
Chantal De Chillou Wikipedia – Les poursuites engagées contre un type dont le mégot de cigarette lui a causé des ennuis ont brutalement relancé l’enquête sur le meurtre de Chantal de Chillou, en 2001, dans la Drôme. Pour cette famille brisée par un horrible meurtre, cela représente une lueur d’espoir pour la vérité.
Depuis dix-neuf ans, les proches de Chantal de Chillou, originaire de Saint-Albert, se demandaient : qui était responsable de la mort de cette paisible femme découverte à 240 kilomètres de son domicile dans la Drôme le 2 août 2001 ? Le neveu de la victime, Richard de Chillou, a déclaré que l’incident avait été incroyablement difficile pour toutes les personnes impliquées.
L’identification du corps de sa sœur a été pour mon père une immense douleur jusqu’à sa mort. Suite à tout ça, le fils de Chantal s’est également un peu tordu. Pourtant, Raymond T., 55 ans, est mis en examen à Valence pour “meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un autre délit” depuis vendredi, donnant quelques éléments de réponse aux proches de Chantal.
Chantal de Chillou, 55 ans, était à la recherche d’un emploi début août 2001. Les souvenirs de l’avocat de la famille, Me Fabien Bousquet, incluent un rendez-vous pour un emploi dans une station alpine. Une personne proche de l’enquête affirme qu’en raison de son retard, “elle a raté sa correspondance” à son arrivée à la gare. Valence était sa seule option pour la nuit. À proximité, elle a rencontré l’accusé.
Le cadavre meurtri et nu de la mère a été retrouvé le lendemain à Chatuzange-le-Goubet. La découverte de maladies sexuellement transmissibles augmente le risque de viol. Une partie du corps a également été brûlée. Grâce à une offre d’emploi découverte dans son entreprise, les gendarmes de la direction de recherche de Grenoble pourront identifier Chantal de Chillou, mais cela leur prendra un mois.
Richard de Chillou, qui avait 25 ans lorsque cela s’est produit, raconte : “C’était un véritable traumatisme car ma tante n’avait pas d’ennemis”. Nous nous sommes demandé si cela était lié à la mauvaise conduite passée de son fils, si notre famille était pointée du doigt ou si elle avait vécu une expérience désagréable.
Pendant plusieurs mois, les détectives ont suivi des dizaines de pistes. Malheureusement, l’étude s’est arrêtée là en 2010. Selon le général Jean-Philippe Lecouffe, de l’Unité judiciaire de la Gendarmerie nationale (PJGN), l’affaire a pris une nouvelle perspective en 2019 à l’approche de la prescription.
Cette nouvelle unité, connue sous le nom de plateforme d’enquête “cold case” (PICC), est composée de spécialistes de ces affaires anciennes. Peu importe le nombre de nos échecs, nous ne devons jamais renoncer à tenter d’aider les victimes et leurs familles.
Joints non analysés car la technologie nécessaire n’était pas disponible
Les gendarmes ont découvert des phoques sous-utilisés ou non analysés dans les années 2000, faute de matériel adapté, lorsqu’ils ont repris le dossier Chantal de Chillou. Le sentier d’une voiture de 2002 est de retour sur la route. Le t-shirt de la victime et une cigarette retrouvés sur les lieux du crime ont finalement fait l’objet d’une analyse ADN il y a quelques semaines.
Celle de Raymond T., un homme répertorié dans la base nationale automatisée d’empreintes génétiques de la FNAEG, déjà empêtré dans une affaire de viols et de voies de fait. L’homme exerçait des petits boulots dans la Drôme, où vit une partie de sa famille, lorsqu’il avait 36 ans. Dans le secteur de Montargis (Loiret), les gendarmes ont interpellé le suspect tôt mercredi matin.
Il “a rencontré la victime dans un bar et lui a parlé”, a-t-il partiellement révélé lors de sa garde à vue, selon une source proche. Après cela, il fait vaguement référence à une dispute ou à une bagarre. Dans ses aveux, Raymond T. affirme avoir été frappé par un objet contondant. “Il a été arrêté”, soupire Richard de Chillou. Nous avions perdu espoir après 19 ans. C’est une grande satisfaction d’être témoin de la détermination sans faille des gendarmes et de la justice.
Le corps de Chantal de Chillou, originaire de Saint-Albert, a été découvert dans la Drôme le 2 août 2001. La gendarmerie a interpellé Raymond T., résident du Loiret depuis plusieurs années, le 3 juin 2020, et l’a mis en examen à Valence pour « meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un autre crime” le 4 juin 2020. Notre famille a été complètement bouleversée par ce meurtre. Peut-être qu’aujourd’hui nous découvrirons la vérité et aurons la force de faire notre deuil.
L’âge est de dix-neuf ans. Le vendredi 5 juin 2020, le neveu de la victime, Richard de Chillou, a été informé par son avocat.
Le mégot de cigarette et l’empreinte ADN
J’ai été surpris lorsque Maître Fousquet m’a informé que cet individu avait été arrêté. Vous savez, 19 ans, cela semble une éternité, et nous ne nous y attendions pas. “On a arrêté d’y croire”, admet-il. La famille de Chantal de Chillou a des raisons d’espérer après avoir trouvé de l’ADN sur son t-shirt et un mégot de cigarette sur les lieux du crime. Raymond T., un homme résidant actuellement dans la région de Montargis, est le propriétaire légitime de l’ADN.
