Marina Enfant Maltraité – En août 2009, à l’âge de 8 ans, la petite Marina Sabatier décède des suites des mauvais traitements perpétrés par ses deux parents, Éric Sabatier et Virginie Darras. Cet incident est lié au scandale Darras-Sabatier, également connu sous le nom d’affaire Marina, une affaire judiciaire française.
Les parents ont été reconnus coupables des actes de brutalité ayant provoqué le meurtre de leur fille et condamnés à 30 ans de prison dont 20 ans de sûreté à l’issue d’un procès qui s’est déroulé en juin 2012 devant la cour d’assises de la Sarthe. Marina, comme beaucoup d’enfants maltraités, n’a jamais cessé d’aimer ses parents et ne les a jamais dénoncés, mais le couple a dissimulé la violence qu’ils lui ont infligée en mentant sur l’origine de ses blessures.
Ils se déplaçaient beaucoup pour rendre les enquêtes à leur sujet plus difficiles. L’échec de nombreux services publics chargés de prévenir les abus, y compris, mais sans s’y limiter, ceux qui ont été en contact avec Marina, à empêcher la mort de la petite fille a suscité des enquêtes sur leur efficacité et leur responsabilité, en plus de la culpabilité directe des parents. .
La fille d’Éric Sabatier et Virginie Darras, Marina Sabatier, est née le 27 février 2001 et est décédée le 7 août 2009. Elle est née le 27 février 2001, cependant sa mère, qui a eu une rupture avec Éric Sabatier pendant sa grossesse , a ravivé leur connexion un mois plus tard, faisant d’elle une enfant non désirée.
Après avoir eu Marina avec Éric Sabatier, Virginie Darras aura quatre enfants en tout ; elle a déjà un fils issu d’une relation antérieure. Étant donné que Marina a eu un petit doigt tordu depuis l’âge d’un an environ, probablement à cause d’une chute de sa chaise haute, les abus ont probablement commencé quand elle était petite.
Marina sera victime de maltraitance pendant plusieurs années jusqu’à la nuit tragique d’août 2009. Tous les autres enfants ne seront pas soumis à cette procédure ; seule Marina le fera. En plus des coups de pied, des coups de poing et des ceintures habituels, les parents soumettaient fréquemment leurs enfants à une multitude d’abus, notamment des douches glaciales, la noyade dans la baignoire et le fait de rester sans nourriture pendant des jours entiers.
Ils attachaient leur fille à son lit, la bâillonnaient avec du ruban adhésif ou la faisaient marcher pieds nus sur un sol rugueux tout en portant un grand sac en guise de punition. Voir sa nièce maltraitée en 2006 a bouleversé une sœur de Virginie. La grand-mère de Marina a tenté de signaler les abus au numéro d’urgence, mais les services n’étaient pas convaincus de la gravité de la situation.
La petite Marina a été signalée aux services sociaux en 2007 après que le médecin scolaire de l’école de Parennes dans la Sarthe ait constaté des indices de maltraitance. La famille déménage à Saint-Denis-d’Orques en mai 2008. Les inquiétudes concernant d’éventuels abus sont relayées au directeur par l’école précédente de Marina. Avec l’aide du médecin scolaire, elle a rapidement alerté les services sociaux du parquet.
En juillet 2008, après une rencontre avec un médecin légiste qui constate plus de 19 blessures sur l’enfant, Éric Sabatier qualifie toutes les blessures de Marina d’accidents banals, ce qui déclenche une enquête. LE 23 juillet 2008, deux gendarmes entendent la jeune fille et sont interloqués par ses nombreuses cicatrices.
La vidéo de l’interrogatoire, qui sera diffusée lors du procès des parents en juin 2012, met en scène une jeune fille pour son âge animée, joyeuse et sujette aux éclats de rire. Elle explique systématiquement les nombreuses marques qu’elle porte. Virginie Darras se souvient avoir menacé sa fille qu’elle “ne nous reverrait plus et que nous pourrions aller en prison” si cette dernière parlait aux autorités lors de leur procès en juin 2012.
Selon plusieurs témoignages oculaires, l’amour de Marina pour ses parents n’a jamais faibli et elle leur a menti pour dissimuler ses blessures. Les responsables du signalement n’ont jamais été vus par le gendarme chargé de l’enquête et l’enquête du parquet a pris fin sans suite le 10 octobre 2008.
L’Agence sarthoise d’aide à l’enfance (ASE) a souhaité savoir quelle était l’issue de l’enquête du parquet du Mans, le 9 mars 2009. Puis, en avril 2009, elle a demandé une enquête d’évaluation suite à un nouveau rapport du directeur de l’école. “Des absentéismes répétés et injustifiés, des petites blessures inexpliquées et des comportements boulimiques” sont évoqués dans le document transmis par l’école.
