Pierre Servant Bonnet Sur La Tete – Les trois couples se retrouvent dans la maison d’enfance où ils ont passé leurs années de formation. Le dialogue est un défi, tout comme les souvenirs enfouis et les objectifs non réalisés. Un drame poignant, mis en scène avec sensibilité par Jean-Pierre Vincent. À partir de 20 heures. le 44 janvier dans la petite salle des Ateliers Berthier (01.44.85.40.40), l’Odéon fonctionnera jusqu’au 17 mars avant de s’installer au Théâtre national de Strasbourg pendant les semaines 24-7.
En compagnie de Patrick Catalifo, Anne Benoît, Hélène Alexandridis, Gilles David, Gérard Watkins et Caroline Piette. Sur scène, on ne voit qu’un canapé un peu usé, une table et quelques tas de carrelage qui font parfois office de chaises. Pierre est seul dans la vaste et vieille maison, coiffé d’une casquette et souriant comme un bouddha.
Il y a aussi les portes qui se fermeront fréquemment sur des pièces que l’on suppose être là, mais surtout sur les impasses de la discussion que Pierre et ses amis, qui arriveront ensemble dans un grand ballet d’effusions ce dimanche, tenteront de résoudre. avoir. De telles retrouvailles doivent susciter des émotions fortes : Jules et Jim, Hélène et Paul formaient autrefois un quatuor soudé qui partageaient cette maison.
C’étaient des jeunes insouciants avec de grands rêves. Suite au départ d’Hélène, Paul et Pierre sont restés seuls. Il envisage d’écrire de la poésie tout en travaillant comme professeur dans un collège religieux voisin. Afin de vendre la grande maison qu’ils ont achetée conjointement, Paul et Hélène font aujourd’hui un retour triomphal.
Le « verger de cerisiers » d’aujourd’hui
Leurs chemins se croisaient depuis un bon moment. Ils ont perdu toute communication. Entre eux, il y a définitivement des cicatrices, de vilaines cassures. Ainsi, nous conversons et agissons. En supposant que Pierre reste célibataire, les deux autres se sont mariés. La plus jeune fille, Lise, est là avec sa mère et son père, Hélène et Antoine, tous deux vendeurs automobiles autodidactes.
Lise est calme au début, mais devient très agressive lorsqu’elle rencontre ces adolescents plus âgés, qu’elle critique durement en raison de sa propre jeunesse privilégiée. Paul a épousé Anne; ils n’ont pas d’enfants, mais on a l’impression que la présence d’Hélène et Pierre pèse perpétuellement sur eux. Dans la petite salle de l’Odéon, adjacente à la grande salle où Lavaudant a joué “La Cerisaie”, nous jouons une version contemporaine de la pièce.
Nous n’avons aucune idée de ce qui se passera au final, mais ici aussi, la vente de la maison est nécessaire. Même ici, il a servi de refuge à un enfant en difficulté dont les souvenirs le hantent encore aujourd’hui. Après la mort de Bernard-Marie Koltès en 1995, Jean-Luc Lagarce a laissé derrière lui une vingtaine d’œuvres aujourd’hui largement considérées comme tchékhoviennes.
De nombreuses pièces de Lagarce sont autobiographiques ; par exemple, « J’étais chez moi et j’attendais que la pluie vienne » ou « Le Pays lointain », la plus interprétée de ses œuvres, traitent de thèmes tels que les familles, les retrouvailles, l’ennui provincial, la confusion et la spectre de la mort. Homme qui a perdu sa maison (1) et homme de théâtre de métier, Jean-Pierre Vincent remet le couvert.
Dans « The Pretenders » de l’année dernière, un portrait de l’élite culturelle régionale, il nous présentait un autre Lagarce ; cette fois, c’est une joyeuse comédie ironique mettant en scène dix-sept personnages qui a remporté le prix de la mise en scène de l’Union de la Critique. Dans “Dernier remords avant l’oubli”, Vincent découvre aujourd’hui une relation étroite avec Lagarde.
Il y a vingt-sept scènes brèves qui sont toujours agréables, y compris des conversations entre deux personnes ou plus, qui peuvent être tendres, brusques, violentes ou mystérieuses. Pas un seul d’entre eux n’y parvient. Laisser derrière soi, voire réveiller les regrets, la colère, la désillusion et les souvenirs.
Anne Benoît, Gérard Watkins, Gilles David, Hélène Alexandridis, Caroline Piette et Patrick Catalifo, le seul sphinx souriant qui garde le manoir et ses souvenirs, sont tous superbement incarnés par des comédiens. Ils évoquent avec désinvolture notre passé, notre jeunesse et notre culpabilité lorsqu’ils nous parlent. De plus, nous les gardons à l’esprit.
La vie de Pierre Servent
Ses livres ont été traduits dans de nombreuses langues et ont remporté des prix. Aujourd’hui, Pierre Servent débute sa nouvelle carrière au sein du groupe TF1 après avoir quitté il y a plusieurs années son poste de consultant militaire pour France 2. L’un des experts historiques de France 2 en charge des sujets de défense part en compétition alors que le pays est en plein conflit en Ukraine.
