
Philippe Besson Compagnon – Philippe Besson a écrit cette belle pièce dans le confort de sa résidence parisienne… Bien que Philippe Besson réside en France et aux États-Unis, il est confiné à Paris. Il nous a envoyé ce beau texte alors qu’il était entouré de son ami et de son chat, sortant quelques instants de ce temps élastique…
Quand j’étais enfant, mon père me rappelait constamment : « Lire, écrire et compter sont les trois compétences les plus importantes que l’on puisse acquérir. Au début des années 1970, j’ai grandi dans ce village charentais, et mon père était mon professeur. Pendant mon incarcération, je me rappelle que le décret que mon père m’a donné quand j’étais enfant a encore une certaine influence sur l’homme que je suis devenu.
L’avez-vous lu ? Maman, j’ai lu. Le Comte de Monte-Cristo, qui raconte l’histoire d’un homme qui parvient à s’échapper, était mon choix. Mais même si La Peste est un excellent texte, je ne le relirai pas. À l’heure actuelle, tout ce que je peux faire, c’est espérer que la littérature puisse me délivrer temporairement des dures réalités de la vie.
Est-ce un écrit ? C’est ma vie, ma carrière, donc c’est bien. En plus, j’ai de la chance dans l’ensemble : c’est une activité tranquille. Les bruits urbains typiques ont disparu de ma portée grâce à la fenêtre ouverte. Bien sûr, certains n’y prêtent toujours pas attention, mais dans la pratique, la majorité respecte les règles. Le retrait est également nécessaire lors de l’écriture.
Rien n’a changé pour mon chat, il est donc le seul à m’accompagner. Combien? Nous comptons donc effectivement les heures et exprimons notre mécontentement car elles semblent s’écouler plus lentement que d’habitude. De plus, nous gardons une trace des paquets de pâtes pour déterminer quand nous devons revenir pour les courses.
Cependant, notre dépendance les uns envers les autres est primordiale. Car si cette souffrance nous prive temporairement de notre liberté, elle nous oblige aussi à retrouver notre fraternité face à la maladie : dans les liens que nous nouons avec nos voisins et à travers les générations, dans les appels téléphoniques que nous passons pour nous informer, dans les pensées que nous partageons en ligne et les applaudissements nocturnes que nous donnons à ceux qui combattent dans les tranchées.
Philippe Besson, très proche du président Macron et de la Première dame Melania, consacre son dernier ouvrage, “Un personnage romain”, au président de la République, détaillant les détails intimes de leur relation et dressant de lui un portrait. Afin de mieux le connaître, Gala.fr l’a interviewé.
L’entretien de Philippe Besson, qui connaît les Macron de longue date, a été publié hier dans Gala.fr. Après avoir été aux côtés de Brigitte et d’Emmanuel Macron tout au long de la création du mouvement “En marche”, de la campagne présidentielle et de leur accession au pouvoir, l’auteur s’est subtilement immiscé dans leur quotidien pour en apprendre davantage sur le caractère d’Emmanuel, son approche des victoires politiques et comment le couple exécutif a opéré.
Philippe Besson a été informé par Emmanuel Macron dès le début de sa campagne que le candidat préférait ne pas aborder des questions personnelles et s’abstenir de faire des déclarations inutiles. D’autant plus qu’il est président, il affirme qu’il ne doit pas révéler ce qu’il ressent. L’écrivain parle également de son manque d’amis et de sa tendance à rester seul.
Emmanuel Macron affirme que son épouse Brigitte est sa « part d’humanité », sa force et la raison pour laquelle il est capable de dire ce qu’il pense sans être interrogé. Et c’est ce qui ne peut pas être modifié. Le président a également mentionné à quel point la différence d’âge dans sa relation l’a rendu plus fort, car il a dû faire face à une agression physique pour la faire respecter.
“Je dois l’avouer”, a-t-il déclaré à Philippe Besson : “Nous avons été rejetés et ignorés.” Cette expérience “a forgé sa volonté et lui a donné de la force”, écrit l’auteur après avoir réfléchi sur l’événement. Pour lui, le plus important est là, dans la famille. Même sa mère dit que c’est un jeune sensible. Il se protège donc et ne veut laisser personne parler de ses sentiments…
Emmanuel Macron fait preuve de beaucoup de soin et d’attention envers son épouse à travers cette sensibilité exacerbée qu’il tente de dissimuler. Il prend à cœur les conseils de Philippe Besson et ne les remet jamais en question, comme le souligne Philippe Besson. Lui fait beaucoup de bisous et prend ses conseils au sérieux lors des réunions. Chaque fois qu’il est sur la route, il la cherche.
Il continue de lui donner la priorité même après être devenu président. Il y a beaucoup d’égalité à leur égard. Concernant ses relations amoureuses, Philippe Besson est interrogé par Gala.fr sur son caractère masculin. Un homme indépendant qui gère ses affaires, donc… Besson avait vingt-deux ans aux alentours du Tail fin des années 1980. Bordeaux était sa formation juridique.
