
Gabriel Attal Mari – L’homme d’État français Gabriel Attal est Premier ministre depuis le 9 janvier 2024. De 2006 à 2016, il a été militant au Parti socialiste. Il devient membre du parti En marche d’Emmanuel Macron en 2016, dont il est porte-parole en 2018 et membre du bureau exécutif à partir de 2021. Son élection en 2017 comme député dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine est un succès.
Il est rapporteur du projet de loi et membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée, toutes deux chargées de la réussite et de l’orientation des élèves (ORE). Le deuxième ministère Édouard Philippe l’a nommé secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse en 2018, faisant de lui le plus jeune membre d’un cabinet de la Ve République à l’âge de 29 ans, et il a pris ses fonctions en 2018.
Il convient de noter en particulier qu’il a instauré le service national universel. De 2020 à 2022, il a été le porte-parole officiel de l’administration Jean Castex. Bien qu’il ait été réélu député sans délai, il n’a pas accepté ce poste pour garantir son implication continue au sein du gouvernement. Il devient le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la Ve République lorsque le président Emmanuel Macron le nomme à Matignon en janvier 2024, au lendemain de la démission d’Élisabeth Borne.
Les débuts
Gabriel Attal est né dans la richesse le 16 mars 1989 à Clamart et a passé ses années de formation dans les 13e et 14e arrondissements de Paris. Même s’il a été baptisé à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky et élevé par sa mère dans une maison chrétienne orthodoxe, il n’y croyait toujours pas.
De son père Claude Attal (1916-1978, né à Tunis, naturalisé français en janvier 1937 et devenu chef du service de pédiatrie à Paris) et de sa mère Jeanine Weil (1920-2011), une Ashkénaze parisienne d’origine alsacienne (l’une de ses cousin éloigné est Théophile Bader, co-fondateur des Galeries Lafayette), Yves Attal (1948-2015) est issu d’une famille juive tunisienne. Yves est avocat et producteur de cinéma.
“Tu te sentiras toute ta vie solidaire des Juifs parce que tu souffriras comme eux de l’antisémitisme”, l’a prévenu son père non pratiquant (par son nom de famille). Il avait 66 ans lorsqu’il est décédé le 12 novembre 2015, à Paris, des suites d’un terrible cancer. Marie de Couriss, sa mère, est née en 1964 et travaille dans une société de production.
Son père, Alexandre Sandrik, de Couriss, était porte-parole français de Boeing et était issu d’une famille russe blanche d’origine grecque originaire d’Odessa. La famille était liée aux familles Meyendorff, Dolgorouki, Galitzine et Orlov. Anne-Marie de La Forest Divonne, sa mère, était pair de trois hommes politiques de la Restauration : Philippe Panon Desbassayns (1774-1848), Guillaume Pavée de Vendeuvre (1779-1870) et Louis de La Forest Divonne (1765-1838).
Deux sœurs cadettes et une demi-sœur aînée sont les proches de Gabriel Attal issues du précédent mariage de son père Yves Attal. Le fils d’un cousin, décédé tragiquement dans un accident de voiture en 2016, a également un frère ou une sœur adoptif. Il a changé son nom de famille en Gabriel Attal de Couriss, après le divorce de ses parents en 2000 et a pris le nom de jeune fille de sa mère.
Recherche sur le terrain
Alors qu’il fréquente l’École Alsacienne, une riche école privée laïque, il croise la route de Joyce Jonathan, une future chanteuse qu’il qualifie d’un de ses premiers amours, (N 1), et de Juan Branco, futur avocat et militant, avec dont il s’est profondément séparé après avoir lu des commentaires désobligeants sur l’apparence des étudiants sur un blog co-administré par Branco.
Selon Gabriel Attal, il a subi des mois de cyberharcèlement, notamment un déluge d’insultes et de propos homophobes. Il a passé trois ans à l’Université Panthéon-Assas pour étudier le droit, mais il n’a jamais obtenu de diplôme. Dans le film La Belle Personne de 2008, réalisé par Christophe Honoré, il joue le rôle d’un lycéen et apparaît comme figurant.
