Sophie Chauveau Taille – La biathlète française Sophie Chauveau est née le 12 juin 1999. En 2022, elle fait ses débuts à la Coupe du monde.
Histoire personnelle
Lors de la saison 2016-2017, sur le site de Lenzerheide, Sophie Chauveau fait ses débuts sur le circuit junior de la Coupe IBU. L’année suivante, elle participe aux Championnats d’Europe juniors à Pokljuka et remporte deux médailles de bronze. Elle et ses coéquipières Camille Bened et Lou Jeanmonnot ont remporté le relais des Championnats du monde juniors à Brezno en 2018-2019, terminant devant la Suède et l’Allemagne.
Sa troisième place en poursuite lui a également valu une nouvelle médaille de bronze. Ces solides résultats, ainsi que sa huitième place dans l’épreuve individuelle aux Championnats d’Europe à Minsk, lui ont valu une place sur le circuit de la Coupe IBU pour les dernières épreuves de la saison.
Après une saison 2019-2020 difficile, elle a finalement percé lors de la dernière étape de la saison 2020-2021, se classant troisième de la Coupe IBU derrière Vanessa Voigt et Anastasiia Goreeva. Aux côtés de Paula Botet, Eve Bouvard et Camille Bened, elle a remporté une nouvelle médaille d’or au relais des championnats du monde juniors.
Sa constance lui a permis d’obtenir son meilleur classement général dans la Coupe IBU, la septième place, en 2021-2022, même s’il n’a pas réussi à terminer sur le podium cette année-là.
L’équipe de France féminine de biathlon obtiendra une place supplémentaire lors de l’ouverture de la Coupe du monde à Kontiolahti grâce à la victoire de Lou Jeanmonnot au classement général.
Sophie Chauveau débutera la saison 2022-2023 sur le circuit le plus prestigieux, où elle terminera dans le top dix des classements individuels, du sprint et de la poursuite, faisant ainsi gagner des points à son équipe. Ces débuts encourageants lui ont valu d’être retenue, à la place de Paula Botet, dans le groupe de la Coupe du monde et de participer aux phases Hochfilzen et Grand-Bornand.
Avec un score parfait derrière la carabine, elle a terminé quatrième du sprint devant son public et s’est qualifiée pour sa première cérémonie de fleurs lors de sa sixième épreuve élite. Le lendemain, elle le prouve une nouvelle fois en se classant huitième à la poursuite et en entrant dans le top 25 du classement général, lui permettant ainsi de participer au départ groupé.
Elle a connu une étape à domicile très réussie, terminant cinquième lors de son premier départ groupé en Coupe du monde. En janvier 2024, lors de la Coupe du monde 2023-2024, Sophie Chauvau réalise son premier podium au sprint d’Oberhof. La biathlète a terminé troisième, derrière Justine Braisaz-Bouchet de son pays d’origine et Franziska Preuss d’Allemagne, avec une seule erreur de tir.
Après quelques jours, elle a participé au relais pour athlètes féminines. Elle dépasse Justine Braisaz-Bouchet, actuellement première, et remonte à la troisième place. Elle a porté son avantage à quelques secondes avant de passer le relais à Julia Simon, malgré trois nuls au tir debout. L’équipe de France triomphe de la Norvège et de la Suède, Julia Simon conservant son avance.
Trois jours plus tard, à Ruhpolding, Sophie Chauveau courait comme troisième coureuse d’une équipe de relais féminine française qui gagnait. Lors des championnats du monde de sprint 2024 à Nové Město, Sophie Chauveau s’est retrouvée au pied du podium en terminant quatrième.
Avec ce résultat, la France peut prétendre à un quadruple en se classant quatrième, derrière la médaillée d’or Julia Simon, la médaillée d’argent Justine Braisaz-Bouchet et la médaillée de bronze Lou Jeanmonnot. En 1984, l’Union soviétique était la seule équipe à réaliser un tel exploit dans une épreuve solo féminine aux championnats du monde. Aux mêmes championnats du monde 2024, elle s’est également classée quatrième en poursuite.
Du 28 novembre au 4 décembre, la jeune biathlète bornandine Sophie Chauveau concourra pour la France lors de la première étape de la Coupe du monde à Kontiolahti en Finlande. Après un week-end de courses de pré-saison à Idre Fjall, où Anaïs Chevalier-Bouchet, Fabien Claude et Emilien Jacquelin ont décroché la première place, l’équipe de France de biathlon a récemment dévoilé sa première sélection pour la prochaine Coupe du monde 2022-2023.
L’équipe participera à la première étape de Kontiolahti, qui se déroulera du 28 novembre au 4 décembre. Inclure tous les biathlètes français présents en Suède pour le stage final avec Quentin Fillon Maillet est tout à fait logique. En revanche, l’apparition de Sophie Chauveau est surprenante. Dans deux semaines, la biathlète de 23 ans disputera sa première course en Coupe du monde, aux côtés des meilleurs athlètes français.
Licencié au club du Grand-Bornand, celui qui a terminé septième au classement général la saison dernière a terminé à trois reprises quatrième en sprints sur le circuit de la Coupe IBU. D’après ses performances lors des courses d’été, elle est clairement capable de concourir au niveau du groupe A en ski. L’entraîneur français Cyril Burdet a déclaré cet après-midi lors d’une conférence de presse que son tir et son placement de balle étaient ses plus grands défis.