Il est connu pour avoir commis des actes de violence et figure également dans les dossiers de la police en tant que suspect de viol. Là Il n’y a eu ni drame ni problème dans la vie de ma tante. Tout le monde pouvait comprendre pourquoi elle était bouleversée. Qu’est-ce qui la rend spéciale ? Pourquoi cet emplacement a-t-il été choisi ? Son fils, qui avait agi de manière stupide, avait-il été la cible de sa vengeance ?
Viser ma famille ? À quel point cette réunion a-t-elle été horrible ? Même si nous avons toujours été remplis d’innombrables demandes, nous pouvons enfin nous permettre d’espérer aujourd’hui. “Nous avons besoin de réponses”, remarque encore Richard de Chillou.
Est-ce le mauvais moment et le mauvais endroit ?
Cette maman de 55 ans, qui habite à Allauch, dans la banlieue marseillaise, se rendait dans les Hautes-Alpes pour passer un entretien d’embauche. En raison de son retard, elle rate son train pour Valence et doit passer la nuit à la gare. Son corps sans vie a été retrouvé le lendemain à Chatuzange-le-Goubet, dans la Drôme, sur un sentier au bord de l’Isère, à 240 kilomètres de son domicile.
Il présentait des signes visibles de viol, notamment le fait qu’il était partiellement brûlé, battu et nu. Elle rencontre pour la première fois Raymond T., qui avait 36 ans au moment des événements, à Valence. Mercredi, la gendarmerie a procédé à une interpellation dans le secteur de Montargis, prétendument du responsable.
Ses collègues du Parisien rapportent que lors de sa garde à vue, il “a rencontré la victime dans un bar, lui a parlé, a eu une liaison puis évoque un désaccord, une altercation, mais reste très imprécis” lorsqu’on lui demande de décrire ce qui s’est passé. Raymond T. nie avoir tué la victime mais avoue l’avoir frappée avec un objet contondant. Vendredi 5 juin, il a été incarcéré après avoir été mis en examen pour « meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un autre délit ».
“Cela ressemble à un début d’aveu”, s’est exclamé Maître Fabien Bousquet, avocat aux affaires familiales, lorsqu’on l’interroge sur le cas de Chillou de Saint-Albert. Le fait que les flics persistent après plus d’une décennie d’inactivité est un réconfort. C’était devenu une obsession pour son défunt frère, et je pense souvent à lui. Le reste de sa famille pourrait cependant obtenir des réponses aux questions qu’il s’est posées.
Une famille endeuillée qui n’a jamais pu sortir de sa tragédie. Après avoir reconnu le cadavre, mon père et le fils de Chantal étaient tous deux très en colère. Le neveu se sent mal car ils n’arrivent toujours pas à en parler. En 2010, après de nombreuses pistes infructueuses, l’enquête est jugée close. L’affaire est cependant reprise par la plateforme d’investigation “cold cases” (PICC) de la gendarmerie nationale en 2019, soit un an avant la prescription (vingt ans pour un meurtre).
Nous examinons des phoques qui étaient soit peu étudiés, soit sous-utilisés dans les années 2000 parce que la technologie n’était pas adaptée. “Dieu merci, la technologie progresse. J’étais écoeuré par le poids de quatre tonnes de ma valise. Même Maître Bousquet a grandi avec cette atrocité odieuse, dit-il. Le fait que cet homme ait des antécédents de viol et de violence, ainsi que son âge avancé, est terrifiant.
Vous pourriez vous demander ce qu’il a fait après cela, lorsque vous atteindrez 36 ans et réaliserez que cela fait 19 ans que vous n’exerciez pas ce genre de métier. Le meurtre d’une femme dans la Drôme, survenu en 2001, a conduit à l’arrestation du suspect le 3 juin. Les autorités peuvent-elles résoudre une affaire qui remonte à 19 ans ? Un homme d’une cinquantaine d’années a été arrêté pour le meurtre de Chantal de Chillou, une résidente de Saint-Albert, le 3 juin.
Le 2 août 2001, le cadavre partiellement brûlé et nu d’une femme de 55 ans est découvert sur une route à Chatuzange-le-Goubet, dans la Drôme. La décision de 2010 de mettre fin à l’enquête sur sa mort reposait sur des preuves insuffisantes. Selon le “Dauphiné Libéré”, le procureur de la République de Valence, Alex Perrin, a relancé l’enquête et ouvert une information judiciaire pour assassinat en octobre dernier.
Neuf ans plus tard, la Cold Case Investigation Unit (PICC), spécialisée dans les affaires non résolues, s’est à nouveau penchée sur cette affaire. La scène du crime a donné lieu à de nouvelles analyses scientifiques, notamment sur un mégot de cigarette. Grâce à eux, l’isolement de l’ADN est devenu une réalité.
Le procureur de Valence a annoncé vendredi sa mise en examen pour “meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un autre délit”, ce dernier appartenant à une personne “très défavorablement connue de la justice”, selon un communiqué. Selon le quotidien, le t-shirt de la victime contenait également l’ADN du suspect, âgé de cinquante ans, qui a nié avoir avoué le crime, mais qui a reconnu avoir eu une liaison avec la femme qui serait montée dans sa voiture.
Il a été incarcéré jusqu’à son procès. La découverte de l’ADN d’une femme de 55 ans sur un mégot de cigarette dix-neuf ans après les faits a conduit à l’inculpation d’un quinquagénaire à Valence pour l’assassinat de la victime, le vendredi 5 juin 2020. Le prévenu était déjà connue des tribunaux. A Chatuzange-le-Goubet (Drôme), le 2 août 2001, une dame de 55 ans prénommée Chantal de Chillou de Saint Albert a été retrouvée morte sur un sentier au bord de l’Isère. Elle vivait alors à Allauch, une banlieue de Marseille.
