
Mort Joel Robuchon – Lundi 6 août, à l’âge de 73 ans, le célèbre chef français Jol Robuchon est décédé. C’est là que se trouve le plus grand nombre d’étoiles Michelin. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a confirmé le décès de Jol Robuchon. “L’un des maîtres incontestés de la gastronomie mondiale vient de nous quitter”, a tweeté la chef étoilée Anne-Sophie Pic. Le Figaro rapporte que Jol Robuchon est décédé à Genève des suites d’un cancer peu de temps après le décès d’une autre légende culinaire Paul Bocuse.
Trois étoiles Michelin
Même le chef trois étoiles Michelin Éric Frechon a été attristé par la nouvelle. Ce qu’il laisse derrière lui est monumental. Sa réaction a été : « Je pense à sa famille, à ses coéquipiers et à son fidèle ami de toujours, Éric Bouchenoire. Le chef poitevin, dont le père était maçon, a envisagé une carrière de bureau avant de s’orienter vers une carrière culinaire. La reconnaissance rapide de ses talents culinaires lui vaut d’être élu Meilleur Ouvrier de France en 1976, « chef de l’année » en 1987 et « chef du siècle » en 1990 par Gault & Millau.
C’est en 2003 que lui vient l’idée de “L’Atelier de Jol Robuchon”. Le premier démarre son activité à la fois à Paris et à Tokyo. L’idée m’est venue alors que je profitais de l’ambiance animée d’un bar à tapas. Le chef a dévoilé sa motivation à l’Obs : “Je cherchais une formule où il pourrait se passer quelque chose entre les clients et les cuisiniers.”
Il a tenté cette approche d’abord à Las Vegas en 2005, puis à New York, Londres et Hong Kong en 2006, et enfin à Taipei en 2009. Le même jour, la chef médiatique Ghislaine Arabian affirmait sur BFM TV qu’elle avait « l’impression de voir magique” tandis que Jol Robuchon était aux fourneaux, et le journaliste culinaire Périco Légasse disait : “Il y avait un style Robuchon.”
Ce célèbre chef, qui a amassé une immense fortune, était surtout connu pour sa purée de pommes de terre. Le chef français est décédé lundi d’un cancer à l’âge de 73 ans à Genève. Le monde culinaire est en deuil suite à la perte de son chef français le plus renommé. Jol Robuchon, qui avait été très discret sur son combat contre le cancer, est décédé le 6 août à l’âge de 73 ans à Genève.
Emmanuel Macron a déclaré lundi dans un communiqué que “Jol Robuchon est décédé aujourd’hui, mais ses 32 étoiles Michelin brillent de mille feux dans la constellation de la gastronomie mondiale”. Le Président de la République a souligné que si “la gastronomie française est douloureusement endeuillée cette année” en raison du décès des chefs Paul Bocuse et Jol Robuchon, “elle est forte de l’héritage vivant et vibrant de ses grands chefs, qui ont donné à l’apprentissage, à l’artisanat et de nouvelles lettres de noblesse à la culture française.
“Aujourd’hui, le monde perd Jol Robuchon, son plus grand chef et son cuisinier le plus imaginatif. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a tweeté plus tôt dans la journée : “De Paris à Shanghai, son savoir-faire élevé au rang d’art a fait rayonner la gastronomie française et continuera d’inspirer la jeune génération. des chefs.” prouvant l’exactitude des informations du Figaro.
Après avoir été nommé “meilleur ouvrier de France” en 1976, “chef de l’année” en 1987 et “cuisinier du siècle” en 1990, M. Robuchon est devenu en 2016 le chef le plus étoilé au monde avec un record de 32 étoiles Michelin. . Il y aura un vide mondial laissé par le décès de ce pionnier médiatique de la nouvelle cuisine et auteur d’ouvrages culinaires de référence.
Une vocation depuis les premières années
Ce fils de maçon est né le 7 avril 1945 à Poitiers et rien n’était prédéterminé pour qu’il devienne le chef le plus étoilé du monde. Aider les religieuses dans la cuisine du petit séminaire de Mauléon, près des Deux-Sèvres, a déclenché son intérêt pour la cuisine, qu’il a poursuivi après être entré à l’âge de 12 ans pour devenir prêtre catholique.
Finalement, il devient apprenti puis compagnon cuisinier. La première étape d’une montée raide. Il débute sa vie professionnelle comme chef cuisinier à l’hôtel Concorde Lafayette dans le 17e arrondissement de Paris à l’âge de 29 ans et est nommé en 1976 meilleur ouvrier de France.
Ses deux premières étoiles Michelin lui viennent de l’époque où il était chef de l’hôtel Nikko dans le 15e arrondissement. Enfin, en 1981, il lance son propre restaurant, Le Jamin, dans le 16e arrondissement de Paris, pour lequel il reçoit de nombreuses distinctions, dont trois étoiles Michelin, « chef de l’année » et « cuisinier du siècle » au Gault & Millau.