Pour la même raison, le personnel avait confiance en elle alors ils l’ont laissée entrer et l’ont confrontée depuis une position élevée. Lors de l’étape de Coupe du monde de biathlon à Annecy-Le Grand Bornand, Sophie Chauveau a volé la vedette. Sur ses trois courses, la Française placé dans le top dix.
Apprenez à connaître celui qui va tenter de continuer à Pokljuka. Même si Sophie Chauveau participe désormais à la Coupe du monde de biathlon à la 16e place, elle a concouru pour la France B plus tôt dans la saison. Tout cela démontre à quelle vitesse sa vie a changé au cours des dernières semaines.
En moins d’un mois, la biathlète de 23 ans, déconcertée par sa première sélection pour la Coupe du monde, a assisté à ses deux premières cérémonies de fleurs, des événements qui accueillent les six premiers d’une course. Tout comme sa vitesse de ski, ses trois classements parmi les dix premiers en huit courses dans la première division mondiale de biathlon sont rapides comme l’éclair…
À Annecy-Le Grand-Bornand 2022, elle a fait parler d’elle en décembre. L’ancienne élève de Grand Bo a terminé quatrième de l’épreuve de sprint féminin devant ses fans enthousiastes. Son dossard était le 86 et elle a terminé deuxième, à seulement quatre secondes de Denise Herrmann-Wick.
Un exploit impressionnant qu’elle a encore démontré lors du départ en groupe, lorsqu’elle s’est classée cinquième avec le temps de ski le plus rapide, et dans la poursuite, où elle a terminé neuvième. “Je n’aurais jamais osé rêver de telles choses”, a-t-elle écrit sur Instagram en réaction à son week-end inoubliable.
Sophie Chauveau est sûre d’être une star de la Coupe du monde de biathlon 2022-23 après ces incroyables réalisations. Après avoir terminé septième au classement général la saison dernière, elle aurait pu sauter la compétition et continuer à participer à la Coupe IBU, le deuxième niveau du circuit international.
Même s’il n’est pas monté une seule fois sur le podium, sa régularité lui a valu la première place du tournoi. Son compatriote Lou Jeanmonnot était également sacré à ce moment-là. C’est la promotion de sa compatriote à la Coupe du Monde qui lui a indirectement permis d’accéder au tournoi. La France a obtenu une place supplémentaire pour la première Coupe du monde d’hiver à Kontiolahti grâce à ce succès en Coupe IBU.
Cela a bien fonctionné pour Sophie Chauveau puisqu’elle a été choisie par le personnel fédéral à l’automne lors d’une série de courses de sélection organisées à Bessans. Ma première réaction fut celle d’une perplexité totale ; Je ne savais pas quoi dire ou faire. Mon monde entier a basculé et je ne pouvais pas dire si tout cela n’était qu’un rêve ou non…
Une interview avec Nordic Magazine a rappelé à quel point elle avait été déconcertée par la tournure inattendue des événements. Même si elle était déconcertée, elle n’a pas perdu de temps pour choquer tout le monde. Cette première participante à la Coupe du monde est originaire de Chêne-Bougeries, en Suisse, et elle a marqué un but.
Bien qu’elle soit la septième biathlète française en Finlande, la performance de Paula Botet lui a valu de ne pas revenir en Coupe IBU, le groupe français étant réduit à six après la première étape. La novice n’a pas tardé à saisir son opportunité. Après sa performance en France, elle a devant elle une carrière prometteuse. Il était reconnu d’avance que Sophie Chauveau avait du talent.
Étant une habituée de la Coupe Junior IBU depuis ses débuts lors de la saison 2016-2017, elle n’est pas étrangère aux compétitions sur la scène mondiale. Elle a gravi les échelons et, en 2018, elle a remporté les médailles de bronze en sprint et en poursuite aux Championnats d’Europe juniors. En 2019 et 2021, elle a remporté l’or dans son groupe d’âge au relais, et en 2019, elle a remporté le bronze à la poursuite.
En terminant troisième de l’Individuel Court à Obertilliach à l’issue de la saison 2020/21, la jeune biathlète réalise son premier podium individuel en Coupe IBU. Le ski l’a rapidement aidée à progresser jusqu’à ce qu’elle participe au groupe de la Coupe du monde. D’après ses performances dans les courses d’été, elle skie au niveau des premières du groupe A. Son problème est de mettre ses balles en l’air lors du tir.
Selon les déclarations de l’entraîneur français Cyril Burdet, publiées par Ski Chrono en début de saison, c’est aussi pour cela que le staff lui a fait confiance : mettre le pied dans la porte et la challenger à haut niveau. Les attentes ont été comblées par Sophie Chauveau. Elle a réalisé un score parfait au sprint du Grand-Bornand et un taux de réussite au tir couché de 94% à la Coupe du monde.
Ce résultat démontre qu’elle est insensible aux obstacles et qu’elle peut tenir tête aux meilleurs biathlètes du monde. Au cours du week-end à Pokljuka, elle prévoit de réessayer. La Française peut continuer à gravir les échelons d’une Coupe du monde de biathlon qu’elle a débutée en Slovénie sans savoir avec certitude qu’elle y participerait.