Miss Nord Pas De Calais 2024 Age – Dimanche 17 décembre, Eve Gilles, ancienne Miss Nord-Pas-de-Calais, a été sacrée Miss France 2024. Toutes les informations concernant la reine de beauté de 20 ans sont fournies ici. Lors d’un concours de beauté éclipsé par une récente condamnation judiciaire, la nouvelle Miss a utilisé sa candidature comme symbole de la diversité féminine.
Au cours d’un concours de beauté entaché d’une récente condamnation judiciaire pour la diffusion de photographies de candidates seins nus, Miss Nord-Pas-de-Calais, aux cheveux courts, a été désignée Miss France 2024, samedi 16 décembre, à Dijon. Sa candidature est devenue un symbole de la diversité féminine.
La candidate de 20 ans, Eve Gilles, qui avait les cheveux longs comme les autres Miss, a décidé de les couper courts car elle estimait que “personne ne devrait vous dicter qui vous êtes” tout au long de la compétition. “Ève Gilles a juré de “protéger les principes de la femme forte”, originaire du village de Quaëdypre, proche de Dunkerque. Chaque jour, nous sommes confrontés au body shaming, et cela empire. Chacune d’entre nous a des défauts. Pendant Lors d’une conférence de presse, elle a développé l’idée que chaque femme est unique.
Miss Nord Pas De Calais 2024 Age : 20 Ans
“La Rihanna originale”
Étudiante en deuxième année de licence d’informatique et de mathématiques, la nouvelle Miss France est restée muette sur le concours de « beauté » décrié par les féministes auquel elle a participé. Après ce que Jean-Pierre Foucault, 76 ans et animateur du concours depuis 1995, a qualifié de « grand spectacle », Ève Gilles a été désignée lauréate, succédant à Indira Ampiot, Miss Guadeloupe et France 2023.
Les téléspectateurs votent pour la moitié du score, tandis que sept jurées votent pour l’autre moitié. Les internautes ont salué la sélection d’une femme “sublime” et ont fustigé les critiques en ligne qui ont fait surface suite au résultat du concours sur les réseaux sociaux. Peut-être que vous ne trouvez pas la nouvelle #MissFrance géniale, mais vous trouvez du wokisme dans ses cheveux courts…
Quelqu’un qui aime la nouvelle Miss sur X trouve ça absurde. “Vos propos blessants et inutiles n’enlèveront rien au fait qu’Æve Gilles est la nouvelle Miss France 2024 ; elle est formidable”, remarque un autre sur X.
Une compétition très critiquée
Le concours de cette année a eu lieu à la suite de la condamnation mardi d’Endemol, la société qui supervisait Miss France, et de la filiale de TF1, e-TF1, par un tribunal de Lille. L’incident en question s’est produit le 15 décembre 2018, lorsque deux Miss régionales ont été filmées en secret dans une pose torse nu et que l’émission qui en a résulté a été vue par environ huit millions de téléspectateurs.
Même si le concours de beauté a connu quelques améliorations, il continue d’être fortement critiqué, et les organisateurs se sont excusés pour ce « contretemps » qui n’a fait qu’envenimer le débat. Selon l’organisation Miss France, le titre est devenu un symbole de « réussite » en France tout au long du siècle dernier. Pour sa présidente, Alexia Laroche-Joubert, l’organisation est devenue « des femmes d’affaires, des médecins ou encore des directrices », et le nombre d’anciennes Miss qui ont gravi les échelons en dit long.
« Modernisé » est un autre mot qu’elle utilise pour décrire les critères. Les candidats ne sont plus limités par l’âge, l’identité ou l’expression de genre, l’état civil, la parentalité ou la modification corporelle. Jusqu’à présent, un seul candidat trans a manifesté son intérêt. En 2022, elle n’a pas été choisie comme Miss Paris. Geneviève de Fontenay, figure mythique du concours de beauté, décédée en août à l’âge de 90 ans, a vu son couvre-chef mondialement connu influencé par ces petites révolutions.
Samedi soir, elle a été honorée, mettant un peu le voile sur la relation tumultueuse qu’elle entretenait avec l’organisation Miss actuelle.
Des intentions de vote « très misogynes »
Pour les féministes, cette « évolution » est encore loin d’être suffisante. Mélinda Bizri, membre de la Ligue des droits de l’Homme de Dijon, qui mène le boycott de la cérémonie aux côtés de nombreuses autres associations, a critiqué cette pratique de “feminist-washing” et a ajouté que nous sommes toujours dans une élection extrêmement misogyne. Mais avec 7,1 millions de téléspectateurs en moyenne en 2017, chaque cérémonie est un véritable attrait pour TF1.
Selon Virginie Spies, spécialiste des médias à l’université d’Avignon, la soirée Miss “est toujours une réussite car c’est avant tout un divertissement”, comme elle le dit à l’AFP. Mais « regarder la haine », ou « regarder ce qu’on n’apprécie pas forcément pour le critiquer », comme le définit Virginie Spies, est un facteur de son succès.
