Diego Fils De Romain Gary – Le premier livre écrit par Alexandre Diego Gary, le fils de Romain Gary et de Jean Seberg, est un livre sombre rempli de l’agonie de vivre. Être le “fils de” n’est pas toujours simple, mais de nombreux exemples montrent qu’il est possible d’être heureux malgré des parents connus.
Pas Alexandre Diego Gary, qui a dû faire face aux suicides de ses parents en bas âge et à un an d’intervalle. Aujourd’hui, l’auteur utilise l’écriture pour tenter de panser ses cicatrices. Le roman de sa vie a été écrit par Romain Gary, fils unique de Jean Seberg. C’est une histoire de drame et d’espoir qui touche Yves Simon.
“Il y a des vies où les défis frôlent le prodige”, disait le philosophe Gilles Deleuze. Une déclaration qui décrit parfaitement l’existence étrange et difficile de Diego Gary. Quand il avait seize ans, sa mère, l’actrice Jean Seberg, se suicida on la découvre dans un coffre de voiture comme victime.
D’un meurtre clandestin; une surdose d’alcool et de barbituriques a été découverte dans son système. Ce livre effrayant sert à la fois de sacrilège et d’offrande, nous rappelant la dette que nous devons aux morts ainsi que les choses qu’ils nous ont volées répartition injuste entre eux et ceux.
D’entre nous qui sont encore touchés par leurs erreurs, leurs manquements et l’intransigeance potentielle de ceux qui avaient tout contre ceux qui n’avaient rien. Mon père n’était pas là, même quand il était. L’année suivante, c’est son père, l’auteur Romain Gary, qui décide finalement de se séparer de son fils et de ses livres.
En portant une arme de poing. Fin d’une adolescence terrible sans précédent dont se souviendra toujours le jeune homme qui se retrouve sans les choses auxquelles il tient le plus. “S. ou l’espérance de vie” est une pièce de théâtre sur les pertes que nous subissons tout au long de notre vie, y compris celles des parents, des amis.
Des fiancées, d’Eugénie, de la gouvernante adorée, et les absences qui surviennent lorsque ceux qui vous ont réchauffé le cœur cessent soudainement de parler. Un livre au titre sibyllin où “S” signifie silence, solitude, ou la première note de suicide. C’est une suppression, pas une vie.
Ma vie est comme une suite de mots qui ont été complètement raturés. Le ton est donné dès la première page : Diego se sent indigne de l’ombre portée par son père commandant. Car il est essentiel de faire tomber les barrières, les préjugés et les moqueries à l’encontre des individus qui.
Prétendent s’exprimer dans le domaine où excellait l’illustre père. Diego osera les noces d’écriture avec les “azertyuiop” de son clavier après avoir attendu trente ans que l’impossibilité disparaisse. Il parlait avec désinvolture de la tristesse qui l’enveloppait. Et puis le miracle se produit.
Diego Gary s’avère être l’un des meilleurs écrivains. Sa grâce innée crée une histoire tragique avec un héros qui se divise parce qu’il est trop terrifié pour parler de lui à la première personne. Son style et sa narration sont tous deux innovants. Il évite, dissimule, et finit par réapparaître en 170 pages.
Il m’a accueilli alors qu’il était préoccupé par son travail, mais il n’était pas là. Ce récit d’un miracle, écrit par un survivant qui aurait pu périr de tant de blessures, voué à ne jamais exister pour lui-même, est une leçon de vie radicale et palpitante mais chaque lecteur sait que Diego est le seul en.
Il est le fils qui a été ressuscité d’entre les morts et peut maintenant parler des ténèbres qui l’ont consumé. Il révèle aussi, avec la désinvolture de ceux qui ne prétendent pas, que la mère était aussi une légende pesante en plus du père brillant avec son tee-shirt blanc, ses cheveux blonds à la.
Garçonne et sa job vendeuse au “New York Herald Tribune” sur les Champs-Elysées, elle était l’héroïne du premier film de Godard, “A bout de souffle”, et le symbole de la nouvelle vague. Elle a fait battre plus vite le cœur de tout le monde dans le monde. Diego Gary, le fils de Jean Seberg et de.
Romain Gary, sort son premier livre, une autobiographie, à 46 ans. Il fallait qu’il sorte. Pour avoir une vie à moi, j’ai dû m’appuyer sur l’écriture, équilibre entre pudeur et éloignement. Après avoir passé du temps dans les limbes, Alexandre Diego Gary a fait des progrès significatifs.
Il a cessé d’être juste ce fils de quand il a sorti sa première histoire. Fils de deux célébrités, l’écrivain Romain Gary et la star d’A bout de souffle Jean Seberg, une actrice. L’égérie de la nouvelle vague a seize ans quand, dans des circonstances mal décrites, il met fin à ses jours.
Il était avec sa gouvernante Eugenia (“ma mère espagnole”), qui a disparu quand il avait quatorze ans, à Barcelone, où il avait passé les étés comme un garçon. Son père, qui a remporté le Goncourt à deux reprises, d’abord en tant que Gary puis en tant qu’Ajar, choisira également de mettre fin volontairement à ses jours un an plus tard.
Gary et Ajar disparaissent tous les deux. Diego est maintenant son légataire et est responsable à la fois de son travail et de son âme. Malgré les encouragements de Me Kiejman, le temps et l’énergie du jeune homme sont dévorés par la gestion des affaires de son père : “La postérité, pour ceux qui restent, n’est pas une vie”.
Romain Gary a dit un jour à son fils adolescent, Ajar, “Je l’ai fait pour toi”, sans donner d’autres détails.Une peine sévère pour Diego, qui a récemment perdu ses deux parents. L’intéressé poursuit: “Une énorme bêtise” Sa voix est douce, sereine, presque féminine il passe ses nuits dans.
Les bidonvilles du Barrio Chino, qu’André Pieyre de Mandiargues décrit dans La Marge comme un quartier miteux. Diego Gary insiste : “Moi, j’étais alors dans la marge de la marge.” Après le décès de son père, il s’inscrit à la Sorbonne, où il obtient un de.