Guy Orsoni Fils – La défense de Guy Orsoni a finalement réussi à faire accepter sa requête en mise en liberté de la chambre de l’instruction. Jeudi, la chambre d’instruction d’Aix-en-Provence en Provence a libéré Guy Orsoni, le fils de l’ancien leader nationaliste corse Alain Orsoni, qui avait été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le meurtre en 2018 d’un retraité.
Le bureau du procureur général a noté que lui et l’autre protagoniste principal de cette affaire, Anto Simonu Moretti, n’avaient pas d’autres titres d’emprisonnement dans d’autres dossiers, et ils ont donc été libérés. Le tribunal a ordonné à Guy Orsoni de rester dans l’agglomération et lui interdit de se rendre en Corse ou dans les Bouches-du-Rhône. Les armes sont interdites, tout comme le contact avec toute autre personne visée par l’acte d’accusation.
La défense de Guy Orsoni a finalement vu sa demande de mise en liberté auprès de la chambre de l’instruction approuvée. Dans une intense “embuscade” “par au moins deux hommes”, Eric Bouillard, procureur de la République d’Ajaccio, a déclaré que le 23 août 2018, un retraité de la police non identifié nommé Jean Livrelli a été tué par de nombreuses fusillades en contrebas du village de Bastelica alors qu’il rejoignait son escouade endommagée pour une excursion de chasse.
Le procureur s’est rapidement engagé sur la voie de “l’erreur”, arguant que les personnes âgées avaient été tuées par erreur. Il y a au total neuf suspects dans cette affaire. Une peine de quatre ans de prison pour « association de malfaiteurs pour délivrance de faux documents administratifs » a été prononcée contre Guy Orsoni en février 2021. Or, le prévenu avait déjà purgé cette peine de prison avant de comparaître dans cette affaire qui concerne principalement deux meurtres commis en bande organisée en Corse en 2009.
Dans une autre affaire impliquant un membre présumé de la bande criminelle du Petit Bar, Pascal Porri, en 2018, il a été mis en examen pour “association de malfaiteurs en vue de commettre un crime” et placé sous contrôle judiciaire.
Des coups de feu ont retenti tôt jeudi matin en plein coeur d’Ajaccio (Corse), blessant Guy Orsoni, le fils de l’ex-dirigeant nationaliste Alain Orsoni. Selon le parquet, le fils de l’ancien leader nationaliste Alain Orsoni, Guy, a été abattu jeudi matin en plein cœur d’Ajaccio, alors qu’il devrait se rétablir complètement. A l’entrée des Jardins de l’Empereur, au-dessus de la ville, des balles ont touché le trentenaire au bras.
Véhicule blindé dans lequel roule Guy Orsoni
Une personne au courant de l’enquête affirme que Guy Orsoni a été abattu par deux individus à moto alors qu’il circulait dans une voiture blindée. Selon la même source, il a pu s’éloigner de ses agresseurs et se diriger vers le centre-ville, où il s’est finalement arrêté près du tribunal et a été pris en charge par la police. Le parquet a confié l’enquête à la police judiciaire.
En juin 2015, Guy Orsoni et neuf autres personnes ont été blanchis de toutes les accusations, y compris de meurtre et de complot en vue de tuer, et il a été condamné à une peine de huit ans pour son rôle dans un stratagème visant à falsifier des documents d’identité.
Il a été inculpé de nouvelles accusations d’association de malfaiteurs et placé en détention provisoire en mai 2017. Jeudi, la chambre d’instruction d’Aix-en-Provence, en Provence (Bouches-du-Rhône), a libéré Guy Orsoni, le fils de l’ancien nationaliste corse. le dirigeant Alain Orsoni qui avait été emprisonné dans le cadre de l’enquête sur le meurtre en 2018 d’un retraité.
Le parquet général a confirmé la nouvelle de France3 Corse selon laquelle Guy Orsoni avait été libéré aux côtés du deuxième protagoniste principal de cette affaire, Anto Simonu Moretti, car aucun des deux hommes n’avait de titres d’emprisonnement supplémentaires dans d’autres dossiers.
Le tribunal a ordonné à Guy Orsoni, 38 ans, de rester dans la métropole et lui interdit de se rendre en Corse ou dans les Bouches-du-Rhône. Les armes sont interdites, tout comme les rencontres avec les autres accusés dans cette affaire. L’avocat de la défense Guy Orsoni a finalement vu ses demandes réitérées de libération accordées par la chambre de l’instruction.