Lorsque Gault & Millau l’a vu travailler dans le restaurant banal de l’hôtel Nikko en 1983, il était un parfait inconnu. Le célèbre auteur de guides Côme de Cherisey se souvient : « Il nous a laissé un effet très profond ; il était pur. Des années durant lesquelles le chef étoilé s’inspire de ses séjours à l’étranger, notamment au Japon et en Espagne. Toutes ces nouvelles idées vont lui donner envie de retourner en cuisine. néanmoins, pas le niveau de la haute cuisine.
L’Atelier, « où gastronomie rime avec convivialité », est ainsi né basique mais révolutionnaire, le concept propose aux convives assis devant un long comptoir d’où ils peuvent observer l’élaboration du menu “simple mais avec des produits d’exception”. “ÈmeLes temps ont changé, le consommateur recherche une cuisine moins sophistiquée, une adresse où l’on mange bien et où il y a de l’ambiance”, explique le chef.
L’idée m’est venue dans les bars à tapas animés d’Espagne, dont j’apprécie l’ambiance. Lors de l’ouverture en 2003 des premiers Ateliers à Tokyo puis à Paris, il confiait à L’Obs : “Je cherchais une formule où il pourrait se passer quelque chose entre les clients et les cuisiniers. Il a d’abord essayé cette recette à Las Vegas en 2005, puis à New York, Londres et Hong Kong en 2006, et enfin à Taiwan en 2009. « La maîtrise de l’association des saveurs des meilleurs produits » est le principe directeur de l’entreprise.
Ce chef pointilleux a vanté la technique en déclarant : “C’est vraiment la plus belle chose en cuisine”. Il a cité les chefs Jean Delaveyne et Alain Chapel comme inspirations. “Il y avait un style Robuchon”, a déclaré lundi Périco Légasse, critique gastronomique, tandis que Ghislaine Arabian, chef célèbre dans les médias, a déclaré avoir eu “l’impression de voir de la magie” lorsque Jol Robuchon cuisinait.
Le plat signature du célèbre chef cuisinier était cependant une modeste purée de pommes de terre, qui est devenue un symbole de son activité mondiale et du travail acharné de ses plus de 1 200 employés. Il a divulgué la formule d’un plat au beurre à la télévision nationale. Selon Le Figaro, “seules la tarte aux truffes, la crème de chou-fleur au caviar et les raviolis de langoustines sont ses créations les plus reconnues”, et ce, depuis plus de trois décennies, malgré ses souhaits.
Jol Robuchon était également connu pour son attitude sévère. Il a avoué avoir été « longtemps intransigeant, avec des excès et des colères noires », dans un entretien à Paris Match en 2009. En février 2015, un de ses anciens cuisiniers a porté plainte contre le chef triplement étoilé. , alléguant qu’elle avait été victime de “harcèlement”, “intimidation” et “insultes” de la part du chef.
Ce dernier a riposté en engageant une action en justice pour « diffamation ». Jol Robuchon fait des affaires au Japon depuis 1976, date de sa première visite. Au fur et à mesure, je me déshabille de plus en plus. Sa plus récente aventure, un salon de thé/restaurant/pâtisserie/bar à saké tranquillement installé au printemps 2018 à Paris avec un important fabricant de saké japonais, restera sa signature.
Les nombreux chefs qu’il a formés, comme Gordon Ramsay, la sensation médiatique britannique multi-étoilée, assureront sous une forme ou une autre l’héritage de son savoir-faire culinaire. Malheureusement, le célèbre chef Jol Robuchon a succombé à la maladie. Les industries de l’animation et de la gastronomie ont bénéficié de la popularité de ce personnage.
Un voyage digne d’un héros mythique
Jol Robuchon, l’un des meilleurs cuisiniers, est né le 7 avril 1945. En grandissant, il a eu une forte vocation au sacerdoce. Il s’inscrit donc au Petit Séminaire de Mauléon dans les Deux-Sèvres alors qu’il n’a que douze ans. C’est dans cet environnement qu’il a découvert son amour de la cuisine.
En effet, il développe le goût de la fine cuisine en assistant les religieuses du couvent en cuisine. Il part ensuite au Relais de Poitiers pour faire ses études. Là, il a été encadré par le chef Robert Auton et, à l’âge de 21 ans, il avait rejoint le Tour de France United Duties en tant que compagnon.
En tant que chef, il gagne en reconnaissance et en récompenses. Il a acheté la première paire en 1978. En 1984, il a pu en acquérir la troisième. Gault & Millau a nommé Jol Robuchon meilleur chef du siècle en 1990. Tout un dévouement. Quelques années plus tard, il abandonne la restauration après le décès prématuré de ses amis proches Jacques Pic, Jean Troisgros et Alain Chapel. Il abandonne la cuisine pour tenter de se simplifier la vie et d’évacuer le stress.
Après avoir déménagé en Espagne, il a pu s’immerger dans un nouveau mode de vie. L’Atelier a été conceptualisé en réponse à ce changement de style de vie. Une méthode permettant aux chefs d’avoir des interactions plus personnelles avec leurs convives. C’est alors une mauvaise santé qui sera à l’origine du décès de Jol Robuchon.
