Pierre Henriet Mathilde Panot Compagnon – L’homme politique français Pierre Henriet est né le 26 novembre 1991, dans la ville de Fontenay-le-Comte, en Vendée. Il est élu député dans la 5e circonscription de Vendée aux élections législatives de 2017 et réélu en 2022. Il est député de La République en marche puis d’Horizons.
Depuis juillet 2022, il est à la tête du Bureau parlementaire qui évalue les décisions en matière de science et de technologie. Entre 2014 et 2020, il a siégé au conseil municipal de Saint-Pierre-le-Vieux.
Choses appartenant à l’individu
Né le 26 novembre 1991, le père de Pierre Henriet, Christian, est maire de Saint-Pierre-le-Vieux, sa commune natale. Il enseignait les mathématiques. Après avoir obtenu une maîtrise de philosophie scientifique à l’Université de Nantes, il s’inscrit au programme doctoral d’épistémologie du Centre de Philosophie Atlantique en 2015.
“Sur la distinction entre nanosciences et nanotechnologies” est le titre provisoire de sa thèse. Construire une discipline entre ordre et purification : une perspective épistémologique.
Carrière politique
Aux élections municipales de Saint-Pierre-le-Vieux de 2014, il se déclare indépendant alors qu’il est encore étudiant. Il s’est porté candidat sur la liste « Unis pour Saint-Pierre-le-Vieux » de son père Christian Henriet et a été élu dès le premier tour. Il a été nommé conseiller municipal après les élections et est désormais en charge des affaires culturelles et du tourisme.
Délégué pour la région Vendée
Lors de la première vague d’investitures, survenue le 11 mai 2017, suite à son élection, La République en marche (LREM) l’a investi au cinquième siège de Vendée après avoir travaillé dans la campagne d’Emmanuel Macron. Il a obtenu 39,13% des voix au tour préliminaire des élections législatives, le plaçant ainsi en première position. Avec 53,36% des suffrages, il a battu le représentant sortant, Hugues Fourage (Parti socialiste), au second tour.
Pierre Henriet a battu Isabelle Mangin, candidate du Rassemblement national, et a été réélu avec 60,94 % des voix le 19 juin 2022. Succédant à Cédric Villani à la présidence de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), Pierre Henriet a été choisi mardi 19 juillet 2022.
Le controversé
La Conférence des présidents de l’Assemblée nationale l’a sanctionné le 9 février 2021 pour avoir insulté la députée Mathilde Panot lors d’une séance parlementaire le février, la qualifiant de « folle » et de « poissonnière ». Le même jour, il a également été condamné à une amende d’un quart de son indemnité parlementaire, soit 1 405 euros sur une période d’un mois. La sanction a été consignée au procès-verbal.
Il est de la responsabilité de notre institution de faire en sorte que cela n’arrive pas, avait plaidé Mathilde Panot pour une censure à son encontre. L’Assemblée nationale présente un niveau de sexisme inacceptable. Comme il le faisait avec ses collègues masculins, Pierre Henriet entendait s’opposer à un certain comportement ; il s’est excusé auprès de Mathilde Panot, mais il a contesté le fait qu’elle soit sexiste.
La conférence des présidents de l’Assemblée nationale n’a pas partagé sa défense véhémente selon laquelle son départ n’était pas offensant. Au Palais Bourbon, la plus haute instance collégiale a sanctionné, mardi 9 février, le député LREM Pierre Henriet pour avoir insulté sa collègue désobéissante Mathilde Panot en la traitant de « poissonnière ».
L’élu vendéen a été rappelé à l’ordre au procès-verbal, comme le confirme Mathilde Panot, citant les informations de BFMTV et LCP. Ainsi, son salaire sera réduit de moitié, soit 1 405 euros par mois. Cette information a été présentée lors des débats du mardi 2 février à l’Assemblée nationale. Un cri de « la poissonnière a coupé le discours de l’élu désobéissant.
Suite à sa motion d’ordre “action personnelle”, Mathilde Panot a demandé des excuses et une sanction à Pierre Henriet. Après avoir accepté de s’excuser, la partie fautive a nié avoir eu l’intention de manquer de respect à Mathilde Panot. Ce débat est excessif. Malgré les menaces et les insultes, je ne reculerai pas. Il a insisté sur le fait que le terme « poissonnière » n’était pas offensant et que des membres de l’Académie française l’attesteraient.
Il a également nié tout sexisme dans ses excuses. Des justifications qui n’ont lamentablement pas convaincu Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale. Les propos tenus en séance publique contre la députée Mathilde Panot sont vertement condamnés par le président de l’Assemblée nationale.
