Stéphane Eimer Femme – Le sens des affaires et un petit groupe de supporters influents ont permis à l’entrepreneur de propulser Biogroup au sommet du marché français de l’analyse médicale. De plus, il a été l’un des premiers chercheurs à pouvoir mener une étude Covid-19 à grande échelle.
La personne au tempérament calme est celle qui finit par attirer l’attention. Comment pourrait-il en être autrement à l’heure du Covid-19 pour celui qui a façonné l’un des poids lourds français de la biologie médicale. En l’état actuel des choses, les plannings de Stéphane Eimer et de Biogroup semblaient quasi parfaits.
C’était l’année 2020 sans aucune attente qu’elle devienne remarquable. L’épidémie allait propulser l’entrepreneur et biologiste alsacien au sommet de la chaîne alimentaire. Parce que le biogroupe a frappé rapidement et agressivement, ils n’étaient pas satisfaits de simplement répondre.
Mieux encore, l’entreprise a surmonté le Covid-19 tout en maintenant ses plans d’expansion à long terme. Elle a également intensifié sa stratégie de consolidation. Pour le marché français, il s’est emparé de Laborizon et Dyomedea-Neolab, deux acteurs régionaux incontournables.
Cependant, l’acquisition de CMA-Medina en Belgique en 2020 a marqué le début du développement international de l’entreprise. Moody’s prévoit dans une étude de notation qu’en 2020, l’entreprise dépensera 1,5 milliard d’euros en croissance externe.
Les 215 millions d’euros générés en 2017 sont bien loin du milliard d’euros de chiffre d’affaires rendu possible par ces achats. En conséquence, biogroup a pu lever 2,8 milliards d’euros grâce à des prêts et des obligations à haut rendement, la demande dépassant l’offre d’un facteur de deux à dix.
Vous pouvez être sûr qu’il y aura une place pour vous dans ce groupe car il regorge d’expertises et de savoir-faire », a déclaré le PDG Stéphane Eimer (Université de Strasbourg 97) dans une interview aux jeunes diplômés. Rejoignez le premier laboratoire privé de biologie médicale de France, à la pointe de la détection rapide du Covid-19.
C’est le récit d’un docteur en pharmacie qui a bâti pendant 20 ans le premier organisme français de recherche en biologie médicale. Début 1998, j’ai collaboré avec deux autres personnes en Alsace. Une fois mon équipe constituée, j’ai misé sur le triptyque acquisition, fusion et incorporation.
Stéphane Eimer était heureux d’avoir participé à l’évolution d’une profession. Les laboratoires étaient autrefois des entités modestes et artisanales qui effectuaient un travail d’analyse de manière presque artisanale. De grandes plateformes techniques ont dû être utilisées afin de transporter le patient vers un nouvel emplacement centralisé tout en les gardant à portée de main.
Plus de 700 laboratoires Biogroup sont aujourd’hui implantés dans toute la France. Elle a décuplé en biologie médicale ces cinq dernières années. Les valeurs de ce groupe sont fixées uniquement par les biologistes qui le possèdent et l’exploitent. Tout ce qui précède à proximité immédiate.
“Mon travail consiste à graisser les rouages, à faciliter la communication et à persuader les autres de s’en tenir à un plan d’action réussi. Je suis un patron qui écoute et qui s’intéresse à la fois à la théorie et à la pratique. J’ai toujours été là pour soutenir mes coéquipiers. Chaque fois que j’en ai l’occasion, je m’efforce de faire passer le mot à quel point ils sont formidables.
Le contact humain régulier est plus important que les grandes réunions. Malgré son incarcération et des mesures d’hygiène sévères, le PDG a effectué de nombreuses visites. D’autant plus que la débâcle du Covid a mis toute la profession sous surveillance. Nos activités devaient être doublées en quelques jours, tandis que nous devions également recruter, former et meubler notre nouveau quartier général.
Heureusement, nous disposions d’un équipement de test de biologie moléculaire supérieur à celui des autres laboratoires. Cependant, afin d’accomplir encore plus, de grandes quantités de réactifs et d’équipements ont dû être commandés. Un test virologique sur quatre en France est actuellement réalisé par nos soins, et nous fournissons les résultats en moins de 12 heures sur tout le territoire.
Pour Stéphane Eimer, c’est une nouvelle tâche d’affronter la deuxième vague de l’épidémie. Les tests PCR d’une sensibilité proche de 100% étaient les seuls réalisés dès le début de la crise sanitaire, et ils sont depuis devenus la norme de facto”. On trouvera le virus si vous l’avez.
Le test antigénique, en revanche, a une sensibilité ne dépassant pas 60 %. Ainsi, même s’ils sont porteurs du virus, quatre individus sur dix sous Covid seront testés négatifs. En conséquence, ils pourront infecter et assassiner des membres de leur propre famille. C’est un fardeau que nous préférons éviter.
La sélection de 500 étudiants de l’Université de Metz nous a conduits à établir une comparaison entre les deux types d’examens. L’antigène a été identifié chez 10 étudiants, mais la PCR CQFD a été retrouvée chez 50. Depuis le début de l’année, le Groupe a investi plus de 70 millions d’euros pour faire face à la situation.
Afin d’éviter de se retrouver piégés par un nouveau virus, nous avons acheté de nombreuses procédures et réactifs. Nous, qui étions habitués à travailler avec un seul fournisseur, avons été obligés de rechercher d’autres fournisseurs sur lesquels nous ne pouvions pas compter.