
Mathilde Panot Enfants – Née à Tours, Indre-et-Loire, le 15 janvier 1989, Mathilde Panot est la fille d’un formateur en agronomie et d’un professeur. Elle a grandi près d’Orléans. Membre active de l’association ATD Quart Monde, l’adolescente se retrouve attirée par l’humanitaire et se retrouve engagée dans le volontariat.
Elle fait ses débuts dans le domaine associatif en tant que chargée de mission au sein de l’association Voisin Malin, où elle s’intéresse particulièrement au quartier populaire de Grigny dans l’Essonne. Les projets communautaires (bibliothèques de rue, ateliers théâtraux, etc) et les campagnes thématiques relèvent de sa compétence.
Elle est devenue militante en 2005, alors qu’elle n’était qu’une adolescente, et la première fois qu’elle a manifesté, c’était contre le CPE. Elle est devenue membre de l’organisation de Jean-Luc Mélenchon en 2012 lorsqu’il a co-formé le Parti de gauche, et elle est restée membre de son organisation lorsqu’il a fondé La France Insoumise.
Elle a participé à la formation des organisations de soutien à succès de Jean-Luc Mélenchon en 2017 lors de sa campagne politique. Pour la 10e circonscription du Val-de-Marne, elle a été élue députée le 18 juin 2017. Sa réélection est prévue le 19 juin 2022. Cette année, elle a poursuivi son leadership fort au sein du groupe LFI à l’Assemblée nationale en étant vice-président choisi et membre de la commission développement durable.
Elle envisage de créer des commissions d’enquête citoyennes sur l’eau et la gestion alternative des forêts notamment. Marquant l’histoire en octobre 2021, elle devient la plus jeune présidente de groupe à l’Assemblée nationale après avoir été élue à la tête du groupe parlementaire La France Insoumise.
Lorsque Jean-Luc Mélenchon lancera sa campagne présidentielle en 2022, c’est elle qui prendra le relais. L’ensemble des membres du groupe législatif LFI ont voté pour sa réélection à la présidence le 21 juin 2022. Certains membres de la faction dissidente de l’Assemblée ont souligné un lien entre le président et le ministre qui avait rédigé en 1975 la loi légalisant l’avortement après que la question ait été ajoutée à la Constitution.
“Quelle indignité”, a réagi l’un de ses petits-fils. L’héritage de Simone Veil provoque une fracture entre tous. Une faction au franc-parler au sein de l’Assemblée a envoyé un tweet controversé lundi soir, suite à la constitutionnalisation de la « liberté » d’avorter. Sa chef, Mathilde Panot, a été la première à proposer une loi constitutionnelle sur le sujet en 2022 ; un montage photo la montre aux côtés de Simone Veil, dont le projet de loi légalisant l’avortement en France date de près d’un demi-siècle.
Un message indiquant « 17 janvier 1975, 4 mars 2024 : nous l’avons fait » est disponible. Alors que le vote de lundi est plus symbolique qu’une réelle application d’un nouveau droit, l’avocat Antoine Veil, petit-fils du défunt ministre de la Santé, a tweeté sa réaction en écrivant : “Ce rapprochement, quelle indignité”.
“Honorer Simone Veil”, telle était la mission de Mathilde Panot
Une querelle dans un scandale : lundi, plusieurs écologistes et dirigeants insoumis ont accusé Gabriel Attal d’ignorer les appels au droit à l’avortement lancés par de nombreuses femmes de gauche dans son discours au Congrès.
Une attaque contre Attal par Mélenchon, qui le traite de “petit pathétique”
Jean-Luc Mélenchon a tweeté : “Attal, petite chose pathétique, rend invisible le rôle des rebelles et de la présidente Mathilde Panot dans la décision d’aujourd’hui”.
Une biographie
Elle est déjà connue en tant que politicienne. Une mère professeur et un père formateur en agronomie élèvent sa progéniture. Elle a passé ses années de formation à Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, mais sa famille est originaire de la banlieue orléanaise. Après avoir obtenu sa licence, elle intègre Sciences-PO pour obtenir un master en relations internationales.
Elle a commencé à être bénévole pour ATD Quart monde à l’âge de 18 ans et a continué à travailler pour l’association Voisin Malin jusqu’en 2016 en tant que salariée. Décidée à continuer, elle se lance en politique et, le 21 juin 2017, elle est élue députée de la 10e circonscription du Val-de-Marne.
