Laurent Bary 2023 – Le 24 mars 2023 à 21h10, RMC Story diffusera un épisode de la série documentaire de 2010 « Faites entrer l’accusé » intitulé « Laurent Bary, la femme du poulailler » et vous invite à le regarder et à donner votre avis. Dans l’après-midi du 26 mars 2004, Laurent Bary appelle les pompiers de Dijon depuis sa ferme du hameau de Laneau à Arconcey.
Il hurle et annonce frénétiquement qu’il vient de découvrir sa femme, Valérie, gisant dans une mare de sang sur le sol de leur maison. Elle avait treize coups de couteau. Les gendarmes qui sont arrivés pour enquêter ont constaté que le vol était trop petit pour être considéré comme un cambriolage bâclé.
Laurent Bary fait l’objet d’une enquête pour possible meurtre d’épouse. L’homme clame son innocence. Nouvelles : Laurent Bary est le nom de l’homme qui a contacté le 911 le 26 mars 2004, après avoir découvert sa femme morte chez lui à Dijon. Il était parachutiste et maintenant il est fermier. La victime, prénommée Valérie, est une aide-soignante de 38 ans. Le couple exploite une ferme dans une petite communauté à l’extérieur d’Arconcey, en Côte-d’Or.
La défunte a été assassinée en recevant treize coups de couteau et en se faisant fracasser la tête sur le carrelage du sol. Après avoir immédiatement renoncé à la piste du cambriolage et écarté toutes les autres explications possibles, les soupçons s’installent naturellement sur le mari. Le tribunal de Côte-d’Or de Dijon a prononcé le 23 octobre 2009 la peine de vingt ans de prison contre le prévenu.
L’appel du jugement a été rejeté l’année suivante. Le pourvoi en cassation formé en 2012 par Laurent Bary a été rejeté. Depuis, il clame son innocence, attendant l’ouverture d’un nouveau procès. Laurent Bary retrouve le corps de sa femme le 26 mars 2004. Une scène d’une violence extrême est observée par les gendarmes.
Mais quel rôle a joué Laurent Bary dans la mort de Valérie Bary ? Est-il le méchant parfait ou un tueur rusé ? Valérie Bary a été retrouvée morte le 26 mars 2004, dans son hameau de Côte-d’Or. Son mari nie toute implication dans le crime. Un tueur ou un mari endeuillé ? L’épouse de Laurent Bary a été retrouvée morte dans leur salon du hameau de Lanneau (Côte-d’Or) en mars 2004.
Le mari avait un alibi au cas où les enquêteurs remonteraient jusqu’à lui. Faire venir l’accusé reviendra sur cette affaire louche vendredi prochain. Vers 11 heures le 26 mars 2004, un Laurent Bary inquiet demande l’aide des pompiers et du Samu. Entre deux pleurs, il dit qu’il est rentré chez lui pour trouver sa femme Valérie inconsciente sur le sol.
Il y a du sang partout, elle ne respire pas et il ne retrouve pas ses chiens, informe-t-il les sauveteurs. Lorsque les secours arrivent, ils découvrent un type sur le pas de sa porte, couvert du sang de sa femme. À plusieurs reprises, il déclare qu’il est confus et que ce n’est pas la norme pour lui. Finalement, il est admis à l’hôpital pour des soins de santé mentale.
Utilisé pour la sculpture de poulet
Le parquet de Dijon enquête désormais aux côtés des gendarmes. L’arme du crime, un couteau de boucher, a été découverte à l’endroit où la jeune femme a été tuée. Valérie a été sauvagement assassinée avec 13 coups de couteau, selon les enquêteurs. Il n’y a aucune preuve d’effraction, a déclaré la police, suggérant que le meurtrier est entré dans la ferme sans entrave.
Les chiens des Barys ont été découverts par des enquêteurs enfermés dans l’une des granges de la propriété. Quelques jours plus tard, une perquisition est organisée. L’emplacement de l’abattoir de Laurent Bary intéresse beaucoup les enquêteurs. Ils se rassurent en disant qu’il était doué avec les lames. Comme il était la dernière personne à avoir vu la victime vivante, les gendarmes se concentraient sur lui.
Pourtant, Laurent Bary a une bonne excuse. Avant de livrer ses poulets à un restaurant ce jour-là, il a passé les premières heures du matin, vers 9 heures du matin, à corriger ses factures. Interrogé, le propriétaire du restaurant dit avoir vu l’homme pour la dernière fois chez lui à 10 heures du matin. Ensuite, le criminel a pris un café avec un copain. Ce dernier m’a expliqué qu’une de ses brebis était en train d’accoucher, donc il n’avait pas traîné. Cela nous amène à le renvoyer.
Un témoignage explosif
Une information essentielle sera apportée par le témoignage d’un gars que Laurent Bary a instruit dans l’art de la boucherie de volailles. Le mari de Valérie, un ancien parachutiste, le lui a révélé un soir, ainsi que le fait qu’il préférait tuer des humains plutôt que de tuer des poulets. L’homme va même plus loin, accusant Laurent Bary d’avoir tué sa femme car l’agriculteur n’aurait pas accepté l’échec de son entreprise, le laissant se sentir sans valeur et incapable de supporter “le regard de sa femme”.
