Discours Emmanuel Macron Sorbonne – Depuis la Sorbonne, le Président a prononcé jeudi matin un discours émouvant, appelant les Vingt-Sept à s’unir pour créer une “Europe puissante” et une défense “crédible”. Un résumé de son discours est disponible ici. Macron fait un retour triomphal à la Sorbonne.
Dans un discours de près d’une heure et demie prononcé jeudi matin devant 500 invités, le chef de l’État a brossé un tableau inquiétant de l’Europe et dévoilé une nouvelle série d’initiatives pour parvenir à une Europe puissante, sept ans après la Sorbonne”, le 26 septembre 2017. Emmanuel Macron a ouvert le décor en déclarant : “J’ai voulu venir ici, dans ce même lieu, renouer le fil de nos réalisations et parler de notre avenir : notre avenir européen, qui est par définition l’avenir de la France”.
C’était sa méthode pour introduire son discours. Paris et l’avenir de l’Europe sont “inséparables”, a-t-il souligné. Le discours énergique prononcé par le jeune président français il y a sept ans est plus mémorable que les remarques répétées d’Emmanuel Macron depuis la Sorbonne, qui ne parviennent pas à captiver les Allemands.
S’exprimant depuis la Sorbonne, Emmanuel Macron a exposé jeudi sa vision de l’Union européenne, affirmant que la souveraineté nationale sera mise à mal par la poursuite de l’unité supranationale. L’auteur Paul Melun déplore qu’il semble réticent à promouvoir la France, contrairement à son enthousiasme pour l’UE.
Jeudi, le président de la république a fait ce qu’il aime pendant environ deux heures à la Sorbonne. Comme s’il était le président de facto de l’Europe, il a réussi à prononcer un long discours, seul au pupitre, devant un parterre d’invités, alors que toutes les caméras françaises étaient braquées sur lui.
Même s’il était désireux de faire avancer sa vision de l’Union européenne, le président est intervenu pour sauver son candidat, qui perdait du terrain dans les sondages. Personne ne peut tenir Emmanuel Macron responsable de la promotion clandestine de son ambition européenne, quelle que soit notre opinion sur le style et le contenu de ses propos.
Fidèle à son habitude, il aspire à être le cerveau de la chute des États afin que le niveau supranational puisse prospérer. Il a semblé souhaiter tout au long de son discours en évoquant les principaux objectifs de l’UE. Au profit de concepts nobles comme la recivilisation, et la souveraineté européenne, il a abandonné ses projets pour l’Europe.
Il affirme qu’aujourd’hui, l’Europe est la plaque tournante par laquelle tout passe, y compris la défense, le numérique, le commerce et les frontières. Il a l’air plongé dans un courant irrationnel, presque en transe, alors qu’il discute du continent, inconscient des innombrables échecs de l’UE. Nous espérons qu’il saura utiliser ce même flair poétique lorsqu’il parlera de la France, pays dont il est président par hasard.
Alors qu’Emmanuel Macron fait preuve d’une volonté sans faille d’utiliser des méthodes militaires et diplomatiques pour défendre les frontières de l’Europe, il fait preuve d’une timidité surprenante lorsqu’il s’agit de la France. Ce n’est que dans l’Union européenne qu’il est acceptable de vanter le drapeau de son pays.
J’y perçois une tentative délibérée d’unir la France dans un ensemble plus grand. Gardez à l’esprit, Monsieur le Président, que la France ne peut être la France sans grandeur, comme le disait de Gaulle. Lorsqu’il s’agit de l’Europe, la grandeur, le patriotisme et la souveraineté sont vantés jusqu’au ciel, mais lorsqu’il s’agit de la France, ils sont interdits, suspects, voire humiliants. Prenez note de l’erreur.
À ce stade, le projet est clair. L’objectif pour Emmanuel Macron, comme pour tous ses prédécesseurs, à l’exception du général de Gaulle et même de Georges Pompidou, est d’affaiblir systématiquement tous les mécanismes qui assurent la souveraineté de la France. Travaillant main dans la main avec la foi inébranlable des premiers chrétiens et l’étroitesse d’esprit des sectaires, Emmanuel Macron et les autres européistes éminents tentent de conduire les nations européennes à leur propre anéantissement.
Une histoire européenne inventée et idéalisée finira par remplacer tout ce qui rend les pays européens spéciaux. Il est clair que l’opinion publique ne soutient pas Emmanuel Macron et ses alliés. Les Français ont systématiquement rejeté le Traité de Maastricht et l’Union européenne qu’il a créée, tant en 2005 que dans les enquêtes actuelles.
La seule façon pour les européistes de conserver leur pouvoir passe par des formes néfastes de chantage qui tentent de faire en sorte que les gens se sentent mal à l’idée de voter pour des partis populistes, ou eurosceptiques. Souvent, ce sont les mêmes personnes qui sont ciblées. Les souverainistes de gauche comme de droite étant vilipendés depuis longtemps, la seule option viable est le camp européiste.
