
Mort De Bastien – L’étudiant et artiste de 23 ans Bastien Payet a été sauvagement assassiné le 10 mars 2019 dans les rues de Reims. Malgré une enquête approfondie conclue cinq ans après les incidents, les trois suspects ont été libérés sans annoncer la date de leur procès. La justice est réclamée par la famille.
Pas de fin en vue. Même si l’enquête est terminée depuis plus d’un an, Frédérique Couturier, la mère de la victime, réclame toujours l’ouverture d’un procès, cinq ans après la mort de son fils. Il a été battu à mort dans la rue par trois hommes alors qu’il rentrait chez lui à Reims, dans la Marne. Les trois accusés ont été libérés à ce stade. Peut-être qu’ils sont là avec moi quand je fais du shopping ; Je ne peux pas en être sûr.
Ils ne devraient pas avoir peur de recommencer, car rien de grave ne leur arrive lorsqu’ils le font. Cinq années se sont écoulées sans aucun changement. Ils mènent probablement une vie paisible loin de nous ; Je n’en ai aucune idée et je n’ai aucun intérêt à le savoir. Ils pourraient apparaître comme des petits gars calmes et sereins si nous ne faisons pas attention. Seulement, il y a exactement cinq ans, ils ont assassiné mon fils”, raconte Frédérique Couturier, la mère de la victime.
Un retard insupportable
Pour la maman de Bastien, qui affirme perdre confiance dans la justice, l’attente est intolérable. “Tout le monde ici est sous le choc, cela m’a gâché la vie. Frédérique Couturier, triste, déplore : “J’ai tout perdu : mon travail, ma santé, mon fils unique, et maintenant je suis en invalidité”. À la suite des incidents, deux des trois individus en question sont restés en détention provisoire pendant six mois supplémentaires, tandis que le troisième est resté un peu plus d’un an.
Depuis, toute la famille réclame justice pour qu’un procès puisse s’ouvrir. C’est le chaos dans la vie de la mère de Bastien Payet. Quinze ans après le meurtre de son fils, elle attend toujours avec impatience que le parquet présente ses arguments. En mars 2019, ce dernier avait été sauvagement assassiné dans les rues de Reims (Marne).
Les cas se multiplient chaque année, même si l’enquête a conduit à la libération de trois prévenus suite à leur incarcération. Une recherche de justice a été lancée par la famille de l’étudiant de 23 ans. Il n’y a eu aucun signe de procès dans les cinq années qui ont suivi les événements. Alors qu’il rentrait chez lui le 10 mars 2019, un étudiant de 23 ans prénommé Bastien Payet a été brutalement agressé dans la rue de Reims (Marne).
“Ils mènent leur propre existence paisible”
Depuis, trois personnes ont été arrêtées et trois personnes ont été placées en détention provisoire. Plus d’un an s’est écoulé depuis la révélation de ces dernières et la conclusion de l’enquête, mais la justice n’a pas encore statué. S’adressant à CNews lundi 11 mars 2024, la mère de la victime Frédérique Couturier a qualifié la situation d’inexplicable.
La famille de Bastien Payet est aujourd’hui totalement sans le sou et désertée. Elle souhaite que les meurtriers du jeune homme soient jugés immédiatement. La culpabilité de l’accusé est indéniable et sa mère a eu beaucoup de mal à accepter leur libération. Leurs peines cumulées de prison ont été de dix-sept mois pour deux d’entre eux et d’un peu plus pour le troisième.
“J’ai tout perdu”
Elle dit que depuis la mort de son enfant, elle a « tout perdu » et qu’elle perd lentement mais sûrement confiance dans le système judiciaire. “Tout le monde ici est sous le choc; cela a ruiné ma vie. La perte de l’enfant unique de Frédérique Couturier, de sa santé, de son travail et de sa capacité de travail l’a dévastée, selon Couturier.
France 3 Grand Est a récemment interviewé l’avocate de la famille, Maître Pauline Manesse. Et pourtant, « aucune raison juridique pour ne pas organiser le procès », dit-elle. “Nous ne sommes pas dans les délais qui exigent la célérité du procès”, affirme le procureur, regrettant l’appréciation “inacceptable” des circonstances par l’avocat alors que les accusés sont soumis à un contrôle judiciaire.
Lundi 11 mars, Jean-Luc Reichmann a exprimé sur les réseaux sociaux sa frustration face à l’absence de date de procès pour les trois responsables de l’assassinat du candidat des 12 Coups de midi 2019, Bastien Payet. Ce fut un événement tragique. À la suite d’une agression brutale dans le centre-ville de Reims (Marne) dans la nuit du 8 au 9 mars 2019, vers 3 heures du matin, Bastien Payet, qui était apparu à l’écran en juin 2018 comme candidat aux 12 Coups de midi, est décédé.
Le jeune homme de 23 ans est décédé à l’hôpital universitaire de la ville après avoir été brutalement frappé par trois personnes qui avaient auparavant agressé verbalement deux de ses amies. A l’heure actuelle, Jean-Luc Reichmann est profondément attristé par ce drame et il partage ses sentiments sur les réseaux sociaux. “Nous sommes en deuil en famille. Une nouvelle décevante.