Les enquêteurs apprennent que Valérie envisageait de quitter son conjoint puisque le couple s’était éloigné en raison de leurs difficultés financières. En préparation de son déménagement imminent, elle avait commencé à visiter des appartements à la fin de l’année 2003. Malheureusement, l’agent immobilier qui s’en est occupé a commis une erreur peu de temps avant son décès. Bien que Valérie n’en ait pas informé son mari, l’agent appelé le Bary résidaitence, localisa Laurent et l’informa des projets de sa femme.
Son alibi ne tient pas
Après l’éclosion de ces détails, un an et demi après les faits, l’agriculteur a été placé en garde à vue. Il maintient son déni d’avoir assassiné Valérie, mais admet avoir organisé un cambriolage et sécurisé ses chiens de peur d’être faussement blâmé. Ainsi, les flics apprennent qu’il a monté la comédie dès que les pompiers ont été appelés. Il est donc mis en examen pour meurtre le 19 janvier 2006.
Les enquêteurs réexaminent son alibi et concluent qu’il n’est pas parti au moment où il avait annoncé aux gendarmes qu’il le ferait le jour en question. L’heure du crime correspond précisément au nouvel horaire. Cela réfute son alibi. Pour illustrer (sans entrer dans les détails) comment penser cliniquement et arriver à des idées crédibles concernant le fonctionnement interne des esprits criminels, je ferai référence à sept actes criminels uniques dans cet article et les suivants.
En termes simples, nous voulons savoir qui était responsable et pourquoi. Un dénommé Laurent Bary a plaidé les pompiers de Dijon le 26 mars 2004. Dans une ville de 12, trouver des témoins peut être difficile. Puisque seulement cent euros et une montre inutile ont été volés, la police locale ne croit pas à l’idée de cambriolage. La résidence a une esthétique peu recommandable, malgré la présence de deux chiens de garde.
Le mari est le principal suspect car il est un ancien parachutiste et un éleveur de dindes. Lorsque les policiers découvrent que Valérie veut le quitter, ils ont le parfait suspect. L’ennui, c’est que Laurent Bary a une bonne excuse pour savoir où il se trouvait au moment du meurtre. L’exclusivité la plus récente a attiré 972 000 téléspectateurs (11,3 %) le 8 avril. Après avoir découvert sa femme morte sur le sol le 26 mars 2004, Laurent Bary appelle les pompiers de Dijon en panique.
Il y a du sang sur le sol, vous exclamez-vous. Valérie, 38 ans, a subitement cessé de respirer. Son agresseur l’a poignardée dans le dos avec un poignard puis s’est cogné la tête contre le sol carrelé. La police de Laneau peut écouter les appels téléphoniques de chaque résident, prendre les empreintes digitales de tous ceux qui y vivent et garder un œil sur le nombre de chambres disponibles dans la région.
Malgré l’étrange cambriolage de la ferme (vol d’une tasse, de quelques paires de chaussettes, d’une montre sans valeur et de 100 euros), les gendarmes ne soupçonnent rien de louche. L’extérieur de la maison, qui est en cours de rénovation, est en désordre. Après cela, elle est gardée par une paire de chiens. Comment un passeur pourrait-il choisir sur elle ?
Tous les itinéraires possibles sont finalement oubliés. A la fin, il ne restera qu’un seul mari. C’est un pro du couteau depuis qu’il était parachutiste et élève des dindes. Les autorités l’ont rattrapé et il a admis qu’il avait planifié et exécuté le crime par lui-même. Le gars a un téléphone portable et son partenaire a fait la danse des ailes. Valérie souhaitait vraiment quitter Laneau.
Il semble que ce dossier soit désormais clos. Si l’on regarde assez attentivement, Laurent Bary peut produire un alibi. L’éleveur venait de déposer un lot de poulets chez le chef à Dijon, où le crime avait eu lieu. “Le mystère de Laneau” sera résolu après plus de deux ans, un nouveau chef de police, et, surtout, l’enregistrement de quelques aveux.
Dans le deuxième acte, je reviendrai sur les allégations de pédophilie contre Michael Jackson, en utilisant le documentaire de Dan Reed de 2019 Leaving Neverland comme source principale pour illustrer la logique de tels abus lorsqu’ils sont commis par un non-symbolique (mon terme ; pour un aperçu de la concept, voir cet article) individuel et les effets sur les victimes et leurs familles.
Dans l’acte III, j’espère trouver une réponse à une question qui me hante depuis longtemps : quelle est la couleur psychologique de Bertrand Cantat, et comment explique-t-elle la violence dont il fait preuve dans ses mariages ? Il venait de rentrer chez lui à Laneau, petit village non loin de Dijon, pour découvrir le corps défiguré de sa femme, Valérie.
