Delphine Fremaux-Lejeune Âge – L’une des animatrices de l’émission de France 2 Affaire terminée est Delphine Frémaux-Lejeune, commissaire-priseuse de Rouen en Seine-Maritime. Dévouée, elle ressent un lien profond avec son métier. Un ancien garage à véhicules rénové il y a deux ans abrite aujourd’hui la Vente aux enchères Normandie, située derrière la gare de Rouen.
Un autocollant à l’effigie de Delphine Frémaux-Lejeune rappelle visuellement que nous sommes en interaction avec un spécialiste des cathodes. La commissaire-priseur rouennaise intervient depuis 2019 dans l’Affaire conclue de France 2 “environ trois jours par mois” depuis 2019. Elle est chargée d’évaluer différents objets que des particuliers venus de toute la France proposent à la vente.
Le commissaire-priseur de 55 ans, aux cheveux courts, qui porte une veste bleu foncé, un jean, une marinière et de fines boucles d’oreilles, a un défi : évaluer des biens dont je ne connais pas la valeur ; donc, je dois étudier. J’ai trouvé le premier spectacle fantastique. Pour le moment, je suis très à l’aise. Pouvoir présenter l’objet en quelques minutes est essentiel ; c’est un effort de synthèse.
“Vu de l’extérieur, le métier peut paraître poussiéreux”, confie celle qui se décrit elle-même comme “transmise d’objets” à l’interviewée, qui exprime sa satisfaction d’apparaître dans l’émission. J’aime susciter l’enthousiasme afin de changer les perspectives des gens. J’aspire à construire des ponts.
La composante mentale
Accessible, sympathique et souriante, fille d’un fileur de coton et d’un relieur, Delphine Frémaux-Lejeune a été « éveillée aux belles choses » lors de son enfance dans la capitale normande. Stages de recherche, cours d’histoire à Rouen, faculté de droit à Paris, histoire de l’art et gemmologie, concours pour devenir commissaire-priseur, “300 candidatures, 15 acceptées”. Être commissaire-priseur est un choix de carrière difficile.
Une décennie. Une fondation culturelle et intellectuelle peut être construite grâce à l’étude des artefacts conservés dans les musées. Entreprendre ce métier exigeant « où l’on ne s’ennuie jamais », c’est le début de La Normande en 2006 : Travailler dans ce domaine nécessite un mouvement constant.
Nous sommes quotidiennement en contact avec diverses personnes et choses. Son approche sympathique et ses connaissances déroutantes sont nourries par ses efforts persistants. Parfois, un commissaire-priseur peut agir davantage comme un technicien non formé qui choisit de ne pas porter de gants.
Il y a cependant une composante psychologique à laquelle il faut penser, car les familles que je rencontre vivent souvent des moments difficiles. Selon l’expert, les « trois D » déménagement, divorce et décès sont les principaux facteurs qui affectent la valeur et la vente d’un objet. Transposer les espoirs et les rêves des gens dans des choses tangibles les rend plus précieux après leur décès. Parce que certains individus hésitent à s’en séparer, l’idée de bien en prendre soin surgit.
Des patins à roulettes et un Cézanne
Même après quinze ans de métier, la passion de Delphine Frémaux-Lejeune pour la recherche d’œuvres uniques reste inébranlable. Et en 2016, on ne se lasse pas de raconter l’histoire de ce tableau de Cézanne. Une famille française du nord m’a invité à lui rendre visite. A côté des patins à roulettes, dans une boîte, j’ai trouvé un dessin. On m’a dit le lendemain que j’avais “trouvé un Cézanne” chez mon expert en peinture moderne.
C’était une sensation stupéfiante. “Leurs parents souffraient de la maladie d’Alzheimer”, ont été informés les héritiers. La sculpture s’est finalement vendue 95 000 €, malgré une estimation initiale de 30 000 €. Un phénomène qui arrive « environ une fois tous les deux ans » dans la carrière d’un commissaire-priseur.