La voie du « malentendu » progressif
Vers 06h00 le 23 août 2018, Jean Livrelli, un retraité totalement inconnu des services de police, a été tué de plusieurs coups de feu sur la route de Val d’Ese, en contrebas du village de Bastelica (Corse-du- Sud) dans une “embuscade” tendue “par au moins deux hommes”, comme l’indiquait à l’AFP le procureur de la République d’Ajaccio au moment des faits.
Rapidement, le procureur a mis en place la théorie de “l’erreur” ; le retraité avait été assassiné à la place de quelqu’un d’autre. Il y a au total neuf suspects dans cette affaire. Le bureau du procureur général a déclaré qu’un détenu est toujours en détention alors qu’il fait appel d’une ordonnance de maintien en détention.
Guy Orsoni, que la police a qualifié de “personnalité éminente du banditisme corse”, a été reconnu coupable d'”association de malfaiteurs pour délivrance de faux documents administratifs” en février 2021 et condamné à quatre ans de prison. Cependant, l’accusé avait déjà purgé cette peine de prison avant de comparaître dans cette affaire, qui concernait principalement deux meurtres commis en bande organisée en Corse en 2009.
A l’entrée des Jardins de l’Empereur, quartier populaire sur les hauteurs de la ville, des coups de feu ont blessé le trentenaire au bras. Une personne au courant de l’enquête affirme que Guy Orsoni a été abattu par deux individus à moto alors qu’il circulait dans une voiture blindée. Selon la même source, il a pu s’éloigner de ses agresseurs et se diriger vers le centre-ville, où il s’est finalement arrêté près du tribunal et a été pris en charge par la police. En fin de matinée, Guy Orsoni a été envoyé à l’hôpital.
A l’entrée des Jardins de l’Empereur, quartier populaire sur les hauteurs de la ville, des coups de feu ont blessé le trentenaire au bras. Une personne au courant de l’enquête affirme que Guy Orsoni a été abattu par deux individus à moto alors qu’il circulait dans une voiture blindée. Selon la même source, il a pu s’éloigner de ses agresseurs et se diriger vers le centre-ville, où il s’est finalement arrêté près du tribunal et a été pris en charge par la police. En fin de matinée, Guy Orsoni a été envoyé à l’hôpital.
L’émotion irrésistible est la terreur
S’agissant des affaires de grande criminalité organisée, le parquet d’Ajaccio a confié l’affaire à la Jirs (juridiction interrégionale spécialisée) de Marseille. Une femme d’une quarantaine d’années, témoin des événements à l’extérieur de la boulangerie des Jardins de l’Empereur, a raconté à plusieurs journalistes : “J’ai entendu deux explosions puis j’ai vu un 4 x 4”.
“Vous entendez du bruit, vous vous demandez ce que c’est, puis la peur prend le dessus”, a-t-elle déclaré, visiblement interloquée. Le 4×4 noir de Guy Orsoni a été immobilisé dans une rue latérale proche du palais de justice, avec les lumières allumées et des impacts de balles dans les portes avant et arrière gauche.
Vers midi, il y avait aussi une présence importante d’officiers de police judiciaire. Les abords du quartier des Jardins de l’Empereur ont été bouclés par la police. Une source proche de l’enquête a déclaré que des élèves de l’école voisine étaient gardés à l’intérieur de l’entreprise pendant la pause déjeuner.
Son avocat, Camille Romani, a déclaré à l’Agence France-Presse qu’il était “soulagé de n’avoir été blessé qu’à la suite de cette manifestement tentative d’assassinat, puisqu’une arme lourde aurait été utilisée”. Le fait que sa voiture était blindée est la seule raison pour laquelle il est encore en vie.
En ce moment, je suis surtout préoccupé par la prévention d’une aggravation de sa maladie. L’avocat a dit : « Il doit être sur la table d’opération au moment où je vous parle ; il a reçu un projectile dans le bras, et il risque d’avoir des séquelles.
En juin 2015, Guy Orsoni a été reconnu non coupable des assassinats pour lesquels il avait été jugé avec onze autres, et il a été condamné à huit ans de prison pour complot avec des malfaiteurs en vue de falsifier des documents d’identité.
L’accusation a déclaré que les meurtres s’inscrivaient dans le cadre d’une “guerre des clans” entre les fidèles d’Alain Orsoni et les fidèles du gang du Petit Bar, soi-disant parce qu’ils se sont rencontrés dans un café appelé Petit Bar à Ajaccio.
Selon le parquet, ces événements sont survenus en raison d’une dispute financière et d’un complot visant à tuer Alain Orsoni découvert à l’été 2008. Guy Orsoni a été mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime dans une nouvelle affaire en mai 2017 et placé en détention provisoire retenue.
