
Laurent Hattab Qu’est Il Devenu – La maison d’arrêt, où Valérie Subra, Jean-Rémi Sarraud et Laurent Hattab ont passé une bonne partie de vingt ans. Ils sont de nouveau sur pied et vivent maintenant une vie normale. Il a pu poursuivre ses études en prison et est maintenant employé dans le domaine.
Des technologies de l’information. Après avoir participé à deux meurtres, il a dû faire un sérieux travail de réparation psychologique sur lui-même. Il était aidé en cela par un ami et aumônier. À ses côtés, d’autres ex détenus racontent devant la caméra leurs propres efforts de reconstruction.
D’autres témoignages ont dénoncé l’inefficacité du système d’enfermement et le manque d’assistance à la disposition des personnes retenues. Les détenus auront accès à un avocat, à des aumôniers et à des professionnels de la santé mentale au sein de la prison pour avoir ces conversations.
L’affaire Hattab-Sarraud-Subra, également connue sous le nom d’affaire Bait, a marqué les années 1980 par la cruauté de ses personnages et restera dans l’esprit des proches des victimes bien après que le cycle de l’actualité aura évolué. Ce cas extraordinaire est examiné plus en détail.
Leur surnom de trio infernal résume bien leur réputation. Valérie Subra, Laurent Hattab et Jean-Rémi Sarraud ont été appréhendés à la fin de l’année 1984 pour avoir comploté les meurtres de l’avocat de 50 ans Gérard Le Laidier et du directeur de maison de prêt-à-porter de 29 ans Laurent Zarade.
Il s’avère que Subra, le cerveau du complot, n’était que “l’appât” que ses deux complices, Hattab et Sarraud, utilisaient pour se rapprocher d’hommes fortunés et leur extorquer d’énormes sommes d’argent. Le procès de Subra et des deux hommes a beaucoup attiré l’attention des médias à la fin des années 1980.
Au centre de cette focalisation malsaine se trouve la “beauté diabolique” de l’agresseur, telle que la décrit Paris Match. Mais comment cette adolescente apparemment normale est-elle devenue une séductrice aussi dangereuse. Valérie Subra, 18 ans, rencontre deux jeunes hommes dans le quartier du.
Sentier à Paris aux premiers jours de l’automne. Le premier est un “garçon à papa” d’un an son aîné nommé Laurent Hattab, avec qui elle commence bientôt à sortir. Le second est un ami commun des deux premiers, Jean-Rémi Sarraud, qui jure avec le trio mais trouve finalement une place parmi eux.
Valérie, Laurent et Jean-Rémi sont tous de jeunes adultes qui s’intéressent aux États-Unis. Ils s’ennuient de leur vie mondaine à Paris et rêvent de partir pour recommencer loin de leurs familles respectives. Après cela, les trois planifient et exécutent une série de cambriolages brutaux. Subra et ses deux acolytes.
Se lancent dans une mission de séduction avec pour objectif de voler 10 millions de dollars afin de repartir à zéro de l’autre côté de l’Atlantique. Hypnotisez de riches hommes d’affaires et convainquez-les de l’emmener chez eux, où Hattab et Sarraud les attendront pour les tuer.
Le 7 décembre 1984, les trois amis mettent leur plan à exécution. Première victime, un avocat de 50 ans nommé Gérard Le Laidier est tombé entre leurs mains. Chez lui, Laurent Hattab et Jean-Rémi Sarraud le tuent de plusieurs coups de couteau et le trio empoche la maigre somme de 1200 francs.
Le 16 décembre 1984, dix jours seulement après son acte initial, Valérie Subra le répète, entraînant la mort de Laurent Zarade, 29 ans. Une montre et des bijoux ont également été emportés avec les 13 000 francs suisses. Le 20 décembre 1984, alors que Valérie, Laurent et Jean-Rémi complotent un autre crime la.
Police fait une importante découverte : le nom de Valérie Subra apparaît dans les carnets d’adresses des deux victimes. Dans la journée, les policiers ont appréhendé la jeune femme, puis leurs deux complices. En 1988, après quatre ans d’attente, “l’appât” fait enfin son apparition devant la cour d’assises de Paris le 8 janvier.
Valérie Subra a écopé d’une peine incompressible de 16 ans de prison à perpétuité, alors qu’elle n’était directement impliquée dans aucun assassinat et s’était même réfugiée dans une pièce attenante pour éviter d’assister aux meurtres des victimes. Ses conspirateurs purgeront la même peine que lui, plus 18.
Ans dans une prison à sécurité maximale. Valérie Subra, vile figure de l’histoire du droit français, suscite à la fois répulsion et intérêt. Après la condamnation de la jeune femme, elle devient le sujet d’un roman de Morgan Sportès intitulé l’Appât, qui sera ensuite adapté en téléfilm par Bertrand Tavernier en 1995.
Après avoir été emprisonnée pendant seize ans, Valérie Subra est finalement libérée en 2001. Elle s’est installée, a eu un enfant, puis s’est déracinée dans un autre pays. Valérie Subra a été reconnue coupable de meurtres multiples il y a trente ans en janvier 1988 et condamnée à la prison à vie.
Chaque fois qu’il fait une apparition, les médias entrent dans une frénésie. Une enfant française de la classe moyenne, une Lolita à la candeur perverse, aux moues enfantines et noyées de larmes, comme le décrit Le Monde, a choqué le pays en commettant de telles atrocités. Une photo d’elle sortant de l’eau.
Vêtue d’un tee-shirt blanc “Minnie” imbibé d’eau est publiée en première page de Paris Match, la catapultant vers la gloire. Gérard Guilloux, l’avocat général de l’époque, l’a qualifiée de “poule perverse”. Sexisme épouvantable qui fait peur. Le cinéaste Bertrand Tavernier adaptera la nouvelle L’Appât de Morgan.
Sportès (Éditions du Seuil, 1990) en long métrage en 1995. L’information est de notoriété publique. Le petit ami de Valérie Subra, Laurent Hattab, et son ami Jean-Rémy Sarraud ont planifié une série de cambriolages afin de financer leur projet d’immigration aux États-Unis. Le travail de Valérie est d’attirer les hommes dans les restaurants et chez eux, tandis que celui de ses acolytes est de se faufiler sur l’amant du soir et de le tuer ou de le voler.