Arts décoratifs, automobiles anciennes, livres, manuscrits, jouets, maquettes, peintures modernes, argenterie, bijoux, vins et art sacré d’Asie. Au cours de l’année, le commissaire-priseur réalise 35 ventes, vendant 10 000 articles, dont un nombre croissant de ventes en ligne, représentant un tiers de l’ensemble des ventes. Les choses que nous avions du mal à vendre auparavant obtiennent une autre opportunité.
Et la notoriété de son entreprise s’est accrue dans le monde entier. La startup créée en 2011 par l’expert et son mari, ancien ingénieur, emploie désormais six personnes, et leur apparition sur le petit écran a attiré des consommateurs supplémentaires. De passage en France, « je suis bombardé » de demandes de devis gratuits. Un grenier, c’est la France. Delphine Frémaux-Lejeune fait partie du casting d’Affaire achevée depuis 2019.
Invitée hebdomadaire de l’émission, la commissaire-priseuse Delphine Frémaux-Lejeune divertit et sensibilise le public d’Affaire Conclue depuis 2019. Elle est l’une des rares femmes dans son domaine à être véritablement enthousiaste par ce qu’elle fait dans la vie. Je fais juste mon travail là-bas.
Aucune préparation. “Nous valorisons de vrais objets pour de vrais clients sur cette émission”, a-t-elle déclaré au Parisien en décembre 2021. Grâce à cela, je peux toucher un nouveau groupe démographique. Parce que si peu de femmes sont impliquées dans ce domaine, j’en suis très fière sa pratique, que j’adore.
L’entreprise rouennaise
Delphine Frémaux-Lejeune connaît ensuite un tel succès qu’elle ouvre une agence à Paris. Avant les journées de ventes et d’expertises, je fais des inventaires et des présentations de lots. S’adresser aux particuliers présente un avantage commercial, estime-t-elle dans Le Parisien. Même si elle est basée à Rouen, en Seine-Maritime, la commissaire-priseur est une nomade. Elle est une experte dans son domaine puisqu’elle a concentré sa formation sur ce domaine.
“Travailler sur ce projet a été une révélation” raconte Delphine Frémaux-Lejeune elle-même
Delphine Frémaux-Lejeune a fréquenté l’école des commissaires-priseurs après avoir obtenu une licence d’histoire option histoire de l’art. Elle étudie ensuite le droit et fréquente le Louvre. J’ai beaucoup appris sur moi-même grâce à ce travail. Selon ses aveux ultérieurs au Parisien, elle est devenue passeuse d’objets. C’est à l’Ecole de Gemmologie de Paris que j’ai développé mon expertise en joaillerie.
Dix années de scolarité, mais surtout, toute une vie de connaissances artistiques. Il s’agit d’une forme continue d’enseignement individuel. L’œuvre de toute une vie de Delphine Frémaux-Lejeune. Il fait face à de nouvelles difficultés du fait de son implication dans Affaire Conclue. Elle confiait à Ouest-France en février 2022 qu’il lui arrive parfois d’apprendre à évaluer des objets dont elle ne connaît rien.
J’ai été époustouflé par la première émission télévisée. En ce moment, je me sens plutôt à l’aise. Le but est de synthétiser la chose et de la montrer en peu de temps. Ce week-end à Rouen, une œuvre de l’artiste vietnamien Le Phô, initialement estimée 3 000 euros, a été adjugée 35 000 euros aux enchères sous la houlette de Delphine Fremaux-Lejeune, commissaire-priseuse de l’émission de télévision française Affaire terminée et, surtout, une vrai professionnel.
Située derrière la gare de Rouen, cette chambre de vente aux enchères porte le nom de Le Garage. Delphine Fremaux-Lejeune, commissaire-priseuse dont la vie oscille entre la Normandie et Paris pour ses apparitions dans l’Affaire terminée sur France 2, a pris une décision calculée. Les enchérisseurs frénétiques qui inondent sa salle des ventes apprécient également la commodité.