Selon le député LREM du Finistère, “a décidé de ne rien lâcher” interrogé sur l’expression de sexisme d’un élu de la République au sein même de l’hémicycle. Il a conclu qu’un tel langage n’a pas sa place dans notre société. D’après ce qui a été vérifié mardi. Rappelons que la conférence des présidents a déjà sanctionné un élu pour misogynie présumée.
Un quart de l’indemnité parlementaire de Julien Aubert a été retenu pendant un mois en 2014, alors qu’il était député de l’UMP (aujourd’hui LR). Une femme que le député vendéen Pierre Henriet avait auparavant qualifiée de « poissonnière » a été réprimandée pour avoir « vociféré depuis le podium » par Henriet. Je m’excuse si je l’ai offensée de quelque manière que ce soit, a-t-il poursuivi. Pierre Henriet, membre du parti macroniste, s’est adressé mercredi à la déloyale députée Mathilde Panot après l’avoir insultée en séance mardi soir.
“Si elle se sent injustement offensée”
Mathilde Panot passe le plus clair de son temps à interrompre et à crier depuis la tribune. Mathilde Panot s’apprêtait à expliquer la position de son groupe sur le vote de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire lorsque le député a lancé son attaque cinglante. Les rebelles ont finalement voté contre cette prolongation.
Je suis sincèrement désolé si elle se sent lésée. À propos, je tiens à exprimer ma gratitude à ses camarades rebelles pour les innombrables insultes qu’ils m’ont lancées. À qui revient la responsabilité de tout ce mépris ? Accusant « le démembreur Castaner » et affirmant que « la macronie recycle ses déchets », la Marne a lancé une attaque.
Mathilde Panot a exigé mercredi que soit nommé l’auteur de l’épithète dite “le fou”. À l’époque, le président de la séance, David Habib, avait déclaré qu’il n’était pas au courant de ces propos. Malgré mon manque de connaissances, je transmettrai vos propos au président de l’Assemblée nationale et ne mettrai pas en doute leur véracité.
Il va sans dire que le président de l’Assemblée nationale prendra les mesures et décisions appropriées si des propos sexistes sont tenus, ce qui serait désapprouvé par tout le monde ici. Après avoir rappelé à Mathilde Panot l’accord qu’elle avait demandé, il lui dit : “Je ne peux pas vous en dire plus car je n’ai pas entendu les propos en question, j’ai probablement un gros problème de surdité et je vais aller le voir”.
Alors qu’elle s’apprêtait à prendre la parole, mardi 2 février, la députée de la France Insoumise, Mathilde Panot, a été qualifiée de « poissonnière » à l’Assemblée nationale. Une insulte critiquée pour son caractère sexiste, mais qui montre aussi à quel point certains membres de la République manquent de respect envers certaines classes.
Le député vendéen Pierre Henriet, de LREM, a fustigé Mathilde Panot, qui représente la France Insoumise, la qualifiant de « poissonnière » à l’Assemblée nationale. Malgré les éloges exigés des infirmières, des éboueurs et des caissiers depuis le début de la pandémie, cette injure illustre le mépris de classe effréné d’une partie de la République en marche, tout aussi révélateur que la misogynie.
Commencer
Il semblerait que Mathilde Pénot et Pierre Henriet suivent des parcours assez parallèles. Bien qu’ils soient nés à deux ans d’intervalle (respectivement en 1989 et 1991), rien ne permet de penser que l’un d’eux soit né avec une cuillère en argent et l’autre avec une cuillère en plastique. Cependant, Pierre Henriet perpétue une tradition familiale débutée en 2014 lorsqu’il est élu au conseil communal de Saint-Pierre-le-Vieux en Vendée.
En ce qui concerne ses zones de confort électorales, sociales, politiques et géographiques, le Vendéen reste sur place. En revanche, Mathilde Pénot a été élue députée du Val-de-Marne en 2017, et elle est originaire du Loiret. Elle est profondément attachée à La France insoumise et est fréquemment influencée par une « écologie populaire » qu’elle tient en haute estime.
Alphabétisation en langue parlée
Les critiques ont souligné à juste titre la misogynie des propos racistes de Pierre Henriet. En effet, de tels propos seraient sûrement insondables si l’égalité était réellement réalisée au Palais Bourbon. Ce serait simplifier les choses à l’extrême que de considérer uniquement les connotations sexuelles de l’insulte ; les propos du député LREM contiennent aussi, et peut-être plus qu’autre chose, du dédain de classe.
Au sein de LREM notamment, le profil socio-économique des députés est de plus en plus ancré dans les classes supérieures. Vraiment, on ne peut pas avoir l’un sans l’autre. Deux groupes opprimés, les femmes et la classe ouvrière, sont ici stigmatisés.