Sur le tournage des 12 Coups de Midi, Bastien de Reims nous a fait goûter une émotion incroyable. C’était un de ces moments éphémères qui resteront gravés dans notre mémoire pour toujours. Il a révélé que Bastien, à 23 ans, incarnait la joie de vivre. Le candidat, qui adore la musique, a épaté le publicavec une performance de slam.
Le traitement judiciaire de l’affaire de la mort de Bastien Payet suscite la colère de Jean-Luc Reichmann
Jean-Luc Reichmann s’est lancé dans une tirade sur son compte X (anciennement Twitter) lundi 11 mars, cinq ans après le terrible assassinat de Bastien Payet, après avoir découvert que les trois hommes responsables de l’enlèvement du jeune étudiant en droit n’étaient toujours pas jugés. “C’est gênant ! Homme incroyablement séduisant, Bastien a déjà participé aux 12 Coups de Midi.
Cinq ans après la catastrophe, la mère de Bastien Payet s’adresse au public
Plus d’un an s’est écoulé depuis la conclusion de l’enquête sur la mort de Bastien Payet, mais la date du procès reste inconnue. Pour tenter de faire avancer les choses, la maman du jeune homme a lancé un vibrant appel à l’aide sur la chaîne. J’ai été désigné travailleur handicapé et j’ai quitté mon emploi. Ma santé s’est détériorée. Tout ce que j’avais, c’était mon fils unique, et maintenant je l’ai perdu.
Les trois hommes accusés d’avoir battu à mort Bastien Payet, étudiant de 23 ans, lors d’une attaque dans les rues de Reims (Marne), sont toujours jugés cinq ans après la mort de la victime. Aucune date n’a été annoncée malgré une enquête terminée il y a quinze mois. Nous voulons mettre le passé dans le passé, mais nous n’oublierons jamais. C’est là, avec la reconnaissance de la victime, l’objet du procès.
Rappelant le jour tragique de la mort de son fils Bastien Payet à l’âge de 23 ans, la mère de Bastien affirme : “Ma vie s’est arrêtée le 10 mars 2019”. En 2019, le jeune homme et ses copains déambulaient rue Jeanne d’Arc au centre-ville de Reims dans la nuit du 8 au 9 mars, vers 3 heures du matin. Il y a trois personnes ivres dans le groupe et elles font des remarques grossières sur les deux femmes.
Intervient Bastien Payet, un jeune étudiant en droit. Sa punition consistait en un passage à tabac brutal, particulièrement à la tête. Après cet accès de violence, il a été envoyé à l’hôpital dans un état grave, où il est décédé le lendemain des suites de ses blessures.
Il n’y a pas de date de procès prévue
Le procès n’a toujours pas eu lieu et aucune nouvelle date n’a été annoncée, même si cela fait cinq ans. Trois individus ont été déférés devant la cour d’assises il y a un an et demi après la conclusion de l’enquête ; chacun d’eux est accusé de « coups mortels ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer », un délit passible d’une peine minimale de quinze ans de prison.
Une attente que la mère de Bastien considère comme une “épée de Damoclès” alors qu’elle “perd progressivement confiance dans la justice”. Rassemblez vos preuves, examinez ce qui s’est passé et priez pour une condamnation… Nous attendons le procès comme quelque chose de salvateur qui nous permettra de boucler la boucle, dit Laurent Etienne, comédien et ami de Bastien dans le milieu culturel rémois.
Ceux qui font l’objet d’une enquête judiciaire
Pour la simple raison qu’« il n’y a aucune raison juridique pour que le procès ne soit pas organisé », selon Pauline Manesse, l’avocate de la famille. Comment dès lors donner un sens à ce hold-up ? “Nous ne sommes pas dans les délais qu’exige la rapidité de tenue du procès”, estime le tribunal, qualifiant la situation d'”inacceptable”, en référence à la mesure dans laquelle les accusés sont sous contrôle judiciaire.
Quelques mois supplémentaires ont été ajoutés à la détention provisoire du troisième suspect après les événements, tandis que deux des trois y sont restés pendant un an et cinq mois. Ils peuvent rentrer à Reims aujourd’hui car ils en ont l’autorisation. Après s’être donné la mort, “ils sont libres, ils ont retrouvé une petite vie tranquille”, déplore Frédérique Couturier : Comme si un chien avait été piétiné.
Les victimes risquent une double peine
Comme le dit Frédérique Couturier, “On voudrait nous culpabiliser en disant que depuis cinq ans ces trois individus sont respectables, qu’ils ont fait un BTS en détention provisoire.” Cette interminabilité, à leurs yeux, amène les atrocités à un nouveau niveau de banalisation, et le sentiment d’injustice grandit chaque jour.
Au lieu d’être enterré, j’aurais préféré que mon enfant puisse obtenir son diplôme. Pour la simple raison mon fils, que le deuil est un combat permanent. Ma santé, ma vie, mon travail (maintenant que je suis handicapé) et mon fils unique ont tous été enlevés.
