Inass Touloub Parents – Le parquet de Blois a demandé le renvoi des parents de l’enfant dont le corps a été découvert le long de l’autoroute à l’été 1987, soit 35 ans après la découverte, devant le tribunal du siège. Inass était le nom du petit enfant. Elle avait quatre ans.
Après la découverte de son corps non identifié en août 1987, on l’a surnommée “la petite martyre de l’A10” pendant un certain temps. L’utilisation de l’ADN a conduit les enquêteurs jusqu’à ses parents. Vendredi, nous avons appris que le parquet de Blois exige leur renvoi devant le tribunal correctionnel.
Saignements, morsures, brûlures et fractures
On a constaté une quinzaine de morsures sur son petit corps « exsangue ». Inass, quatre ans, était mort de son sang. Même s’il était habitué aux autopsies, le médecin légiste fut horrifié à la vue du corps sans vie d’une petite fille grièvement blessée. Plusieurs fractures dans un seul corps. Un cadavre calciné brûle. Diverses contusions couvrant le corps. Une tête coupée, des membres coupés et mordus en lambeaux.
Le coupable des horribles dégâts était une mâchoire féminine, selon les enquêteurs. Le principal suspect dans cette affaire de meurtre est la mère d’Inass. Le meurtre brutal de sa fille. « Homicide volontaire aggravé sur un mineur de quinze ans », c’est la dernière accusation que vient de prononcer le procureur de la République de Blois. Cette mère est renvoyée devant le tribunal correctionnel par le parquet.
Comme elle a été soumise à des tortures répétées, il conclut qu’elle possédait la volonté d’assassiner son enfant. Pour « complicité de meurtre aggravé », le père fait l’objet de poursuites. Il risque la même peine d’emprisonnement à perpétuité que précédemment et le procureur souhaite qu’il soit renvoyé devant la cour d’assises. L’accusation soutient que le père d’Inass n’avait aucune connaissance du traumatisme subi par sa fille, même après quatre années de recherche.
La souffrance progressive d’une petite fille
De ses sept frères et sœurs, Inass était le troisième plus jeune. Ses parents sont Ahmed et Halima Touloub. Ils étaient originaires de Puteaux, en région parisienne. C’était une boucherie où travaillait le père. La mère, qui avait travaillé comme enseignante au Maroc, restait à la maison pour s’occuper de ses autres enfants tandis que son mari effectuait quelques travaux légers dans l’industrie alimentaire.
Seul Inass est resté au Maroc en tant que nouveau-né. En tant que nouveau-né, le petit-enfant a été confié aux soins de grand-mère. Alors qu’elle avait environ dix-huit mois, ses parents la ramenèrent en France. Est-ce à ce moment-là qu’elle est devenue le bouc émissaire de sa mère ? Le début exact des abus n’a pas pu être déterminé par les enquêteurs.
Par conséquent, nous ne savons pas combien de temps il s’est écoulé jusqu’au tragique été 1987, lorsque les parents d’Inass ont laissé le corps de la jeune fille sur le bord de la route. Dixième place. Une couverture a été placée sur le petit corps meurtri. Inass portait une robe de chambre et un pyjama. Embarquant pour le voyage avec ses frères et sœurs, elle avait quitté Puteaux. Peut-être qu’ils sont déjà morts et mourants.
Cela est inconnu des enquêteurs. Les frères et sœurs cadets de la jeune fille ont enterré leurs souvenirs. L’aîné ayant neuf ans, le plus jeune six ans, les petits garçons trois et un ans et le dernier arrivé en juillet 1987, il y avait au total onze enfants. Selon les deux sœurs aînées, leur mère aurait poussé Inass dans les escaliers le 10 août. Le père serait rentré du travail ce soir-là pour retrouver sa fille allongée dans le salon.
A ce moment-là, les parents ont sauté dans une Citroën BX et ont pris la route de nuit. Le véhicule s’est immobilisé sur la bande d’arrêt d’urgence du parcours. Selon des témoins oculaires, une femme a escaladé le garde-corps tandis qu’un homme tenait quelque chose dans ses bras. Après avoir laissé le corps d’un de leurs enfants sur le bord de la route, ils ont repris la route.
Personne n’a dit un mot pendant tout le trajet jusqu’au Maroc dans l’automobile. Un secret de famille important. Après plus de 30 ans de recherches, l’identité du « petit martyr de l’A10 » a enfin été révélée. Personne n’a pu localiser Inass lorsqu’elle a été retrouvée. Mais elle était inscrite dans une école maternelle, possédait un passeport et était même inscrite à la Caisse d’allocations familiales.
Une scolarité était hors de question pour la jeune fille. Sans compter que ses parents ne lui avaient laissé aucun papier. Ils n’ont manifestement pas déposé de rapport de personne disparue. A part Inass, personne n’était concerné. Une piste totalement inattendue n’a été découverte par les gendarmes qu’en 2016. L’ADN d’un homme est collecté et il est placé en garde à vue après une altercation sans gravité.
L’un des frères d’Inass est le bagarreur. Ainsi, son code génétique est identique à celui d’Inass, qui est stocké dans le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG). Les parents d’Inass Touloub ont ensuite été localisés par les gendarmes de la division de recherche d’Orléans. Ils ont été interrogés, placés en garde à vue et placés en détention provisoire pour 2018.
