Frédéric Chatillon Fille – Frédéric Chatillon est une figure marquante de l’extrême droite française, tant dans le monde des affaires que dans la politique. Il est né le 15 février 1968 à Armentières (Nord). Ancien patron de l’agence de communication Riwal, qui fournissait des services au Front national, au micro-parti Jeanne et au régime syrien de Bachar el-Assad, il a été président du Groupe de défense de l’Union (GUD) alors qu’il était étudiant. Il conseille également Marine Le Pen.
Histoire personnelle
Frédéric Chatillon est arrivé au lycée militaire de La Flèche dans la Sarthe après avoir passé dix-sept ans à rebondir entre le Maroc et la Côte d’Ivoire. Il est né en 1968 à Armentières (Nord). Suite à cela, il s’installe à Paris pour poursuivre des études en informatique ; en 1995, il se reconvertit en communication grâce à son entreprise Riwal.
Activité professionnelle
Frédéric Chatillon est au service des groupes agroalimentaires, du régime syrien et de la Fondation Brigitte-Bardot, entre autres, à travers son entreprise Riwal. Taliesin, une petite entreprise qui distribue le magazine Cigale fourni gratuitement dans les boulangeries, a également été créée par lui, son amie Jildaz Mahé O’Chinal et Philippe Péninque n.
Sous les pseudonymes « Frédéric Dalle » et « Frédéric Castillon », il publie 8 ouvrages. La dictature de Hafez el-Assad a financé les opérations du GUD et a considéré Chatillon comme un canal vers les groupes extrémistes occidentaux lors de sa rencontre avec Moustapha Tlass, le ministre syrien de la Défense, en 1994.
Riwal Syrie, filiale à 100% de Riwal, est “spécialisée dans la promotion des entreprises privées et des institutions publiques syriennes en France” et est un acteur clé des projets d’expansion de l’entreprise. L’organisation est notamment responsable du site Internet du ministère syrien du Tourisme, qui sert de plaque tournante de communication française au régime.
Sous le slogan « La Syrie, une nouvelle ère », Riwal Syrie a mené une campagne de bus de deux semaines autour de Paris en décembre 2009 pour le compte du ministère syrien du Tourisme. Ayant « des amitiés de longue date, solides et haut placées à Damas », Chatillon est « un fervent partisan du Hezbollah », comme le rapporte Le Monde. En 2006, il voyage au Liban et en Syrie avec Dieudonné et Alain Soral.
En août 2011, il effectue un nouveau voyage de presse avec Thierry Meyssan, animateur du Réseau Voltaire, et Alain Corvez, ancien militaire et « intervenant récurrent dans les médias d’extrême droite, RT France et Médias ». Manaf Tlass, ancien commandant de la garde présidentielle, est une amie de Moustapha Tlass, et Frédéric Chatillon visite régulièrement leurs deux maisons.
Malgré son apparence d’« organe de réinformation », le site InfoSyrie de Chatillon diffuse une propagande pro-régime et a été créé en juin 2011, trois mois après le début des manifestations contre le président syrien Bashar Assad. Un site internet pro-Assad accuse le général Manaf Tlass de “désertion devant l’ennemi” pour avoir fui vers Paris en exil.
La base de données Whois montre que Riwal est le propriétaire enregistré et le domicile d’InfoSyrie, qui est situé à la même adresse. Selon Chatillon, même si Riwal est “responsable du développement et de la maintenance, [la société] n’intervient en aucune façon dans le contenu ou la ligne éditoriale” d’InfoSyrie, même si Chatillon reconnaît la construction du site.
Il tient également un blog de « réinformation » qui soutient le gouvernement Assad. La manifestation pro-Assad à laquelle Chatillon a participé au Panthéon à Paris en octobre 2011 aurait été « ponctuée de saluts hitlériens » (L’Express).
Il a dirigé la mission inaugurale de la nouvelle organisation non gouvernementale SOS Chrétiens d’Orient en Syrie en décembre 2013, réunissant une quinzaine de personnalités d’extrême droite, comme Charles de Meyer, Benjamin Blanchard, Damien Rieu ou Charlotte d’Ornellas. Il était l’ami de longue date de Régis Le Sommier, et il l’a même initié à la dictature syrienne, afin que Le Sommier puisse interviewer à plusieurs reprises Bachar el-Assad.
Avec d’autres parlementaires républicains et hommes politiques d’extrême droite, il faisait partie de la délégation française que Bachar el-Assad a accueillie en mars 2016. Que Frédéric Chatillon “a des amitiés fortes en Syrie et au Liban”, rapporte Mediapart. Cela inclut de hauts responsables du Hezbollah ainsi que le président Aoun.
Sa décision de s’installer en Italie et de créer Riwal Italia SRL a été motivée par l’enquête judiciaire en cours sur le détournement présumé de sa société, Riwal et Jeanne, qui était le micro-parti de Marine Le Pen pour lequel il a fourni des services quasi exclusifs en 2014. Il y utilise son réseau du groupe néofasciste italien CasaPound. Lors des visites de Marine Le Pen en Italie en 2011 et 2012, il a participé avec enthousiasme.
De plus, il est un habitué de la Ligue du Nord. Le Front national a emprunté dix millions d’euros aux banques italiennes en 2013 alors qu’il connaissait des problèmes d’argent. L’Unité d’enquête a reçu un rapport détaillant ses efforts pour créer Edda, une société basée à Milan, en mai 2021 par l’intermédiaire du comptable et homme politique d’extrême droite Massimo Corsaro (it).
