Jacques Hyver Mort – Le préfet du SRPJ à Bordeaux, Bardon, prend le relais. Quatre mois plus tard, la police appréhende Jacques Hyver, 29 ans. Entre-temps, il est responsable de la mort d’un gérant de boîte de nuit. Après avoir été reconnu coupable et condamné à douze ans de prison, Hyver a tenté de kidnapper un banquier suisse à deux reprises et a finalement échoué.
Après avoir purgé sa peine de prison en 2005, le délinquant a été libéré. Le dimanche 25 décembre, Amenez les accusés reviendra avec un épisode spécial centré sur l’affaire Jacques Hyver, prouvant une fois de plus que la série ne s’arrête pas pour les vacances. Vous ne voudrez pas manquer l’épisode de ce soir sur RMC Story.
Après avoir parcouru six kilomètres, il tombe sur un gendarme qui lui fait signe de s’arrêter. Lorsque Jean-Luc ne voit pas arriver son père, il s’inquiète et, pensant que son père a peut-être eu un accident, roule en sens inverse. Après avoir marché un moment, il trouve la voiture de son père garée sur une route poussiéreuse.
Et une fois qu’ils verront l’intérieur de la voiture, leurs inquiétudes se multiplieront de façon exponentielle. J’ai remarqué une lettre sur le dossier du siège avant. Elle a affirmé l’avoir kidnappé et exigé trois millions de francs suisses en échange de son retour sain et sauf, explique Jean-Luc. La date prévue de paiement de la rançon est le 2 juillet.
L’opération “Gumball”
Jean-Luc décide d’appeler la police parce qu’il s’inquiète pour son père, et l’histoire devient aussitôt un gros titre à la télévision nationale. Puisqu’il est également vice-président du Conseil national du patronat français (l’ancêtre du MEDEF), le PDG des Tuileries et Briqueteries françaises occupe une position de grande influence dans le milieu des affaires français.
Les salariés de son entreprise ont proposé un rare effort collectif pour payer la rançon. Jean-Luc ne va pas accepter cette proposition. Pour se rapprocher au plus près des informations fournies par le ravisseur, l’équipe de police chargée d’enquêter sur l’enlèvement de l’homme d’affaires décide de s’installer dans la résidence de Jean-Luc.
Six cents agents ont inondé la ville et inspectent maintenant chaque véhicule qui passe. Cependant, la communication a été interrompue et les autorités n’ont pas été en mesure de la retrouver à temps. Quelques jours plus tard, il a été reporté. Le ravisseur fixe un rendez-vous avec Jean-Luc et lui remet la rançon. Alors, la véritable chasse au trésor commence, mais elle se solde par un échec puisqu’il a vu les flics les poursuivre. Le ravisseur du père de Jean-Luc accepte la promesse de Jean-Luc de l’aider à le retrouver à Paris.
Je retiens le prisonnier, alors s’il vous plait, ne tirez pas
Pendant ce temps, les propriétaires d’un gîte en Charente qui ont loué leur maison à un couple “étrange” ont appelé la police. Quand personne ne répond, les policiers se dirigent vers la porte et frappent. Selon Jacqueline Marinont, l’inspectrice principale du dossier, “à l’ouverture, la femme a dit ‘ne tirez pas, j’ai l’otage’, et nous avons donc compris que nous avions frappé à la bonne adresse”.
Michel Maury-Laribière a été retrouvé par les policiers attaché à un lit alors qu’ils examinaient le gîte. Après onze jours de captivité, les agents le libèrent sans payer la rançon. Rapidement, la dame qui a avoué avoir abrité le PDG fustige l’homme qu’elle croit être derrière tout ça. Le couple voulait partir à l’aventure, mais ils n’avaient pas assez d’argent pour le faire.
Par conséquent, Jacques a prévu de kidnapper afin d’acquérir une somme d’argent substantielle. Elle écrit les lettres à la famille Maury-Laribière et finit par l’aider s’il hésite. “Elle était très amoureuse de Jacques Hyver, et sans les sentiments, elle n’aurait jamais fait ça”, a déclaré l’enquêteur.
Il est intensément recherché. Comme les policiers savent que l’individu passe beaucoup de temps dans les boîtes de nuit, ils finissent par le coincer alors qu’il en sort. En conséquence, il fait face à des accusations liées à l’enlèvement de Michel Maury-Laribière. Il purgera sa peine pénale de douze ans de prison.
L’homme, qui s’est évadé de prison dans un camion poubelle le 10 novembre 1987, a été localisé en Suisse le 5 janvier. Après avoir fini de passer son temps en prison en 2005, il sera libéré. Le vice-président du Conseil national du patronat français Michel Maury-Laribière a été enlevé en Charente en 1980.
