Peer De Jong Origine Parents – De 1997 à 1999, le colonel Peer de Jong commande le 3e régiment d’infanterie de marine à Vannes (Morbihan) au sein du 113e corps. Il a introduit des choses comme la cornemuse et le Gwenn ha du, qui sont devenus des parties intégrantes de la culture bretonne.
A l’occasion du 60e anniversaire du 3e Rima, l’ancien chef de corps le colonel Peer de Jong revient sur ce qui l’a marqué lors de son service à Vannes. Vous êtes conviés aux célébrations commémorant le 60e anniversaire du stationnement du Troisième Rima à Vannes. En tant qu’ancien chef de corps (de 1997 à 1999), que retenez-vous le plus de cette période ? Le régiment de sa ville.
C’est d’une importance vitale. Parce qu’il est d’abord un aspect de cohérence et signifie son ancrage, je suis fier d’avoir placé le Gwenn ha du, d’avoir bretonisé le troisième Rima. Du fait de ce lien permanent, les marsouins de Vannes doivent développer une affinité particulière avec la ville. Ce lien vibrant, épais et tant désiré sera au centre de notre attention les 7 et 8 avril 2023.
Le chef de l’Etat, personnage silencieux en grand uniforme avec une aiguillette sur l’épaule, et son aide de camp sont toujours debout. Et juste à portée de main se trouve la mallette légendaire, contenant non seulement la bouteille d’eau et le déjeuner d’urgence, mais tout le reste nécessaire pour transmettre le code nucléaire. Pour l’ère moderne, les témoignages oculaires de personnages aussi discrets sont totalement inexistants en France.
Du fait de la proximité de l’officier avec le Président de la République, que ce soit à son domicile ou lors de ses déplacements officiels, il s’agit d’une activité à risque par nature. Il dort dans la chambre à côté de la sienne, répond à son téléphone, vérifie qu’il a préparé son discours suffisamment à l’avance, prend le véhicule au lieu du corbillard, surveille qui vole avec lui et qui ne vole pas avec lui, continue rendez-vous impromptus avec ses collègues, et fait tout le reste.
A titre d’illustration, le président peut ordonner une refonte complète de l’appareil étatique afin de contacter par téléphone l’injoignable Yasser Arafat. En avril 1994, alors que François Mitterrand entame la dernière année de son deuxième septennat à la présidence, le colonel à la retraite Peer de Jong, officier dans la marine, prend ses fonctions. S’appuyant sur son journal méticuleusement tenu, il décrit sa relation inhabituellement intime avec le président socialiste et son successeur, Jacques Chirac.
C’est-à-dire, pas celui d’un membre du cabinet d’un politicien ou d’un membre du personnel de service, mais plutôt celui d’un soldat. Citoyen libre et représentant des forces armées françaises dans l’espace personnel du premier président français : lorsque François Mitterrand demande à de Jong s’il a voté pour lui ou non, de Jong répond par la négative, ce qui ne provoque aucune tension entre les deux hommes.
Rien ne sera perdu pour vous, colonel
L’auteur écrit avec sensibilité, préservant l’intimité du sujet tout en évitant le voyeurisme malsain ou l’indiscrétion. Il cite avec confiance un vers du discours que Mitterrand lui a adressé à l’occasion de l’investiture de son successeur le 8 mai 1995, à l’Arc de Triomphe : Vous n’oublierez rien, colonel.
Même s’il était strict, il n’a jamais utilisé l’expression «mon colonel». L’officier est conscient de ses responsabilités et n’est pas du genre à révéler des informations confidentielles, préférant utiliser des anecdotes soigneusement choisies pour en savoir plus sur ces leaders mondiaux ou pour mieux comprendre des sujets obscurs.
Lors de son ultime sommet franco-africain à Biarritz fin 1994, François Mitterrand fait un aveu de confiance saisissant à son aide de camp sur sa mort imminente. Au milieu d’une inquiétude généralisée à propos du génocide rwandais, un président fatigué lui lance d’abord le commentaire : “La mort collective est ridicule”.