En poste jusqu’au 12 octobre 2021, elle est nommée vice-présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale le 18 juin 2019. Elle succédera à Jean-Luc Mélenchon à la présidence du groupe LFI à l’Assemblée nationale. A l’occasion des élections législatives de juin 2022, Mathilde Panot est réélue députée.
Ônée des législateurs les plus actifs dans la protection de l’environnement, elle s’inquiète du sort de l’humanité et des effets sociaux du changement climatique. Elle a créé une commission d’enquête sur la gestion forestière en 2019. Par ailleurs, elle a supervisé une deuxième commission d’enquête sur l’accessibilité à l’eau en Guadeloupe deux ans plus tard.
Mardi, Mathilde Panot a confirmé qu’elle serait présente à la commémoration d’Emmanuel Macron aux victimes françaises des attentats du 7 octobre en Israël, le Hamas, le 7 février à Paris. Mathilde Panot, présidente des parlementaires de La France insoumise (LFI), s’est engagée à assister le 7 février à Paris au mémorial d’Emmanuel Macron aux victimes françaises des attentats du Hamas en Israël le 7 octobre.
Elle a néanmoins demandé une cérémonie commémorative pour “toutes les victimes françaises de cette guerre au Moyen-Orient”, comme le rapporte Le Figaro, ce mardi. Il faut, selon le député dissident, honorer la mémoire des Franco-Israéliens et Franco-Palestiniens morts dans le conflit.
Le parti de Jean-Luc Mélenchon a déclenché un débat houleux après les attentats du 7 octobre parce qu’il a refusé de qualifier le Hamas d’organisation « terroriste ». Puisque des « crimes de guerre » ont été perpétrés à la fois par le gouvernement israélien dirigé par Benjamin Netanyahu et par le groupe contrôlant la bande de Gaza, LFI les considère comme se situant à des niveaux similaires.
Plus de quarante victimes en provenance de France
Lors de sa précédente conférence de presse, Emmanuel Macron avait annoncé la célébration qu’il avait prévue. Le chef de l’Etat a évoqué que “41 de ses enfants” avaient été tués dans ces attentats en France. La mort de deux jeunes franco-palestiniens de sa circonscription de Gaza a été confirmée par Mathilde Panot.
Environ 1 140 Israéliens, principalement des civils, ont perdu la vie dans l’attaque du Hamas, comme le rapportent les statistiques officielles de l’État juif. Selon son annonce mardi, le député du Val-de-Marne va “faire tomber le mur de l’indifférence” en passant la nuit sous une tente dans un camp du Droit au logement du 7e arrondissement de Paris, qui accueille des familles sans abri.
Mathilde Panot a souligné lors d’une intervention sur RMC-BFMTV ce mardi matin que trois sans-abri sont morts de froid en seulement quatre jours. Tout en rappelant qu’en période de froid, “un nombre sans précédent” de jeunes dormaient dehors en France, “septième puissance économique mondiale”.
Enfin, je dois mentionner qu’au cœur de l’hiver 1954, il y a sept décennies, l’abbé Pierre a lancé son plaidoyer. Ainsi, Mathilde Panot et William Martinet comptaient passer la nuit dehors dans le campement implanté par l’association Droit au logement (DAL) rue de Solférino à Paris, près de l’Assemblée nationale, depuis Noël.
Il peut accueillir une trentaine de familles. Le député a regretté “de se trouver devant un immeuble où 80% des logements sont définitivement vides”, ajoutant qu'”il n’y a pas de fatalité” d’exiger la réquisition de ces appartements inutilisés. Pour elle, les solutions de « bon sens » incluent l’acquisition d’immeubles vacants, notamment ceux appartenant à des institutions.
Mathilde Panot a exprimé son intention de répondre, avec d’autres députés LFI, à la conférence de presse du président Emmanuel Macron à 20h15. de cet endroit. Pour que l’administration précédente « mette en danger la vie d’autrui », le chef des députés LFI a également légalisé l’affaire.
Deux des ministres d’Élisabeth Borne, Olivier Klein et Patrice Vergriete, en charge du logement depuis juillet 2023 font l’objet de cette saisine du procureur général près la Cour de cassation. Il est possible de « nuancer la responsabilité pénale des ministres en charge » du logement et du Premier ministre” car “les moyens efficaces d’hébergement, ainsi que d’accueil, n’ont pas été mis en place dans des délais suffisants”, explique-t-elle, sous-entendant une “inaction délibérée” de la part du gouvernement face à l’évaluation des risques.