Son ravisseur a été surpris en octobre lors d’un bras de fer avec la police de Tours. Il jes condamné à vingt ans pour le meurtre d’un gérant de boîte de nuit en fuite, en plus des douze ans qu’il purgera pour l’enlèvement de Maury-Laribière. Les dimanches soirs, “Faire entrer l’accusé” sur France 2 se concentre sur le scandale Maury-Laribière.
Jean-Luc, son fils, se souvient de la mort de son père 31 ans plus tard. Le ravisseur, comme beaucoup d’acteurs de l’époque, est introuvable. C’était le matin du samedi 28 juin 1980. Le PDG de TBF à Roumazières, Michel Maury-Laribière, vient de quitter Confolens dans sa CX. A Manot, un homme déguisé en policier lui barre la route alors qu’il se dirige vers l’usine.
L’épreuve de onze jours du Calvaire venait de commencer. Onze jours plus tard, le vice-président du CNPF, le syndicat patronal, est découvert dans un gîte rural de Dordogne, en partie par hasard, après que les propriétaires du gîte ont signalé aux gendarmes locaux les comportements étranges de leurs locataires.
Imaginez l’impact médiatique de mettre les meilleurs policiers français dans la paisible campagne française. L’affaire Maury-Laribière a été tranchée favorablement le 9 juillet. Jacques Hyver, le ravisseur de 31 ans, a été surpris dans une boîte de nuit de Tours en octobre. Il venait d’une famille qui aimait à la fois les voyages et les femmes.
Entre-temps, il avait assassiné le propriétaire d’une boîte de nuit en région parisienne. France 2 a déterré le dossier de l’affaire dans le sous-sol du palais de justice. Ce dimanche soir à 22h40, Christophe Hondelatte jouera “Faire entrer l’accusé” de Richard Vargas en son honneur. Le ravisseur avait emmené Jean-Luc Maury-Laribière, le fils, dans la campagne et finalement à Paris avec l’argent de la rançon dans un sac, mais maintenant il était prêt à continuer.
Une fois l’affaire résolue, j’ai tracé une ligne de démarcation. Ironiquement, j’ai oublié quelques détails clés. Il a finalement décidé d’inclure Charente Libre dans son livre de mémoire à l’été 2007. Bien que j’aie hésité, j’ai accepté. France 2 m’a approché pour faire cette émission, et au début j’ai hésité.
Ma mère en a entendu parler et n’a pas été d’un grand soutien. Cela provoque un sacré remue-ménage. Son avocat a eu du mal à défendre Hyver. En fin de compte, ils ont accepté. C’est beaucoup plus simple maintenant qu’à l’époque. Ce que j’ai vécu est encore frais dans ma mémoire. Jean-Luc Maury-Laribière sait à quel point l’incident continue d’intriguer les gens. C’est documenté dans les annales de la criminalité. Je ne suis pas choqué qu’il sorte, et je ne doute pas qu’il sera populaire.
L’équivalent d’un film noir d’un scénario
L’ancien rédacteur en chef de CL, Jacques Guyon, avait écrit à ce sujet. Cela, il a vérifié. Selon son importance, c’est sans doute la plus grosse affaire que la Charente ait connue. L’air était chargé de mystère. C’était l’époque du gang Baader, de l’action directe et des enlèvements politiques. “Les Aventures de la Rançon” mettait en scène le personnage de Michel Maury-Laribière.
Cela ressemblait à quelque chose d’un film noir. Le réalisateur, Richard Vargas, n’a jamais vu ni lu ce scénario. J’habitais à Londres dans les années 80. Je n’en avais pas entendu parler jusqu’à présent, et c’est fantastique. Pour le programme, vous aurez besoin d’une enquête approfondie, de témoins fiables et de victimes consentantes.
Il y avait de vraies personnes impliquées dans cette affaire, un criminel qui venait du même milieu que la victime de l’enlèvement, et beaucoup de rebondissements de la part de la police. Même 31 ans plus tard, nous étions encore en mesure de retrouver les acteurs de cette époque. Cependant, Richard Vargas est d’accord.
Si la famille n’avait pas été d’accord, ça n’aurait pas marché. En plus, ce n’est jamais simple. La possibilité qu’un témoin ne comparaisse pas ou qu’un policier soit absent est toujours présente. Néanmoins, le réalisateur s’offre “le vrai luxe d’avoir le temps de préparer les spectacles”.
Nous prendrons peut-être notre temps pour lire tout le rapport d’enquête. Il y a de bonnes surprises à l’occasion. Lorsqu’il était encore en activité, Claude Bardon, commissaire du SRPJ à Bordeaux, n’accordait jamais d’interviews. Il l’a fait parce qu’il pensait que cela aiderait son cas. Pour lui, c’était comme un flash-back.