LAMarina subit une grave blessure au pied à son retour de vacances le 27 avril 2009. A Coulans-sur-Gée, elle s’est inscrite dans une nouvelle école. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital par le médecin et le directeur de l’école et y est restée cinq semaines pour y être soignée. En plus de signaler l’enfant aux services sociaux, qui ont validé leurs allégations d’abus, l’hôpital n’a pas réussi à trouver une explication médicale à son état.
Mais le 28 mai 2009, la jeune fille a été rendue à ses proches. La famille Sabatier reçoit la visite de l’agent de l’aide sociale chargé de l’enquête et d’une professionnelle de l’enfance en juin 2009 ; l’enquête ASE ne pourra débuter que le 25 mai 2009. Les enfants « détendus » et souriants” ne présentent pour eux “aucun élément de danger”.
Après que ses parents aient soumis Marina à des sévices particulièrement violents, elle est décédée le 6 août 2009. Elle aurait fait ses derniers adieux à sa mère et promis de la revoir demain avant d’être abandonnée dans la cave vide à la tombée de la nuit. LE 9 septembre 2009, Éric Sabatier signale la disparition de sa fille à la gendarmerie. Les enquêteurs ont constaté des incohérences dans les déclarations des parents après trois jours d’enquête.
Les parents finissent par le perdre. Après avoir suivi l’exemple du père, les détectives retrouvent le corps sans vie de la jeune fille dans un conteneur en plastique contenant du béton, un drap et dix sacs en plastique.
Essai parental
La cour d’assises de la Sarthe a entendu le procès des parents de Marina du 11 au 26 juin 2012. La gestion de la situation de la petite Marina par les institutions compétentes a donné lieu à l’audition de nombreux témoins. Jean-Marie Geveaux, président du Conseil général, a écrit une lettre de soutien à l’ASE et niant tout acte répréhensible, alors même que l’ASE avait fait l’objet de critiques de partie civile avant le procès.
Après la publication de cette lettre par Ouest-France, les associations de partis civiques ont commencé à la critiquer. L’essai ne nous a pas fourni suffisamment d’informations sur les parents pour comprendre leurs objectifs ou la source du traitement spécifique que Marina a enduré, contrairement à ses frères et sœurs. Cela est vrai même s’ils ont reconnu les faits et exprimé leurs regrets.
Deux moments chargés d’émotion au cours du procès ont été la diffusion de la vidéo de l’interrogatoire de Marina par deux gendarmes en juillet 2008 et le témoignage du demi-frère aîné de Marina, qui avait treize ans au début du procès et qui a parlé de sa colère envers son ses parents pour l’avoir manipulé pendant si longtemps en lui faisant mentir sur des choses qu’il ne comprenait pas complètement ou qu’il savait être « normales » pour les autres.
Les parents ont tous deux été condamnés à des peines de 30 ans avec une période probatoire de 20 ans le 26 juin, jour de la condamnation. En raison du “manque de prévoyance des professionnels chargés de la protection des mineurs, dans lequel j’inclus évidemment le parquet”, l’avocat général a souligné que “cette enfant n’a pas bénéficié de la protection qu’elle méritait” en évoquant la justice pour mineurs.
À l’âge de 44 ans, Éric Sabatier a succombé à un terrible cancer alors qu’il était incarcéré en septembre 2016. Une petite fille prénommée Marina a été sauvagement torturée à mort par ses parents en 2009 à Écommoy (Sarthe). Une rétrospective sur l’évolution de l’affaire et un procès émouvant.
Marina, une fillette de neuf ans dont les parents l’ont brutalement assassinée, est un nom que beaucoup de gens associent à cette tragédie. La famille bouge beaucoup et change souvent d’école pour la fille afin qu’elle ne se démarque pas. Les villes de Saint-Denis-d’Orques (Sarthe), Coulans-sur-Gée et Brains-sur-Gée furent dans cet ordre ses étapes pédagogiques. L’école de Saint-Denis-d’Orques a initialement reçu des allégations de possibles mauvais traitements en septembre 2008.
Le cadavre en béton
Des mises à jour, cette fois de l’établissement de Brains-sur-Gée, en avril 2009. Après cela, il y aura un changement à Écommoy et enfin à Lavardin. Le père de la jeune fille kidnappée a alerté les autorités pour la première fois en septembre 2009. Son interpellation a eu lieu le lendemain. Un conteneur dans un entrepôt du Mans contient le corps sans vie de la petite Marina, coulé dans le béton.
Les deux parents ont ensuite été inculpés le 11 septembre par la justice. Ils sont en prison pour meurtre, fausses accusations et violence familiale persistante contre des jeunes.
Un procès historique
Le procès a suscité d’intenses émotions notamment chez Alexandre Seurat ; en 2015, il s’inspire de cet événement pour son premier roman, La Maladroite. “Ces acteurs qui ont essayé de jouer, mais qui n’ont rien fait – et qui éprouvent, aujourd’hui, un sentiment de culpabilité” l’ont vite captivé. Il transcrit ensuite les comptes rendus des audiences.