Subtilement, si quelqu’un critique publiquement l’Union européenne, cela est perçu comme un appel à l’expulsion, à la fermeture, voire à la guerre. Les Eurolatrateurs ont réussi un coup de maître en présentant le débat sur l’UE comme une lutte entre les forces du bien et du mal. Les pères fondateurs, de l’Union européenne ont été adulés tandis que les personnalités opposées à la création européenne ont été diabolisées, même si cela signifie ignorer les histoires problématiques des autres entre-tempseen.
Contrairement à Robert Schuman, qui a donné toute autorité à Pétain, je soutiens de Gaulle, le héros français libéré. Emmanuel Macron envisage de sauver son candidat de campagne, en baisse dans les sondages, en présentant ce récit d’une Europe pacifique, historiquement sans faille et protectrice. Qui sait? Peut-être que les Français finiront par apprendre à résister au chantage cynique, ou peut-être pas.
L’ère de la domination incontrôlée de la propagande européiste, c’est clair à ce stade. Des frontières ouvertes, une immigration massive ou un effondrement économique et industriel pourraient être le résultat du rejet résolu des dogmes européens par les Européens. La puissante Commission européenne, appuyée par ses relais nationaux, aurait intérêt à se rendre compte que les temps changent.
La défense, la politique commerciale et les méthodes pour défier les grandes puissances étaient des sujets importants dans le discours prononcé jeudi par le président sur l’avenir de l’Europe. Il avait prévu de parler de l’Europe, à son arrivée. La défense, la politique commerciale et les méthodes nécessaires pour faire face aux grandes puissances ont été les thèmes principaux du discours important d’Emmanuel Macron sur l’Union européenne, prononcé à la Sorbonne à Paris, jeudi 25 avril, dans la ville lumière.
Jeudi 25 avril, Emmanuel Macron s’adressera à la Sorbonne à Paris pour soutenir une Europe “plus souveraine et plus puissante”. Nous envisageons une Europe qui agisse en mettant en œuvre une véritable coordination en matière d’immigration, pour reprendre le contrôle de nos frontières, et un nouveau choc d’investissements communs.
Si l’administration de l’Élysée insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une réunion, la campagne présidentielle aura débuté six semaines avant les élections européennes, selon le calendrier. Dans son discours à la Sorbonne, jeudi 25 avril, le président s’est efforcé de réaffirmer la centralité de l’Union dans la campagne pour l’élection du 9 juin.
Sa vision de l’Europe est celle d’une Europe puissante, qui donne la priorité aux dépenses de défense et qui dispose d’une stratégie industrielle solide soutenue par un nouveau prêt partagé. Déjà, le chef de l’Etat a gagné son point en dénonçant enfin certains des projets européens avancés par les opposants directs de Valérie Hayer, relégués dans les broussailles nationales, les obligeant à émerger cette semaine.
Mais cela ne servira à rien si les Français ne reconnaissent pas son record européen en juin. Une série de crises ont confirmé sa revendication de septembre 2017 d’établir une souveraineté européenne, pour sauvegarder l’autonomie stratégique et l’économie de l’Union dans un monde de plus en plus imprévisible.
Il convient de noter que 57 % des Français estiment comme le rapporte une étude Elabe publiée juste avant son discours que le Président n’a pas réussi à exercer une réelle influence, sur l’Union depuis son élection. Dans toute l’Europe Mais 2017, c’était l’année 2024. A la Sorbonne, Emmanuel Macron donne un nouveau discours sur l’Europe, sept ans après ses premières propositions en septembre 2017.
Six semaines avant les élections européennes, le président revient sur les dernières années en Europe et lance un terrible avertissement : notre continent bien-aimé pourrait périr. L’Europe telle que nous la connaissons peut périr. S’exprimant sur un ton solennel, Emmanuel Macron prévient : “Au cours de la prochaine décennie, il y a un risque immense d’être affaibli, voire relégué”, lors d’une longue cérémonie à la Sorbonne.
Nous vivons actuellement dans une Europe meurtrière. Il prétend que nos décisions détermineront si elle vit ou meurt. Réalisations et revers. Le président français Emmanuel Macron dresse un bilan de la situation sept ans après son premier discours sur l’UE. Il y a certaines choses que nous n’avons pas réussi à accomplir et nous devons être clairs, reconnaît Emmanuel Macron.
Nous nous sommes unis face aux problèmes auxquels nous sommes confrontés
Choisir une option européenne. Emmanuel Macron souhaite intégrer la notion de préférence européenne, dans les traités relatifs aux industries de défense et spatiales. Nous devons également comprendre que la politique industrielle et la politique de la concurrence ont des ensembles de normes distincts.
Emplacement et format cohérents. Ce jeudi à la Sorbonne, Emmanuel Macron a réintroduit une série d’étapes pour avancer vers une “Europe puissante” sept ans après “Sorbonne” du 26 septembre 2017. L’Élysée nous assure que, malgré de nombreuses crises, l’accent Il s’agirait d'”influencer l’agenda” de la prochaine Commission européenne et non de soutenir la candidate de la Renaissance Valérie Hayer.
Au début de son discours, Emmanuel Macron a salué le travail collectif, de ces dernières années en s’adressant aux ambassadeurs de 26 autres États membres de l’UE, à l’équipe de la Commission européenne en France, à une pléthore de ministres, de dirigeants d’entreprises, d’étudiants et d’universitaires.