Vie privée
De 2017 à 2022, Gabriel Attal a été en relation civile avec Stéphane Séjourné, qui a été conseiller politique à la présidence de la République puis député pour l’Europe. Gabriel Attal s’est révélé gay sur une photographie de décembre 2018 publiée par L’Obs, marquant sa première discussion publique sur le sujet. Quelques mois auparavant, il avait été la cible d’une “sortie” sur Twitter par Juan Branco N 2 suite à des rumeurs sur sa vie personnelle et ses relations qui circulaientg au sein de l’Assemblée nationale.
Promotion du PS
Sa vocation politique, raconte un proche, a commencé lors de l’élection présidentielle de 2002, lorsque ses parents l’ont amené à manifester contre l’inclusion de Jean-Marie Le Pen au second tour. En 2006, il a participé, selon lui, à la campagne contre le premier contrat de travail. En 2006, il devient membre du Parti socialiste (PS) afin de soutenir la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007.
Dès son adhésion, Le Monde le situe au lendemain de cette seconde gauche, qui s’est approprié les convictions humanistes et traite les affaires et le libéralisme comme des termes clairs. “A rejoint le PS tout en étant dans la mouvance de Dominique Strauss-Kahn”, précise-t-il en ajoutant sa propre boutade.
Aux côtés d’Éric de Chassey, directeur de la Villa Médicis, il effectue une mission en 2009 et 2010. En 2012, Gabriel Attal rejoint le cabinet du ministre de la Santé avec le concours de son collègue Benjamin Griveaux ; il est maintenant l’adjoint. Attal avait déjà effectué un stage à l’Assemblée nationale auprès de Marisol Touraine lors de la campagne présidentielle.
Il terminera ainsi son quinquennat en tant que plus jeune conseiller ministériel. Il a été conseiller politique de Benjamin Griveaux après sa démission en 2017 et greffier de discours jusqu’à son départ. Aux élections municipales de 2014, Gabriel Attal accède au poste de leader de l’opposition suite au départ de la tête de liste socialiste. Il a été élu l’un des quatre conseillers municipaux PS de Vanves, se classant cinquième sur la liste PS.
Membre d’En marche
Selon nos sources, il serait devenu membre d’En marche, devenu plus tard La République en marche (LREM), en avril 2016 ou vers la fin 2016. Le fait que plusieurs élus PS se soient opposés au projet de loi Macron, notamment à ses dispositions concernant le travail le dimanche, l’attriste, dit-il. Il est “frappé par le raidissement de Manuel Valls sur les questions d’identité et d’immigration”, affirme Libération.
Un législateur de la quinzième législature
En juin 2017, il est élu député dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine avec 60,94 % des suffrages et 51,82 % des électeurs choisissant de ne pas voter. Il s’est présenté contre le général Bertrand Soubelet et André Santini, l’adjoint de Jérémy Coste. Les “snipers” d’Emmanuel Macron à l’Assemblée nationale ont été classés par Le Monde en octobre 2017 : “Les janissaires dévoués corps et âme au chef de l’Etat, qui ne dépendent que de lui, n’ont de comptes à rendre qu’à lui”.
Selon Le Monde. Christophe Castaner et Stéphane Séjourné sont également des amis proches. Son sens politique et ses capacités de prise de parole en public, selon Le Monde, ont été essentiels à son succès.
Pour couronner le tout, capitaliser sur l’absence. Il a brisé l’écran en défendant le comportement d’Emmanuel Macron avec une assurance troublante et un confort en contradiction avec sa jeunesse, à l’opposé de nombre de ses collègues du groupe LREM qui avaient peur de s’exprimer publiquement en début de séance. Ses apparitions télévisées sont enrichies par les éléments de langage qu’il reçoit de son accès unique à l’Élysée.
Représentant pour la plupart
Petit carrefour de la majorité, sa maison familiale de l’Île-aux-Moines joue également un rôle important. En avril 2018, il avait fait sensation en critiquant la gréviculture, juste avant le début d’une contestation sociale contre la réforme de la SNCF.
Il a nié en mai 2018 que les migrants se livraient à une analyse comparative, en établissant des comparaisons entre les pays européens, une accusation portée par le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. Bien qu’il soit considéré comme l’un des trois favoris à la présidence du groupe LREM, il avait annoncé sa démission la veille du scrutin de septembre 2018, suite à la victoire de Richard Ferrand à la présidence de l’Assemblée nationale.
