
Rachel Garrat-Valcarcel Wikipedia – Mes parents étaient tous deux rochelais et je suis née à Agen en 1989. Depuis mon diplôme de l’IJBA à Bordeaux en 2013, j’exerce le métier de journaliste. Cinq ans dans et à « Sud Ouest » plus tard, je suis désormais parisien d’origine et je suis à « 20 Minutes » depuis 2018.
Je travaille dans la section politique du journal depuis 2021. Mes autres intérêts portent sur le sport et les médias. Les podcasts sont le tissu de mon existence. Ce mercredi 23 juin, Madmoizelle et l’Association des journalistes LGBTI (AJL) accueillent Rachel Garrat-Valcarcel pour la deuxième émission OUT.
Elle est journaliste et co-présidente de l’AJL. Nous discutons avec elle de la représentation médiatique des personnes transgenres, qui est le thème de cette année. Le 23 juin à 20h, OUT reviendra pour sa deuxième année grâce aux efforts de l’AJL, une organisation composée de journalistes lesbiens, gays, bisexuels, transgenres et intersexués.
Représentation des transgenres dans les médias : on attend toujours la transition ! est le thème de cette année. Le magazine numérique féminin Mademoizelle sera diffusé en direct sur sa chaîne Twitch pendant trois heures. Rachel Garrat-Valcarcel animera l’émission en tant qu’invitée spéciale.
Cette année, la diversité est l’un des principaux combats de l’AJL et la représentation des personnes trans dans les médias est un sujet crucial. En 2013, alors que la Manif pour tous s’organise dans toute la France, l’association est créée. Comme le disent les fondateurs : « La manifestation pour tous était vraiment bien organisée et un grand nombre de journalistes se sont laissés prendre au piège.
Les journalistes ont obtenu ce qu’ils voulaient des manifestations du dimanche : des participants éloquents, des confrontations houleuses et des heures de couverture en direct. Cependant, nous n’avons pas réellement vu les individus impliqués. C’est un véritable enjeu pour les médias. Après avoir travaillé à L’Express, France Info et Sud Ouest entre 2013 et 2018, elle est aujourd’hui employée par 20 Minutes.
Pendant ce temps, elle a subi le changement. Seules les personnes trans seront sur le plateau mercredi soir. À l’été 2017, notre invité s’est inscrit à l’AJL. Elle en devient trésorière en décembre de la même année, puis co-présidente en 2019. Les femmes, les personnes de couleur, les gays, les lesbiennes, les transgenres, les personnes handicapées et autres personnes issues d’un large éventail de milieux socio-économiques sont d’une importance vitale à avoir représenté dans les médias. .
Lorsque les éditoriaux sont rédigés à l’emporte-pièce, ils partagent tous les mêmes hypothèses et perspectives. Rachel Garrat-Valcarcel regrette qu’ils soient devenus moins pertinents et moins efficaces dans leurs rôles. Le premier numéro d’OUT abordait non seulement l’importance croissante des femmes lesbiennes, bisexuelles et pansexuelles dans la culture populaire, mais aussi les problèmes de préjugés et de misanderie dans les médias.
La création croissante de contenu pour les personnes transgenres est un facteur majeur de leur visibilité accrue dans les médias. Le premier média audiovisuel transféministe, Representrans ou XY Média, a connu un succès de campagne de financement participatif qui a dépassé toutes les attentes.
Rachel Garrat-Valcarcel fait également l’éloge des médias « classiques » comme France Culture, qui a diffusé en 2018 le documentaire audio « Les transidentités racontées par les personnes trans » dans le cadre de l’émission La Série Documentaire. Une victoire qui démontre la nécessité d’une nouvelle approche de ces questions dans les médias.
Quelles sont les modalités de transition de genre dans une ville de la taille de Périgueux ? Lundi 29 octobre, le sujet a été abordé au théâtre CGR. Témoignages. Elle est devenue Alois et il s’est transformé en Rachel. Renseignez-vous en Dordogne. Entretiens croisés. Y a-t-il une différence dans la perception du transgenre entre les zones urbaines et les régions plus rurales comme la Dordogne ?
Garrat-Valcarcel, Rachel. Lors de ma transition [NDLR : changement de genre], j’ai trouvé un emploi à Périgueux. Mon patron et mes collègues étaient plutôt gentils avec moi. Je pense qu’il est plus facile de faire son coming-out trans dans une grande métropole comme Paris, mais il ne faut pas trop dévaloriser la campagne. Aslois Patoor. Ma famille et moi avons dû déménager temporairement à Périgueux pour pouvoir suivre une thérapie, pourtant je suis originaire du Nord.
Ce n’est pas à cause de ma nouvelle personnalité que je suis actuellement au chômage. La journaliste du Sud-Ouest Rachel Garrat-Valcarcel. Celle qui se qualifie de « traître au genre » présente l’actualité sous un angle très unilatéral. L’illustration la plus récente en est la déclaration de la présidente de Sens Commun selon laquelle elle « tendrait la main » à Marion Maréchal-Le Pen.