Son aîné de trois ans, Paul Darrigrand, est quelqu’un qu’il a rencontré à l’université. Après avoir eu une relation sexuelle, ils ne peuvent plus être séparés. Paul l’informe cependant qu’il est marié à Isabelle, une belle fille. Philippe Besson, dont le 23e roman, Ceci n’est pas un fait divers, sorti en janvier 2023 chez Julliard, était l’intervenant vedette de la dernière rencontre culturelle à l’hôtel Métropole.
Ses entretiens avec Monaco Hebdo comprenaient le récit des événements de sa vie. Entretien. Votre vie se limite-t-elle à ce récit selon lequel votre amitié avec le couple Macron apparaît en premier lorsque vous recherchez votre nom en ligne ? Même si je ne fais aucun effort pour nier notre amitié, j’espère vraiment que je ne suis pas simplement caractérisé de cette façon [rires].
Emmanuel Macron et moi étions en réalité amis avant qu’il ne devienne président. Je pensais aussi qu’il avait peu de chances d’être élu président en 2016, alors j’ai été étonné lorsqu’il m’a dit qu’il voulait se présenter aux élections. Alors que le voyage centriste se termine généralement mal, c’était un jeune qui n’appartenait à aucun des deux camps principaux.
Puis il s’est tourné vers moi et m’a demandé si j’aimerais faire ce voyage avec lui. Parce que c’est ma seule force, j’ai accepté d’écrire un livre là-dessus. Malgré le fait que nous couvrons exclusivement les gagnants, je n’avais aucun doute qu’il échouerait.
S’il vous plaît, dites-moi ce qui vous a attiré vers cette entreprise présidentielle
Comme il s’agissait d’une expérience entièrement nouvelle pour moi, j’ai sauté sur l’occasion de faire quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant. Jamais de ma vie je n’avais participé à une campagne électorale, encore moins à une campagne présidentielle, et encore moins à un triomphe dans cette fonction.
Du contenu intrigant y a été trouvé. Je me suis convaincu que même s’il perdait, ce serait un triomphe sur la compréhension, un fait qui dépasserait la fiction, car personne ne lui avait laissé sa chance. Le titre du livre, “Un personnage dans un roman”, vient du fait qu’il est devenu un personnage de fiction après avoir gagné.
Malgré nos désaccords politiques, nous sommes restés amis lors de l’élection d’Emmanuel Macron. C’était avec nous avant, et c’est avec nous actuellement. Malgré nos disputes, nous restons de très bons amis, et je suis toujours assez proche de lui. Il n’y a aucune corrélation entre sa popularité et mon amitié.
Pour en revenir au début, y avait-il une histoire d’amour à l’origine de votre histoire ?
En effet, c’est tout. D’après Arrêtez vos mensonges (3), c’est la toute première histoire d’amour que je raconte. Ayant accepté mon orientation sexuelle à l’âge de dix-sept ans, je suis lycéen dans la petite ville de Barbezieux-Saint-Hilaire en Charentes, un hameau d’environ quatre mille habitants situé entre les villes d’Angoulême et de Bordeaux.
Vivre dans une petite ville dans les années 1980 n’est pas toujours simple. Garder le silence est la meilleure option. Malgré l’animosité du monde, je suis à l’aise avec mon homosexualité. Je suis fier d’être un lycéen exceptionnel et un jeune bien élevé, et je pense que mon homosexualité me rend unique. Quelque chose d’étrange, d’unique, de légèrement différent, semble s’être produit tout d’un coup.
Cependant, il est également possible que je sois la cible d’abus, de menaces et de violences verbales. Sa rencontre avec Thomas Andrieu le retrouve également dans un état de honte terrible. Il est déterminé à garder ce sujet hors de la portée du public. En plus, je suis déjà captivé, alors j’accepterai avec plaisir.
Est-ce agréable d’aimer secrètement ?
Puisqu’il fait bon s’aimer à huis clos, cette histoire prospérera si elle est clandestine. C’est une sorte de violation amusante. L’intrigue en souffrira cependant, car nous ne pouvons pas rester cachés pour toujours. Après avoir réalisé qu’il ne peut pas gérer cela aux yeux du monde, Thomas décide de se restreindre, de reprendre sa vie normale et de suivre les attentes de chacun.
C’est ainsi que se termine le récit, mais je m’en souviendrai pour toujours. Tout d’abord, tout comme les regrets, un premier amour peut vous accompagner très longtemps. Et puis, parce qu’on ne supporte plus le poids de la culpabilité.
Pourquoi y a-t-il de la colère ?
J’ai entendu parler de son suicide quelques années après la parution de cet article. À cet instant, je me convainc que c’est une vie qui est passée inaperçue, que cet homme n’était essentiellement là que pour moi. Alors, je me suis senti obligé d’écrire Stop à tes mensonges en guise d’hommage. Non, ce n’est pas une vie gâchée, insistait-il.
La seule chose que je pouvais faire pour lui, étant uniquement compétent pour écrire des romans, était de reconnaître que ce monde existait bel et bien. Faites passer le message en écrivant un livre. Les livres ont la capacité unique de ramener les absents dans le présent. Il rétablit la vie, corrige la disparition et interdit même la mort d’une certaine manière. Et il est présent dans ce roman, Thomas : plein de vie et d’amour. Je l’ai connu ainsi. Et c’était le format de livre prévu.