Lors d’une nuit remplie de paillettes, de glamour et de CE Lors de cette édition, le concours national de beauté a mis en lumière la région Nord-Pas-de-Calais, déjà fière de sa lauréate 2016, Iris Mittenaere (qui deviendra Miss Univers). Après près de trois heures et trente minutes d’événement, le jugement était annoncé : Miss Nord-Pas-de-Calais, Eve Gilles, a été nommée Miss France 2024.
Lors de son discours, la gagnante de 20 ans, étudiante en statistiques avec une formation en mathématiques et en informatique, a protesté contre le harcèlement à l’école en arborant une coiffure noire à la garçonne, un look qui convenait à sa personnalité confiante et autonome. Entouré de quatre indignes dauphines : Audrey Ho-Wen-Tsaï, Miss Guyane, Adelina Blanc, Miss Provence, Jalylane Maes, Miss Guadeloupe, et Maxime Teissier, Miss Languedoc.
Samedi soir à Dijon, devant 5.000 fans qui continuaient de croire au “conte de fée” malgré les allégations de concours “sexiste” et une récente condamnation judiciaire pour des photos de candidates filmées sans haut en 2018, Miss Nord-Pas-de -Calais, qui défendait la « diversité » des femmes, a été sacrée Miss France 2024.
Eve Gilles, une Dunkerquoise de 20 ans, a utilisé sa campagne pour représenter la « diversité » féminine. Lors du concours de beauté, elle a déclaré audacieusement : “Personne ne devrait dicter qui vous êtes”, tout en contrastant sa coiffure courte avec les coiffures longues de ses camarades Miss. Un jury composé de sept femmes et téléspectateurs ont chacun contribué pour la moitié de l’audience totale pour choisir la nouvelle “reine de beauté” qui remplacerait Indira Ampiot, Miss Guadeloupe.
Selon Jean-Pierre Foucault, 76 ans et animateur depuis 1995, la jeune femme a été choisie au terme d’un formidable “show”. Mon imagination est débordante ! “Je n’ai raté aucune cérémonie depuis que je suis petite”, raconte Emma, dijonnaise de 22 ans, qui, au lieu de simplement la regarder sur TF1, est venue assister à la compétition dans sa ville dans sa plus belle tenue à paillettes.
Quelles chanceuses dames sont les Miss. Sylvie, 23 ans, qui s’agite dans la salle du Zénith, dit : “C’est un conte de fée !” Mais la compétition a bel et bien lieu après qu’un tribunal de Lille a déclaré coupables mardi e-TF1, filiale de TF1, et Endemol, la société qui a supervisé le concours de Miss France.
La raison en est le tournage contraire à l’éthique de deux Miss régionales le 15 décembre 2018, alors qu’elles étaient nues, et la diffusion ultérieure de ces photographies à près de huit millions de téléspectateurs. Le concours de beauté est sous le feu des critiques depuis un certain temps, et ce « contretemps » n’a fait qu’accroître les critiques qui persistent malgré les efforts des organisateurs pour y répondre.
Selon la Société Miss France, le titre de Miss France est devenu un signe de « réussite » au cours du siècle dernier. Pour sa présidente, Alexia Laroche-Joubert, l’organisation est devenue « des femmes d’affaires, des médecins ou encore des directrices », et le nombre d’anciennes Miss qui ont gravi les échelons en dit long.
Les normes ont également été « mises à jour », précise-t-elle. Les candidats ne sont plus limités par l’âge, l’identité ou l’expression de genre, l’état civil, la parentalité ou la modification corporelle.
Jusqu’à présent, un seul candidat trans a manifesté son intérêt. En 2022, elle n’a pas été choisie comme Miss Paris.
Le chapeau de Geneviève de Fontenay, participante historique au concours de beauté, a vacillé à cause de ces petites révolutions. Samedi soir aura lieu un service commémoratif pour la défunte Miss, décédée en août à l’âge de 90 ans, apportant un peu de calme à la relation tumultueuse qu’elle entretenait avec l’organisation Miss actuelle.
Pour les féministes, cette « évolution » est encore loin d’être suffisante. “C’est du ‘feminist-washing’ : nous restons dans une élection très misogyne”, affirme Mélinda Bizri, membre de la Ligue des droits de l’Homme à Dijon, qui, avec de nombreuses autres associations, exige que personne n’assiste à la cérémonie. Selon Mme Spies, le hate-watching observer ce que nous n’apprécions pas nécessairement pour pouvoir le critiquer est un facteur qui a contribué à cet accomplissement.
C’est “une culture populaire”, a soutenu le maire PS de Dijon François Rebsamen lors du conseil municipal du 25 septembre, où l’apparition des Miss a été très critiquée. Kildine Bataille, adjointe municipale à l’égalité femmes-hommes (majorité présidentielle), s’en est pris au spectacle en déclarant : « Ce spectacle véhicule une image encore assez sexiste de la femme, non seulement à l’attention des petites filles et des spectateurs adolescents, mais aussi auprès des spectateurs.