Sophie Nauleau Et Eric Naulleau

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Sophie Nauleau Et Eric Naulleau – Après son départ, la jeune femme écrit un touchant livre pour enfants sur la grâce, qui fera l’objet du prochain Printemps des Poètes. Personne ne l’a raté, même les perdants ! La jeune directrice du Printemps des poètes, Sophie Nauleau, a choisi de prendre sa retraite vendredi plutôt que d’affronter “la cabale stupéfiante, consternante, pour ne pas dire monstrueuse” qui rassemblait plus d’un millier d'”acteurs de la culture” pour s’opposer à elle.

Parmi les nombreux griefs exprimés par les pétitionnaires, il y avait son choix de parrain de Sylvain Tesson et sa décision inexcusable de conserver le thème de la « grâce » pour l’édition 2024, un choix qui « lui paraissait déjà un peu problématique, en raison de ses fortes connotations chrétiennes ». » (Le Monde), selon Bruno Doucey, influent éditeur de poésie.

Bizarrement, la montée et la colère que nous constatons sont le résultat du parrainage d’un événement également dédié à la poésie. Une première discussion a été convoquée par 1 200 signataires mécontents de cette décision en réponse à cette annonce de Sylvain Tesson, parrain du Printemps des Poètes 2024.

Rapidement, l’effet boule de filet bat son plein : les pétitions revendiquant la liberté d’expression affluent. Deux pétitions en ligne surgissent, sorties des profondeurs d’Internet, pour venir en aide à l’écrivain maltraité par des personnes qualifiées d’« illustres inconnus », comme si la renommée donnerait de la crédibilité.

Mille deux cents personnes ont signé la pétition rejetant la candidature de Sylvain Tesson au motif qu’elles ne se reconnaissaient pas en lui. Le choisir pour incarner l’événement “​loin d’être contingent, renforce la banalisation et la normalisation de l’extrême droite dans les sphères politique et culturelle, et dans la société dans son ensemble”, selon Better.

Sophie Nauleau Et Eric Naulleau

Sans formuler une seule demande, l’écrivain voyageur fait déjà la promotion de son nouveau livre, Avec les fées, et est accusé d’être une “icône réactionnaire”. Le mutisme des organisateurs du Printemps des Poètes invite à toutes les interprétations. Ainsi, dès le lendemain de la publication de l’article accablant dans Libération, le 19 janvier, des pétitions ont commencé à faire surface.

Les critiques ridiculisent publiquement Sylvain Tesson avec une animosité illogique et fondamentale qui sied au Moyen Âge. Une pseudo-moralité ambiante qui promeut la haine, la violence, la honte et la peur envers toute personne ayant une opinion différente est le moteur de ce bûcher funéraire, comme on peut le lire sur l’un d’eux.

Les intellectuels qui écrivent dans L’Express dénoncent une « cabale injustifiable » : les « fanatiques de la sainteté nouvelle » qui se livrent à « une chasse aux sorcières ». Cependant, nous devons démontrer notre soutien au droit de Sylvain Tesson de penser et de créer différemment, car la liberté d’expression englobe des perspectives diverses plutôt que monolithiques. Au moment d’écrire ces lignes, 24 personnes ont choisi de recevoir ce matériel par abonnement.

“Emprise”, “violence morale”

L’auteur exprime son étonnement à la lecture de la chronique. Lorsqu’il a fallu dénoncer les injustices du monde, où étaient ces opposants de renom ? Auraient-ils osé parler au nom des opprimés s’ils en avaient eu l’occasion ? De nombreuses personnes ont été inspirées et de nouveaux horizons ont été découverts grâce à « son amour des mots et sa capacité à raconter des histoires fascinantes », c’est pourquoi elle loue son talent.

Cette fois-ci, le texte recueille 252 signatures. Le Monde, en revanche, propose un point de vue qui élargit la méthode originale d’une manière totalement nouvelle. Huit anciens employés ont dénoncé l’environnement de travail toxique au sein de l’entreprise. Pascal Perrault, le directeur général du Centre national du livre, a promis une évaluation de la 25e édition et une enquête sur d’éventuelles “difficultés internes de fonctionnement qui seraient portées à sa connaissance si elles sont de nature à nuire à cette manifestation essentielle de la poésie”.

C’est cette démarche qui a incité le centre à ouvrir le dossier. Au vu des nombreux soutiens de personnalités politiques éminentes, principalement de droite, les témoignages partagés par nos confrères démontrent que Tesson n’est pas le coupable. Elle aurait des racines plus profondes. En effet, la directrice artistique du Printemps, Sophie Nauleau, est restée silencieuse malgré les tentatives répétées d’ActuaLitté.

L’utilisation de mots forts comme « emprisonnement » et « violence morale » suggère des liens compliqués avec le délinquant. Aux yeux de l’un, il s’agit d’une « expérience traumatisante de près de deux ans », tandis que pour l’autre, « Nous travaillons dans la peur et l’anxiété » sortent de la bouche. Huit employés ont quitté l’entreprise au cours des trois dernières années et le conseil d’administration n’a rien fait pour remédier à la situation, selon les travailleurs qui ont quitté l’entreprise.

La directrice artistique Sophie Nauleau a démissionné, selon un communiqué. Selon elle, “une cabale terrifiante, consternante et monstrueuse” a été déclenchée par le choix – que j’approuve sans réserve – de Sylvain Tesson comme parrain enchanté de “La Grace” (le sujet de l’édition 2024, qui se déroulera du 9 au 25 mars).