Avant d’ajouter quelques heures plus tard dans un souffle : « Seule la mort entre ses propres mains est magnifique. Il y a des moments émouvants qui rappellent un homme qui a voulu faire sa part malgré d’immenses souffrances. Si vous connaissez Peer de Jong, vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’il a une plume spirituelle et perspicace. Après une longue absence, Jacques Chirac revient dans un monde de l’entreprise bouillonnant.
Surtout quand les assiettes de charcuterie pantagruelique ont commencé à apparaîtredans les avions du gouvernement, au grand dam de tout le monde. Une facette intéressante du personnage de Jacques Chirac est révélée dans le chapitre décrivant son séjour à l’Hôtel de la Gazelle d’or à Taroudant (Maroc) avec son seul aide de camp. Des personnages célèbres comme Philippe Séguin et Claude Chirac apparaissent dans le roman, tout comme Rachida Dati, moins attendue à cette époque.
La traversée chaotique de la ville antique de Jérusalem en octobre 1996 a été une scène qui a attiré l’attention du monde entier. Lorsque le président Chirac arrive en Israël pour une visite officielle, il dit à ses compagnons de voyage : Demain matin, je me promène dans la vieille ville. Nous prévoyons de marcher jusqu’à chacun des sites sacrés.
Un écrasement indescriptible s’ensuivra alors que les forces de sécurité israéliennes tenteront d’empêcher le président français d’interagir avec les habitants, ce qui incitera Chirac à crier à la tête de l’appareil israélien : Voulez-vous que je retourne dans mon avion ? Ce n’est pas une technique c’est une invitation au débat.
La position du Premier ministre dans le monde arabe va atteindre des sommets sans précédent. L’ancien élève de l’école de guerre et ancien colonel de la marine Peer de Jong est revenu sur les lieux de la catastrophe qui a tué environ 10 personnes à bord d’un avion de chasse grec au-dessus de l’Espagne. Albacete, en Espagne, est l’endroit où un avion de chasse grec de type F-16 s’est écrasé, tuant huit aviateurs français, comme l’a rapporté le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy.
Dix personnes ont été tuées et dix-neuf ont été blessées lorsque leur avion s’est écrasé lors du décollage de la base d’aviation militaire de Los Llanos. Le programme de leadership tactique (TLP), organisé par l’OTAN, a appelé à la participation d’avions de combat de l’armée de l’air grecque à une série de manœuvres. Il a percuté la piste, tuant tout le monde à bord et endommageant d’autres avions.
Selon Peer de Jong, colonel de marine à la retraite et ancien élève de l’Ecole de guerre, les problèmes de décollage sont plutôt typiques des avions de chasse. Il pense qu’il est choquant que le nombre de victimes ne soit pas plus élevé compte tenu de la gravité de la tragédie. Les détails de l’accident sont actuellement inconnus. Selon Peer de Jong, le crash pourrait avoir été causé par un dysfonctionnement du gadget ou par une autre perturbation interne ou externe.
Vétéran de 30 ans promis à un bel avenir, le colonel Peer de Jong a démissionné en juillet 2000 en raison de son opposition à la réorganisation de l’armée. Menant désormais “une bataille corporatiste”, il dirigeait auparavant le 3e RIMa. Il a reçu la Médaille du service colonial tous les dimanches.
A la gloire de l’époque coloniale ! Cette médaille a été remise au colonel Peer de Jong par le colonel Bertrand Churlet et le 3e régiment auxiliaire de marine en reconnaissance de ses services. Un des nombreux bibelots qui racontent l’histoire de ses voyages et des groupes auxquels il appartenait. Après avoir rejoint l’armée en 1971 à l’âge de 18 ans, le colonel Peer de Jong a fait remarquer qu’il aime servir parce que cela “lui donne une chance de respirer l’air marin”. Là, il noue des liens avec des hommes puissants et jouit ainsi d’une carrière prospère.
Il a été aide de camp de deux présidents (François Mitterrand et Jacques Chirac) et a voyagé sur les sept continents pour son travail. Il a terminé sa thèse de doctorat sur la géopolitique vietnamienne entre 1972 et 1995 et se qualifie de « accro du savoir » qui a également étudié le chinois, le japonais, l’arabe et l’anglais. Celui-ci est prévu pour une sortie en 2006.