Affaire Sylviane Fabre – L’épisode de Faites entrer les accusés de ce dimanche portera sur le meurtre de Colette Deromme en 2011, commis par sa belle-sœur Sylviane Fabre. En assassinant son ex-belle-sœur, elle entraîne son fils dans son escapade meurtrière. L’épisode de cette semaine de Laissez entrer l’accusé portera sur l’aspect gestion immobilière du meurtre de Colette Deromme par Sylviane Fabre.
Tout commence à Lorgues (Var) le 14 avril 2011, lorsque la fille de Colette Deromme s’inquiète de ne pas rentrer du travail. Sa voiture garée sur sa propriété est très particulière. Sa disparition étant hors du commun, elle envoie un message à ses frères et sœurs et aux autorités. Dans un premier temps, les empreintes de Xavier Dupont de Ligonnès sont examinées par les détectives.
Les gendarmes retrouvent le père de l’automobile nantaise dans le quartier et apprennent qu’il résidait dans la ville endormie dans les années 1990. Ils s’interrogent sur la possibilité que Colette Deromme et lui aient été des habitués des établissements de l’autre et si elle s’est enfuie ou non avec lui. Cependant, cet itinéraire a été inspecté à plusieurs reprises et a été jugé inutilisable.
Parties du corps absentes
Le 15 mai 2011, deux touristes se sont arrêtés au bord d’une route pour prendre quelques photos du paysage. Sentant ce qui doit être la mort, ils enquêtent plus loin dans le ravin. Là, ils découvrent un cadavre éparpillé parmi les pierres. Ils ont immédiatement appelé les autorités. Les vêtements de la victime ont été découverts et photographiés. Lorsqu’on leur montre à la gendarmerie ces photos des enfants de Colette Deromme, ils reconnaissent immédiatement leur mère.
Il s’agit en fait du cadavre de leur mère. Des parties du corps de la mère, y compris sa tête, ont disparu et ses restes sont dans un état de putréfaction avancé, ce qui rend l’autopsie plus difficile qu’elle ne le serait autrement. Une des rares certitudes est qu’elle a été assassinée ailleurs et que son corps a été jeté dans le ravin.
Une controverse qui sème l’incertitude
Les enquêteurs se penchent sur le passé de Colette Deromme pour tenter d’identifier son assassin. Parce qu’aucun des biens du rôdeur n’a été pris ou enlevé, ils ignorent d’abord sa trace. Cela les amène à conclure que l’auteur devait avoir une sorte de lien avec la victime. Après avoir traduit en justice son voisin, déjà sur le radar de la police, ils apprennent que lui et son ex-belle-sœur Sylviane Fabre étaient en désaccord sur la succession d’une maison.
Sylviane Fabre avait rénové sa maison familiale pour la SCI qu’elle partageait avec Colette Deromme. C’est David, le fils de Sylviane Fabre, qui annoncera la nouvelle à sa tante. Après avoir découvert cela, Colette Deromme s’est mise en colère et a falsifié des documents pour se positionner comme gérante de cette SCI et accéder aux comptes bancaires associés. Sylviane Fabre n’avait pourtant pas l’intention d’être traitée comme un paillasson et a menacé de le lui faire payer. Les autorités décident de la mettre sur écoute et apprennent qu’elle détient des informations concernant le meurtre de son ex-belle-sœur.
Le fils le perd
A la gendarmerie, Sylviane Fabre et son fils David sont invités à décrire les événements du 14 avril 2011. Toutefois, les données qu’ils ont recueillies n’étayent pas leurs affirmations. Cependant, ils sont libres puisqu’aucune preuve matérielle ne soutient une arrestation. De toute façon, David n’est plus capable de garder le silence auquel sa mère l’a contraint. De plus, il le lui dit dans leurs conversations.
Il menace de tout dire aux flics et elle menace de le tuer. Afin d’éviter une nouvelle catastrophe, les autorités les ont immédiatement arrêtés le 20 février 2012. Interrogé, le fils de Sylviane Fabre révèle tout. Sa mère avait prévu que sa tante vienne chez lui pour discuter de la LME. Elle attendit qu’il la suive jusqu’à l’appentis du jardin, où elle lui sauta dessus avec une ficelle et l’étrangla.
David affirme qu’il jouait à des jeux vidéo dans le salon à ce moment-là et qu’il ne s’est rendu sur les lieux du meurtre qu’après la découverte du corps de sa tante. Quant à Sylviane Fabre, elle maintient son déni jusqu’à ce que la police l’informe que son fils est aux aveux. Elle finit donc par expliquer qu’elle l’a tué, sans aucune trace de culpabilité, affirmant qu’étrangler quelqu’un n’était pas facile et qu’il lui avait fallu plus de 15 minutes pour le tuer. tuer.
Ils affirment qu’elle a ensuite contraint David à l’aider à se débarrasser du corps en le chargeant dans le coffre de sa voiture et en se rendant dans une région éloignée pour le jeter. Ces aveux ont conduit à leur mise en examen : Sylviane Fabre pour meurtre et David pour implication.
30 ans
En janvier 2014, le procès de Sylviane Fabre et David s’ouvre aux assises de Draguignan. David est condamné à trois ans de prison, dont un an avec sursis et probation. Sa mère, qui a été condamnée à 30 ans de prison, fait appel du verdict. Le 5 octobre 2015 s’ouvre son deuxième procès à Aix-en-Provence, où sa peine sera confirmée. Ce mce qui veut dire qu’elle passera le reste de sa vie en prison.