Gonzague Malherbe, conseiller municipal de Libourne pour le Front National, a souhaité une réaction, et le tweet de Rachel Garrat Valcarcel précise que la neutralité politique n’est pas une priorité pour elle. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles les reportages occidentaux critiquent si fréquemment le Front national.
En effet, Rachel Garrat-Valcarcel (photo) exprime très ouvertement ses opinions politiques de gauche sur de nombreuses plateformes de médias sociaux. Il est clair qu’il soutient le mouvement des droits des homosexuels et s’oppose à la Manif pour tous. Ce n’est pas la première fois que des journalistes du Sud-Ouest sont fustigés pour leurs « dérapages ».
Emilien Gomez (photo), correspondant de la ville de Sarlat (Dordogne), déclarait en début d’année sur son profil Facebook : “Oui, personnellement je stigmatiserai toujours les élus FN et je n’en ai pas honte”. Nos lecteurs se souviendront également de Clément Beuselinck-Doussin, qui jeta de grosses pierres à travers la vitre d’une librairie catholique de Bordeaux. L’AJL, ou Association des journalistes lesbiens, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI), plaide pour une couverture plus inclusive des sujets LGBTI dans les médias.
Veuillez fournir un bref résumé de l’AJL
Plusieurs d’entre nous ont estimé que les médias avaient fait un mauvais travail en véhiculant l’argument du « mariage pour tous » en 2013, nous avons donc décidé de remédier à ce problème. Ensuite, un groupe d’une trentaine de journalistes s’est réuni pour tenter d’améliorer la couverture médiatique, la représentation et la visibilité des problèmes LGBTI.
Quelle est la procédure pour rejoindre le groupe ?
Au cours des deux dernières années, nous avons accueilli en moyenne environ 160 personnes dans l’ensemble de nos nombreuses commissions. Tandis que d’autres, comme les centres de recherche universitaires, ne sont ouverts qu’à certaines périodes de l’année. Il y a un conseil d’administration et un bureau, comme n’importe quelle autre organisation.
Cependant, les procédures actuelles assurent une collaboration avec la « base » de l’association, puisque le CA n’agit jamais sans en avoir débattu au préalable avec le reste du groupe, ou du moins avec les membres qui se présentent aux réunions lorsqu’ils sont convoqués. Notre fonctionnement est encore assez horizontal.
Comment la presse a-t-elle réagi lorsque vous avez annoncé pour la première fois l’AJL ?
La plupart des journalistes prennent les critiques très personnellement. Le professionnalisme est ce qui nous distingue à l’AJL, même si nous sommes souvent qualifiés de « militants », une expression péjorative dans les médias. Après cela, c’est aux médias de décider ; certains sont ouvertement réactifs et ouvertement hostiles aux personnes LGBTI, tandis que d’autres se concentrent sur ces préoccupations.
Mais au-delà de cette animosité ouverte, il existe une ignorance généralisée, voire une apathie de la part des médias ; pour beaucoup, ce n’est pas un sujet, même si ces problèmes touchent des millions d’Américains. La qualité de nos connaissances diminue lorsque nous ignorons les préoccupations sanitaires, juridiques et culturelles de ces groupes. C’est notre credo : si nous ne parlons pas des personnes LGBT ou ne les traitons pas équitablement, les informations que nous fournissons sont incomplètes.
Vous avez notamment rédigé une charte condamnant l’homophobie et l’avez fait signer par plusieurs rédacteurs. Étaient-ils faciles à convaincre, et cela a-t-il conduit à un changement dans la façon dont vous avez travaillé et traité vos collègues LGBTI ? Comme je n’avais pas encore rejoint l’organisation, je ne peux pas dire s’il a été difficile ou non de faire signer la rédaction.
Je ne suis pas en mesure de donner une réponse définitive à ce sujet ; Je suis conscient que certains ont clairement fait savoir qu’ils ne signeraient pas, tandis que d’autres ont accepté sans hésitation. Parce que nous pensons qu’il est crucial de communiquer avec la rédaction, nous prenons aujourd’hui le temps de revenir sur cette charte, l’une de nos premières activités. Nous ne pouvons pas simplement rester dans une posture critique.
Nous adoptons une attitude critique, et c’est une grande partie de notre crédibilité. Cependant, comme je l’ai déjà mentionné, les journalistes ont un point de vue unique sur la critique de leur travail. Il est donc important de maintenir une ligne de communication ouverte avec eux. Nous n’avons pas suffisamment utilisé cette charte au cours de ce processus, mais avons plutôt porté notre attention sur le kit, la contrepartie plus tangible de la charte qui fournit un ensemble d’outils permettant de mettre en œuvre ses principes.
En conséquence, l’AJL fournit une boîte à outils que les éditeurs peuvent utiliser lorsqu’ils couvrent les questions LGBTI ; le site Web de la boîte à outils reçoit beaucoup de trafic, pas seulement de la part des journalistes. Les journalistes nous demandent fréquemment des conseils pour savoir par où commencer à enquêter sur un sujet ; nous leur disons toujours de consulter la boîte à outils, qui n’est pas une solution miracle mais fournit une base solide.