La vente de “Les immortelles” de l’artiste vietnamien Le Phô dimanche dernier s’est par exemple adjugée 35 000 euros, bien au-delà de son estimation haute de 3 000 euros. Un acheteur non identifié est sorti victorieux d’une salle tumultueuse remplie de personnes sur l’une des dix lignes téléphoniques. Les mois de préparation minutieuse du fonctionnaire ministériel ont finalement porté leurs fruits.
Par ailleurs, parmi les 726 lots, deux dessins à la plume d’Hubert Robert (1733-1808) figuraient parmi les agréables surprises et ont permis de récolter 12 200 euros pour la Radio chrétienne francophone locale. Delphine Fremaux-Lejeune recherche et collectionne assidûment tous les articles de l’une de ses 35 ventes annuelles depuis septembre.
Elle est vraiment une experte dans son domaine. Bien qu’elle soit issue d’une famille d’artistes ses grands-parents étaient voisins et qu’elle ait une mère relieuse et un père fileur de coton “qui n’aurait pas vu d’un bon oeil que je devienne antiquaire”, la Rouennaise a étudié l’histoire, avec une spécialisation en histoire de l’art, en faculté de droit, à l’école du Louvre et de multiples stages à Drouot avant de passer un concours et d’être accepté parmi quinze candidats sur trois cents.
Ce travail lui a vraiment ouvert les yeux, alors elle a décidé de fréquenter une école de commissaire-priseur. Je me suis transformé en passeur d’objets. C’est à l’Ecole de Gemmologie de Paris que j’ai développé mon expertise en joaillerie. Une éducation s’étalant sur un siècle et demi, mais surtout, toute une vie de connaissances artistiques. L’enseignement individuel continu en fait partie. “L’œuvre d’une vie”, résume le quinquagénaire.
“La chasse, les surprises et le théâtre sont mon occupation”
En 2006, dans différentes salles françaises, Delphine Fremaux-Lejeune délivre son premier coup de marteau. Elle a acheté un garage mécanique en 2019 et l’a transformé en salle de vente aux enchères au design industriel. Toujours « avec autant de passion et d’exigence » tout au long de l’année, la commissaire-priseuse et ses sept confrères vendent plus de 6 000 objets.
Son conjoint est un ancien ingénieur devenu son associé. Chasser, faire des découvertes et jouer devant un public unique est mon travail. Ici, l’imagination et la rêverie règnent en maître. Pour cette raison, je préfère ne pas posséder certains objets.
Ils partent pour une nouvelle vie après que j’en ai profité, que je trouve des moyens de la contourner, que je recherche leurs origines et leur authenticité, que j’estime les prix et qu’ils s’en vont. Les trois dimensions de mon sourcing sont la démographie, le divorce et la délocalisation. Les histoires, fortunes et biens d’autrui me sont confiés. Pour couronner le tout, leur valeur n’est pas garantie.
Un lieu différent rue de la Victoire à Paris
Telles sont les motivations de la quête de « l’objet » menée par Delphine Fremaux-Lejeune dans toute la France. Quand je suis allé chez une femme de 96 ans pour récupérer des gravures sans valeur, elle m’a expliqué : « Comme ce jour-là », et j’ai trouvé à la place une petite figurine en bronze. Un Bourgeois de Calais, par Rodin, on croyait qu’elle était en sa possession par le propriétaire.
Une œuvre que le Comité Rodin a jugée légitime a été confisquée au collectionneur Albert Kahn par les nazis pendant la guerre, restituée par les Américains, puis vendue aux enchères dans les années 1950 par ses descendants. Cela avait coûté quelques francs à son mari lorsqu’elle était médecin, alors il s’en est emparé. Vendue à un collectionneur new-yorkais pour 400 000 euros, elle a dépassé l’estimation initiale de 100 000 euros.
De nombreux médias ont couvert l’histoire. Rien que pour cette raison, Affaire de France 2 a décidé de me choisir. En effet, Delphine Fremaux-Lejeune tourne Affaire conclue : j’y exerce mon métier, dans les studios de France Télévision, un jour par semaine depuis trois ans. Aucune préparation. L’événement sert d’outil pédagogique en mettant en valeur la valeur des produits réels pour les acheteurs réels.