Les parents d’Inass doivent comparaître devant une cour d’assises
Au cours de l’enquête de quatre ans, les détectives se sont entretenus à plusieurs reprises avec Ahmed et Halima Touloub. La mère ftout d’abord, elle a simplement reconnu qu’elle avait “giflé” Inass ; elle n’a pas donné de détails sur les blessures supplémentaires. “Quand je le tape, je deviens une autre personne, Monsieur le Juge. Je ne me reconnais pas”. Lâcha-t-elle finalement devant le juge d’instruction.
Ses mots résonnaient dans la pièce : « J’aime mes enfants ». Plusieurs de ses enfants ont déclaré que leur mère était plutôt « aimante » avec eux. Par de violentes crises de colère et des altercations physiques. Une mère psychologiquement vulnérable et extrêmement instable est néanmoins évoquée par tous ses enfants et son mari.
Bien que le père ait nié tout acte répréhensible envers ses quatre fils, il a néanmoins déclaré que sa femme avait fait du mal à ses trois filles. Tant qu’il n’était pas là, la violence aurait continué. Il a affirmé qu’il avait été agressé physiquement par sa femme, qu’il avait été manipulé par elle et qu’il avait peur d’elle. Même la femme a admis que son mari était violent à son égard.
Ils ont été légalement mariés pendant longtemps, mais ont vécu séparément pendant un certain temps. Le père a déclaré aux enquêteurs qu’il “souffrait de cette histoire” sur l’enterrement de ses sept enfants depuis près de 30 ans. Le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier, estime donc qu’il est temps de les renvoyer devant la cour d’assises du Loir-et-Cher après quatre ans d’instruction.
Les parents de la jeune fille ont laissé son corps au bord de l’autoroute A10 dans ce département de Suèvres. Le juge d’instruction a mis en examen le père et la mère du petit Inass pour torture et barbarie, selon notre confrère Le Parisien. En août 1987, le cadavre de la jeune fille sauvagement assassinée a été découvert à Suèvres, en France, le long de l’A10.
La longue enquête judiciaire sur le petit martyre de l’A10 vient de franchir une nouvelle phase. Une femme de 68 ans prénommée Halima E. a été mise en examen pour “actes de torture et de barbarie”, selon un article publié mardi 19 septembre par notre confrère Le Parisien. Elle est la mère de la petite Inass Touloub, dont le corps a été retrouvé près de Suèvres en août 1987.
Denis Dabansens, juge d’instruction de Blois, devrait mettre en examen le père de l’enfant, Ahmed T., âgé de 71 ans, pour les mêmes faits. Afin que le juge d’instruction puisse interroger les parents sur des éléments précis du dossier, notamment sur des faits de sévices graves comme des morsures et des brûlures, la chambre de l’instruction d’Orléans a demandé au printemps dernier des renseignements complémentaires, ce qui a conduit au dépôt de ces réquisitoires supplémentaires.
Les parents ont été réinculpés en mai du délit capital d'”homicide sur mineur de 15 ans précédé et accompagné d’actes de torture et de barbarie”, passible de la perpétuité. Il y a quelques mois, le procureur de la République de Blois a contesté les conclusions initiales du juge d’instruction et a porté l’affaire devant la chambre d’Orléans pour complément d’information.
Un résultat conforme aux conclusions de l’autopsie
L’enquête judiciaire sur les chefs d’assassinat délibéré d’un mineur de moins de 15 ans a été initialement ouverte en juin 2018, bien que cette exigence de coups mortels et de complicité contredisait ce titre. Même s’ils sont déclarés non coupables du meurtre de leur fille, les parents seront néanmoins sévèrement punis en raison des accusations supplémentaires de torture et de barbarie.
Me Isabelle Steyer, avocate de la partie civile La Voix de l’enfant, a indiqué que cette décision est conforme aux conclusions de l’autopsie de l’enfant victime, citées par notre confrère. A noter que M. Steyer apporte son soutien à Chloé et à sa mère, une jeune femme qui a été brutalement agressée par son ex-conjoint à Blois en décembre.
L’avocat du père, Me Frank Berton, a déclaré au Parisien que son client ne peut être accusé de crimes violents sur la base des preuves présentées. Aucun commentaire n’a été fait par Me Antoine Vey, avocat de la mère, concernant cette nouvelle mise en examen. Avant d’être nommé au ministère de la Justice, cet avocat pénaliste était l’associé d’Éric Dupont-Moretti. Il a porté l’accusation d’homicide de son client devant la Cour d’appel.
Les parents de la petite Inass sont toujours face à la justice française, 30 ans après la mort de leur fille. Inass a été découvert dans un fossé de l’A10 à Suèvres (Loir-et-Cher) le 11 août 1987. Pour “faits de torture et de barbarie”, la cour d’appel d’Orléans a demandé jeudi son “complément d’accusation”.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Orléans aurait demandé davantage d’informations dans son arrêt, selon des sources qui corroborent les informations de franceinfo. Le juge d’instruction a étéfr demandé par les magistrats d’inculper Ahmed Touloub, 70 ans, et Halima El Bakhti, 68 ans, pour “actes de torture et de barbarie” et de les interroger sur diverses questions qui nécessitent des éclaircissements dans le dossier.