La sortie de la manifestation reste encore à poser, compte tenu du soutien recueilli par la manifestation. Le choix de l’écrivain Sylvain Tesson comme parrain de l’édition 2024 suscite la polémique, mais le fonctionnement de l’institution est également scruté. Les comportements de contrôle des managers ont été décrits par huit travailleurs décédés.

C’était parfait pour Rimbaud. Contrairement aux rivières tranquilles, le petit monde de la poésie française tremble depuis une semaine sous l’influence des vagues, des courants, des trombes marines et du martèlement agressif des marées. Une énorme émotion s’ensuit lorsque l’écrivain Sylvain Tesson est choisi pour être le parrain de l’édition Printemps des Poètes 2024.

Un appel aux poètes, une réaction des médias et des politiques, un contre-appel, la fabrication d’un contre-Printemps, etc. Et maintenant, un nouveau front se dessine : de nombreux anciens employés du Printemps des Poètes expriment leur mécontentement face à ce qu’ils perçoivent comme la dynamique interpersonnelle étouffante d’une institution vieillissante, ainsi que la gestion douloureuse qu’ils auraient subie sous la direction de son directeur, Sophie Nauleau, celle-là même qui a choisi Tesson, dans une interview au Monde.

De quoi relocaliser le principal bailleur de fonds du Printemps, le Centre national du livre (CNL), inféodé au ministère de la Culture. Selon Pascal Perrault, le directeur général du CNL, ” fera le point sur cette 25e édition ” et ” examinera les difficultés de fonctionnement interne qui seraient portées à sa connaissance si elles sont de nature à porter préjudice à cet événement incontournable pour la poésie ” une fois les festivités terminées, qui devraient avoir lieu du 9 au 25 mars, concluent.

Ainsi, la décision de Sylvain Tesson a été le point de départ de tout. Selon les auteurs de la pétition qui ont déclenché « l’affaire », cet écrivain célèbre et talentueux est devenu une « icône réactionnaire » malgré son amour de la poésie et ses œuvres marquantes comme Un été avec Rimbaud (France Inter-Les Equateurs, 2021) .

French Reactions est un article qu’il a écrit. Le journaliste François Krug du Monde a rappelé que Sylvain Tesson avait entretenu des liens avec l’extrême droite lors de son enquête sur la droite littéraire (Seuil, 2023). Même si Sy Tesson, parrain du Printemps des poètes, est qualifié d’« icône réactionnaire » dans une chronique de Libération, les signataires de ce point se rallient à lui et s’opposent plutôt à la « dictature morale ».

Les Signes des Temps soulèvent des doutes sur l’importance de ce différend. Vendredi dernier, Sophie Nauleau, la directrice du Printemps des poètes, a démissionné. C’est le dernier développement d’un dossier qui a débuté avec la nomination de l’écrivain Sylvain Tesson comme parrain de l’événement, qui devait avoir lieu en mars prochain.

Une pétition écrite inclusive dénonçant la « banalisation d’une idéologie réactionnaire incarnée par Sylvain Tesson, une étape supplémentaire dans la dérive politique de la France, après le vote de la loi ‘immigration’ et le basculement du second mandat d’Emmanuel Macron vers un projet politique plus proche que jamais de l’extrême droite » a été publié dans Libération le 18 janvier, et tout est parti de là.

La réaction immédiate de la plateforme a été le tollé attendu, car elle portait les signatures de plus de 2 000 auteurs, traducteurs et bibliothécaires. Parmi eux se trouvaient des personnalités notables comme Jacques Bonnaffé, Alexandre Bord (L’Iconoclaste), Chloé Delaume, Fatima Daas, Martin Winckler, Rim Battal et Jacques Huston.

“Des crawlers sans talent et sans public s’en prennent à l’un des meilleurs écrivains actuels”, a déclaré Pascal Praud sur CNews, tandis que Valeurs Acteurs qualifiait les critiques de “cafards” et de “poètes d’extrême gauche sans talent et sans public”, Naulleau écrit que “ce “La plateforme respire la haine du talent, de la grandeur, de la transcendance, le culte de la laideur, la passion de la dégradation”.

Bruno Le Maire de Bercy dénonce “l’exclusion sectaire d’une plume aventureuse” tandis que Daniel Salvatore Schiffer du Point et Rachida Dati soutiennent tous deux Sylvain Tesson. Résultat, les couteaux sont sortis pour l’une de ces disputes dont le secret est en France, opposant les cafards à la transcendance ou l’extrême droite à la poésie des masses.

Notant que Sylvain Tesson n’a pas écrit la préface de Jean Raspail au Camp des saints, Etienne Gernelle déclare : “Je suis toujours un peu inquiet quand les écrivains tentent d’en exclure une autre, comme la police politique”, soulignant le caractère fallacieux des affirmations de la tribune Libération.

Sylvain Pattieu, s’appuyant sur les recherches de François Krug, explique les coulisses d’un combat culturel mené par l’extrême droite et souligne la contradiction d’être représenté par un écrivain associé à l’extrême droite qui promeut une vision néocolonialiste.

“Sylvain Tesson ne représente pas la vitalité de la poésie française, il y a un problème de représentation”, commente Rim Battal, s’appuyant sur cette théorie. Selon William Marx, soucieux de défendre l’honnêteté intellectuelle et l’histoire de la poésie, la tribune Libération a politisé un nomination qui n’a jamais été censée être politique.

Sophie Nauleau Et Eric Naulleau
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