Pierre Servent a rejoint TF1, selon les informations que nous avons pu corroborer auprès de Puremédias. Jeudi soir, le consultant, un expert en géopolitique et mdéfense militaire revient sur France 2 pour une émission spéciale centrée sur la guerre en Ukraine, animée par Léa Salamé et Laurent Guimier.
Cependant, Pierre Servent était ce matin l’invité de la matinale de Stefan Etecheverry et Kady Adoum-Douass sur LCI. Adoum-Douass remplace Hélène Mannarino, désormais en congé. Il rejoint Julien Arnaud sur le plateau du JT de TF1 à 13 heures. pour le déjeuner. Puremédias rapporte qu’il sera désormais impliqué dans les opérations spéciales liées au 14-Juillet sur TF1.
Journaliste et colonel
Pierre Servent, 68 ans, a fait ses débuts dans le journalisme à La Croix, une société spécialisée dans la défense, après avoir obtenu son diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris. Ensuite, de 1986 à 1995, il est membre de la rédaction du Monde. Dans les administrations de Charles Millon (1995-1997), d’Alain Juppé (1996) et du ministère de la Défense (1997), elle a été conseiller en communication et porte-parole.
Actuellement colonel dans la réserve des opérations, il était auparavant officier d’état-major spécialisé de la réserve. Parmi ses nombreuses missions à l’étranger figuraient des missions en Afghanistan et dans les Balkans. Il était un visage familier sur France 2 lorsque les discussions sur la défense stratégique et le militaire ont surgi pendant un moment. Il a co-animé des émissions spéciales avec Julian Bugier et Marie Drucker en amont de l’événement du 14 juillet.
Sur France 2 samedi prochain, Pierre Servent sera l’expert incontournable pour tout ce qui concerne le défilé militaire. Il commente sur la chaîne publique les événements du 14 juillet depuis quinze ans. Cette fois, lui et Julian Bugier seront en direct à la radio pendant près de cinq heures à partir de 8h15. Pierre Servent passera à proximité de chez lui pour s’y rendre. En effet, ce journaliste de La Croix et du Monde est installé à Versailles depuis quatre décennies.
Ma femme et moi avons exploré la ville. Mon beau-père y a été muté alors qu’il était officier de marine. Je suis fidèle et pleinement satisfait depuis très longtemps”, confie-t-il. Ce maître conteur raconte le passé militaire de la cité royale avec une justesse diabolique à chaque fois qu’il évoque la ville.
D’un côté, les commandants prussiens incarcérés dans les bâtiments du musée Lambinet après 1870 ; de l’autre, le côté le plus lumineux, avec le général Eisenhower incarcéré au palais de Trianon à la suite du Débarquement ou du Traité de Versailles, signé en 1919 dans la Galerie des Glaces. Parmi les milliers de passionnés d’histoire qui se pressent chaque année en novembre au Salon du livre d’histoire de Versailles, Pierre Servent ne manque jamais une occasion d’y être.
Cette conférence est géniale, à mon avis. Selon Pierre Servent, dont le douzième livre, « 50 nuances de guerre », a été publié chez Robert Laffont, l’organisation est irréprochable et beaucoup de Versaillais sont des passionnés d’histoire et de grands lecteurs. Le lauréat du premier prix de l’Association des Familles Compagnon de la Libération (AFCL) pour Les Sept vies d’Adrien Conus (Perrin, 2022) est le journaliste, auteur et expert des problèmes de défense Pierre Servent.
Adrien Conus, franco-russe né à Moscou en 1900, rejoint les Forces françaises libres du général De Gaulle en 1940. Cette biographie retrace sa vie mouvementée. Le jury de l’AFCL, composé de huit membres, “a voulu saluer ce très beau portrait d’une personnalité exceptionnelle réalisé Compagnon le 13 juillet 1945”, précise-t-il dans le communiqué.
S’appuyant sur une richesse de sources primaires et secondaires, écrites et orales, l’auteur a reconstitué les voyages de ce Compagnon dans le cadre des événements militaires et historiques de l’époque. Le texte est simple et facile à suivre, ce qui le rend parfait pour les jeunes lecteurs. Avec le haut parrainage de l’Amiral Philippe de Gaulle, ce prix a été inauguré pour commémorer le 20ème anniversaire de l’Association des Familles Compagnes de la Libération.
Elle réunit ceux qui descendent de Charles-de-Gaulle et ceux qui représentent l’ordre de la « chevalerie d’exception » depuis sa création en 1940. L’AFCL décerne ses honneurs à une œuvre, qu’elle soit une biographie, une monographie, un essai, un livre graphique, ou « beau livre » qui exige une exactitude historique tout en s’adressant à un large public et fait progresser notre compréhension des Compagnons.