Sciences-Po, Polytechnique et Paris 1) sont sous sa direction. Il est actuellement conseiller spécial de Kofi Annan (ancien secrétaire général de l’ONU).
Depuis septembre 2010, il est doyen de l’École des affaires internationales de Sciences Po Paris, qui est “financée par la Fondation MacArthur à hauteur de 80 000 $, où les cours sont dispensés en anglais et où la quasi-totalité des étudiants sont étrangers, car le programme vise à former les élites mondialisées des pays émergents », selon l’archiviste Emmanuel Ratier.
Foreign Policy, The Middle East Journal et Security Dialogue ne sont que quelques-unes des publications où vous pouvez trouver ses écrits. Ghassan Salamé est membre du club très fermé Le Siècle à Paris depuis 2001. Il a été désigné Représentant international de l’ONU pour la Libye en juin 2017, faisant de lui l’une des personnes chargées de réunifier un pays en miettes depuis la crise française de 2011. Intervention américaine contre Mouammar Kadhafi.
Sœur Louma Salamé de Léa Salamé a épousé l’énarque Quai d’Orsay et la Société des Cincinnati de France et le chef du groupe Plate-forme le comte Raphal de Montferrand (L’Orient du 18 juillet 2011). Platform est un regroupement de fonds régionaux d’art contemporain (Frac).
En 2016, Louma Salamé a repris la direction de la villa Empain à Bruxelles de son oncle Jean Boghossian, qui l’avait précédemment employée alors qu’elle était en charge de la communication à l’Agence France-Muséums Louvre Abu-Dabi. La Fondation Boghossian a acheté cette propriété en 2006 avec l’intention de la transformer en un lieu d’échange interculturel et d’expression artistique.
Cette nomination renforcera sans aucun doute les liens entre la dynastie des joailliers et la maison Empain. Même si Léa Salamé est née dans une famille aisée au centre de la superclasse mondiale, cela n’a pas empêché Technikart de publier l’article “Immigrée, elle garde la rage de réussir” en juillet 2014. De manière réaliste, on la qualifiera de membre de “l’intelligentsia mondialisée” dans le numéro du 30 août du magazine Le Monde.