Affaire Alessandri – En l’an 2000, la résidence du directeur de l’hypermarché a été le théâtre de son meurtre. Rapidement, la femme devient la principale suspecte du meurtre. Elle a été condamnée à plusieurs reprises, mais cela ne l’a pas empêchée de protester et de plaider pour un nouveau procès.
Richard Alessandri, 42 ans, gérant d’un hypermarché, a été découvert abattu dans son lit le 16 juillet 2000. Sa femme affirme qu’il y a eu effraction, mais les gendarmes ne trouvent aucune preuve à l’appui. En peu de temps, la femme puis ses deux fils sont suspectés. Quelques mois plus tard.
l’un d’eux revient sur les accusations qu’il a portées contre sa mère alors qu’elle était en garde à vue. Edwige Alessandri, qui a été reconnue coupable du meurtre de son mari à trois reprises, clame son innocence et se bat depuis des années pour un nouveau procès. L’épisode de Unsolved de ce soir se concentre sur cette affaire.
Dont les détails sont encore entourés d’ambiguïté. Edwige Alessandri a été reconnue coupable du meurtre de son mari à trois reprises à partir de 2000 dans le Vaucluse. Cependant, en 2012, l’affaire a été réexaminée. Dans “L’heure du crime” de RTL, le chaos d’une enquête qui n’a pas encore été résolue est revisité.
Comme dans “Le masque mystérieux de la mort rouge”, nous avons ici le méchant parfait. Si l’incident d’Alessandri était une fiction, on pourrait l’appeler de bien des façons. Cependant, au cours des 19 dernières années, ce véritable roman noir a brisé des familles et dévasté un système judiciaire qui se bat pour reculer.
Il aura encore une autre décision mardi prochain, le 6 juin. Cette croix de file a commencé son périple le 16 juillet 2000, dans la bucolique ville de Pernes-les-Fontaines dans le Vaucluse. Ce soir-là, les époux Alessandri avaient toutes les raisons de faire la fête. A l’abri des murs de leur ferme, ils célèbrent le succès.
De leur “fête du melon” au bord de leur piscine. Beaucoup de choses ont “explosé” dans les rayons du magasin. Vers midi du matin, cependant, il y a encore une autre explosion qui trouble la tranquillité de l’habitation. Richard, le patriarche de la famille, est allongé dans son lit avec une blessure la chevrotine l’épaule et le visage brisé.
Sa compagne endormie Edwige a appelé le 911. La police se présente. Edwige affirme que des escrocs sont entrés par effraction dans sa chambre pendant qu’elle dormait. Cependant, les gendarmes n’ont d’abord trouvé aucun signe d’effraction. A notre connaissance, rien n’a disparu.
De plus, Brice, le fils cadet de la famille, a 13 ans et il a des restes de poudre sur les mains. En quelques heures, les enquêteurs ont mis le doigt sur une théorie : Edwige et ses deux garçons étaient les seuls acteurs du drame familial qui s’est terminé par la mort de Richard Alessandri.
Malheureusement, les gendarmes n’ont pas pu récupérer l’arme à feu. Étrange. Encore plus étranges sont les mégots de cigarettes et les empreintes de pas qui ont été découverts dans le jardin et qui pourraient mettre fin aux soucis de la famille de trois personnes.
Ces mégots de cigarettes, qui contiennent l’ADN d’un homme soupçonné de nombreux cambriolages, feront l’objet d’une enquête après neuf ans et trois procès. La Religion des Gendarmes s’est pourtant forgée à l’automne 2000. Edwige et son fils aîné Yohan sont placés en garde vue.
Le plus jeune, Brice, fait l’objet d’un étrange entretien dans un immeuble voisin qui abrite la gendarmerie. Yohan s’en fout et blâme sa maman. Ce n’est que le bon moment pour un interrogatoire. L’affaire a toutefois été abandonnée. Zéro preuve cependant, la foi.
La réussite sociale du couple était un acte, et leur vie ensemble était un gâchis. La cour d’assises du Vaucluse l’a reconnue coupable de meurtre au premier degré en janvier 2006 et l’a condamnée à douze ans de prison. Sa progéniture a pris la parole pour sa défense devant le tribunal.
“Les innocents se défendent généralement très mal”, nous a dit Yohan en 2011. La cour d’appel de Nîmes a confirmé le verdict initial en décembre 2006. Cependant, la Cour de cassation a interdit l’accès du public à ce deuxième procès. Dans un nouveau procès qui débutera en février 2009.
Lyon le président a décidé de comparer l’ADN trouvé dans les mégots de cigarettes au fichier d’empreintes ADN tenu par le gouvernement. Cependant, il n’attend pas le rapport de l’expert pour poursuivre l’audience. Edwige a été reconnue coupable pour la troisième fois et condamnée 10 ans de prison.
Un deuxième verdict est rendu quelques semaines plus tard : l’ADN retrouvé sur le mégot de cigarette correspond à celui d’un homme aux antécédents de cambriolages. Après avoir été libérée de prison, Edwige Alessandri a commencé à se battre pour faire annuler sa condamnation.
Un processus chronophage avec peu de chances de succès. Elle est complètement sans culpabilité. Son avocat actuel, Damien Brossier, résume ce qu’elle ignore : qui a tué son conjoint. La cour de révision a ordonné une enquête plus approfondie en octobre 2012. Dans ce cas, une fenêtre s’ouvre en fait.
La PJ de Montpellier (Hérault) a esquissé un nouveau scénario possible pour le meurtre de Richard Alessandri à partir de leur enquête. Un trio de cambrioleurs quitte unpiste sanglante dans leur poursuite de leurs victimes. Lorsqu’un nouveau juge reprend l’affaire en 2013, la police de Montpellier n’est cependant.
Plus chargée d’instruire l’affaire. Les gendarmes d’Avignon et leurs collègues de Carpentras (Vaucluse) sont en charge du dossier. Autrement dit, le même groupe qui a décidé qu’Edwige était coupable. “Vous êtes ridicule, Brossier. Presque comme s’il l’avait prévu de cette façon.
Le juge rejeté l’affaire le 20 avril 2018, après avoir mené une enquête minimale. La chambre chargée de l’enquête devra rendre son verdict la semaine suivante. Vient ensuite l’arrêt de la Cour de cassation sur la procédure d’appel. Les personnes qui croient avoir été injustement condamnées ont une dernière chance devant le tribunal.