Données statistiques a compilé par la Banque fédérale italienne. Le billet de Frédéric Chatillon est ouvert par la banque. Ayant rencontré Marine Le Pen à Assas dans les années 1990, Frédéric Chatillon est un ancien cadre du groupe d’extrême droite GUD, dont il fut le principal dirigeant parisien. En 1992, il en prend le contrôle.
Selon un rapport de police de l’année suivante, le « Groupe Union Défense » – le « groupe le plus virulent actuellement, dont la vacuité idéologique n’a aucune raison » – était responsable de l’escalade de la violence parmi les étudiants. Il a sélectionné une affiche antisioniste incendiaire en 1993 pour le 25e anniversaire du GUD.
Il a utilisé les écrits du camarade du GUD Axel Loustau dans un livre qu’il a co-écrit avec Thomas Lagane et Jack Marchal qui relate l’évolution de ce mouvement. Alors qu’il était étudiant, il forme un partenariat d’arts martiaux avec Jildaz Mahé O’Chinal, mieux connu sous le nom de « Le Marteau de Thor ».
En 2009, O’Chinal, co-fondateur de la campagne d’Alain Soral pour l’égalité et la réconciliation, collabore avec Chatillon au sein de l’agence Riwal, dans laquelle Axel Loustau est actionnaire. Il s’est rendu en Syrie et au Liban en 2006 avec les dirigeants antisionistes Dieudonné, Thierry Meyssan et Alain Soral. Frédéric Chatillon, avec d’autres « gardes », veille à ce que Roger Garaudy et Robert Faurisson, négationnistes, soient protégés.
Oh, et il était employé chez Ogmios, la librairie négationniste la plus importante de France. Avec Philippe Randa, il a été appréhendé lors d’une descente de police qui y a eu lieu en 1993. Deux visites en Espagne pour voir Léon Degrelle ont eu lieu en 1992 ; il a rappelé ces rencontres comme “des moments très, très forts” en 2009, et il s’est rendu en Belgique pour célébrer le “50ème anniversaire de la “SS Wallonia Legion”.
L’Il était présent lors de la représentation de Dieudonné au Zénith de Paris le 26 décembre 2008, lorsque Robert Faurisson est présenté sur scène. Il a ajouté son nom à la pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot lancée par Paul-Éric Blanrue en 2010.
Après que le journaliste Frédéric Haziza ait qualifié Frédéric Chatillon de néonazi et négationniste de l’Holocauste dans son livre de 2014 Vol au-dessus d’un nid de fascistes 38, les tribunaux ont rejeté la convocation de Chatillon pour insultes en février 2014. “Aujourd’hui comme hier, une haine malsaine envers les Juifs”, voilà ce que cultive ce proche de Le Pen, selon Denis Le Moal, ancien Gudard devenu chef d’entreprise.
Le Moal dresse un tableau idéologique tout au long du procès. Ses “engagements de jeunesse” et ses “relations avec les milieux néo-nazis français ou européens n’ont jamais été démentis”, affirme-t-il, ajoutant qu'”il ne s’agit en aucun cas d’erreurs de jeunesse”. L’attestation qu’il a versée au dossier se termine par les mots suivants : “Le seul élément discutable, dans l’emploi du terme néo-nazi, concernant Chatillon est l’usage abusif du mot “néo”.
L’individu en question écrit sur Facebook qu’il n’est pas un nazi. Pour le maintenir « au contact des néofascistes et du mouvement négationniste » en 2020, Valérie Igounet s’en assure. Il a participé à une manifestation organisée par CasaPound en juin 2020 contre les mesures sanitaires liées à l’épidémie de COVID-19. La nouvelle est tombée le 12 novembre selon laquelle le Rassemblement national se joindrait à la marche contre l’antisémitisme, ce qui a rendu beaucoup de monde furieux.
Le parti d’extrême droite, fondé par François Brigneau, Gabriel Jeantet, ou encore Pierre Bousquet et Léon Gaultier, dont certains ont servi pendant quarante ans sous Jean-Marie Lepen et avaient qualifié les chambres à gaz de « détail de la Histoire de la Seconde Guerre mondiale”, est naturellement embarrassé et embarrassé d’être associé à la persécution actuelle des Juifs.
Après s’être laissé répéter à plusieurs reprises que Jean-Marie Lepen “n’était pas antisémite” avant de revenir sur ses propos, Jordan Bardella, député européen et président du parti depuis 2022, a cherché à justifier l’implication du RN à la marche. Revenons sur l’histoire de ce jeune député européen, qui dirige actuellement les instances du RN et figurera en tête de la liste de son parti aux élections européennes de 2024.
Jordan Bardella est né dans la ville française de Drancy, en Seine-Saint-Denis, le 13 septembre 1995. Dans un HLM, il a été élevé par une famille avec un peu d’héritage algérien et un peu italien via sa mère. Mais le petit Jordan mérite bien moins de sympathie qu’il ne l’admet avec arrogance.
Il a fréquenté le lycée Jean-Baptiste-de-la-Salle de Saint-Denis en tant que fils unique d’un agent de territoire et d’un patron de PME. Durant sa jeunesse, il a eu une relation amoureuse avec Kerridwen Chatillon, fille de Frédéric Chatillon, un néonazi président du GUD, ami de longue date de Marine Le Pen, et inculpé pour financement illicite de campagne. Élections générales du RN débutant en 2011…