A l’ouverture de son procès devant la cour d’assises d’appel des Bouches-du-Rhône lundi, Sylviane Fabre, une quinquagénaire à la très forte personnalité, a contesté avoir préparé son action. Elle est accusée du meurtre de sa belle-sœur à la suite d’un différend financier. La cour d’assises du Var a reconnu coupable de meurtre au premier degré la maçonne Sylviane Fabre, 56 ans, en janvier 2014 et l’a condamnée à 30 ans de prison.
Ils ont décidé qu’il n’y avait aucune préméditation. Lundi, sa forte personnalité s’est manifestée lorsqu’elle a déclaré au président du tribunal : “Je n’aime pas quand les gens disent des choses qui ne sont pas la vérité !” Cela lui a valu le surnom de « Gestapo » de la part de ses deux fils. Le 15 avril 2011, dans une dépendance de la propriété isolée de son fils à Lorgues (Var), Mme Fabre est soupçonnée d’avoir étranglé l’ex-compagnon de son frère.
“On s’est disputé, on s’est disputé, on s’est bousculé, elle est tombée, et puis j’ai attrapé une corde qui traînait”, a-t-elle raconté. L’accusée affirme qu’elle s’est assise sur sa belle-sœur, qui était à terre à ce moment-là, et qu’elle l’a étranglée “en tirant des deux côtés de la corde”. Lorsqu’on lui a demandé depuis combien de temps elle avait été étranglée, elle a répondu : “Je n’ai pas regardé l’heure, c’était long, très long”.
Un domaine de campagne que les deux femmes possédaient ensemble était au centre de leurs désaccords. La prévenue entendait déshériter ses deux fils au profit de deux de ses nièces, deux des quatre enfants de Colette Deromme. La nuit qui a suivi le meurtre, la suspecte et son fils, David Parel, ont placé le corps dans une voiture et l’ont jeté dans un ravin. M. Parel a été condamné à trois ans de prison pour dissimulation de cadavre et modification de scène de crime, dont un an avec sursis.
Il n’a pas interjeté appel. Ses deux fils, « fléaux » comme elle les qualifie dans une lettre qu’elle a écrite avant de tenter de se suicider, sont au centre de son venin. L’aîné a été arrêté pour viol sur mineure. Pendant plus d’une décennie, David l’avait ignoré. J’en ai marre d’entendre : « Je n’ai jamais blessé mes enfants. Elle s’est emportée devant le jury en déclarant : “Je me suis saignée à quatre veines pour ces mécréants et c’est encore moi qui paie aujourd’hui”.
Lorsqu’il a été interrogé davantage, l’accusé est devenu ému et a déclaré : « Je ne veux plus me défendre, ça suffit ! Dire : “Je ne suis pas un chien !” Jeudi, un verdict devrait être annoncé. Laissez entrer l’accusé sera diffusé sur RMC Story le 10 septembre à 21h10. L’intégralité du numéro d’un magazine est consacré au scandale Colette Deromme, qui a provoqué un grand bouleversement médiatique.
Il n’est pas rare que des affaires pénales très médiatisées se croisent, réunissant de multiples visages familiers pour les consommateurs d’informations. Ce fut le cas lors de l’incident de Colette Deromme, ainsi appelé parce que Sylviane Fabre, la belle-sœur de la victime, a assassiné Colette Deromme, 50 ans. Ils ont parlé de Xavier Dupont de Ligonnès, qui était à l’époque le criminel le plus recherché de France. Quel rôle a-t-il joué exactement, le cas échéant ? De quelle manière cette chanson a-t-elle été mise en avant ? Maintenant que les tribunaux ont rendu leur décision, il est facile de comprendre qu’il ne s’agissait que d’une simple coïncidence.
Assassinée par sa belle-sœur, Colette Deromme
Colette Deromme, ouvrière dans un supermarché, a disparu le 14 avril 2011 et n’a pas été revue depuis. Ils signalent aux autorités que personne n’a revu la quinquagénaire depuis qu’elle a quitté son emploi à Lorgues dans le Var. Elle est divorcée depuis un certain temps et doit désormais vivre seule. Les gendarmes se présentent chez elle et trouvent la porte verrouillée, mais son automobile est soigneusement garée dans l’allée.
Ce qui est inquiétant, c’est qu’elle a oublié son sac à main dans la voiture, qui contient un paquet de cigarettes, ses papiers d’identité, son permis de conduire et les clés de sa maison. Les enquêteurs spéculent alors rapidement entre enlèvement et meurtre. Malheureusement, un mois plus tard, son corps a été retrouvé dans une zone boisée à 30 kilomètres de chez elle, confirmant la piste.
Son corps en décomposition a été enterré dans les bois avec quelques pierres. Très rapidement, les soupçons se portent sur son entourage, et six d’entre eux sont placés en garde à vue, dont sa belle-sœur Sylviane Fabre. Après une dispute d’argent (les deux femmes géraient ensemble une SCI immobilière), elle a étranglé la victime, mais elle nie toute préméditation.
Un juge de la cour d’assises des Bouches-du-Rhône a confirmé la condamnation initiale pour meurtre de Colette Deromme en septembre 2015 et l’a condamnée à 30 ans de prison après avoir fait appel. Il est important de rappeler que Sylviane Fabre n’est pas le premier nom à apparaître sur le tableau en liège des détectives.