Franck Neuhart Mort – Rencontre avec le réalisateur du film, Cédric Anger, qui, avec Guillaume Canet, reconstitue la vie du gendarme Lamare, reconnu coupable de cinq meurtres et condamné à la prison à vie dans l’Oise entre 1969 et 1976. J’avais trois ans pendant la période pertinente. Cela m’a été mentionné. J’ai donc décidé de voir le documentaire sur le thème de la chasse Let the Accused in.
Au-delà de l’histoire prenante, c’est Lamare, l’un des personnages principaux du roman d’Ivzan Stefanovitch, qui a retenu mon attention. Ses liens avec la faune, sa famille et son jeune frère. Attention, je vais te faire du mal, prévient-il ses victimes d’un air fébrile et sensible. Je me suis dit: “Il y a en fait une personne là-dedans.” Essayer de faire le film sur la recherche d’un tueur en série était une mauvaise idée.
Un Lamare mécontent. Il a essayé de rejoindre le GIGN et les forces spéciales, mais il a toujours été refusé. Il se décrit comme un militaire fort et courageux. Les guerres d’Indochine et d’Algérie ont piqué sa curiosité. Mais voler des véhicules était son travail habituel, alors il a mis le PV de côté. Quand il était plus jeune, il voulait être un grand soldat, mais maintenant il est piégé dans une carrière de policier.
Il a décidé de se lancer dans une quête destructrice et folle, essayant d’imiter les qualités héroïques du tueur en série Marcel Barbeault, qui terrorisait la région de l’Oise peu de temps auparavant. Ne pas avoir de désir biologique ou sexuel de tuer rend difficile pour lui de l’imiter. Une personne a été tuée et les autres ont été blessées, une grièvement (elle ne s’en remettrait jamais complètement).
Il n’était pas satisfait de la performance de ses collègues et s’interrogeait sur les méthodes de la gendarmerie. Pour éviter qu’elles ne collent, il les saupoudre de farine. Il s’est montré plus intelligent qu’eux et un jeu du chat et de la souris s’en est suivi. Comme l’establishment l’avait laissé passer pour des postes plus élevés, il a décidé de s’en moquer. J’exposerai tous les défauts des opérations de la gendarmerie. C’est ce qu’il a dit au juge comme explication. Il a affirmé qu’il travaillait à améliorer l’image publique de la gendarmerie.
Quelles sources as-tu utilisé ?
Le livre de Stefanovitch était extrêmement détaillé puisqu’il avait mené une véritable enquête. Quasiment quotidiennement, il dresse un nouveau portrait du protagoniste. L’AFP l’avait dépêché pour couvrir les attentats dans l’Oise à l’époque. Lamare était présent aux postes de contrôle avec les gendarmes, et il l’a repéré.
Sur sa radio de voiture, il capta l’émission. Il remarqua que Lamare avait plus de détermination que n’importe qui d’autre. On va attraper ce bâtard !” a-t-il crié. Tout ce qui s’est passé a été ressenti directement par lui. J’ai décidé de ne pas faire d’effort pour rendre visite à Lamare. Je ne peux pas dire où il se trouve actuellement dans la vie. Son état de santé est inconnu tome. Et il y a une chose qui me rend méfiante : par le passé, j’ai remarqué que les témoignages concernant des criminels avaient tendance à exagérer la vérité.
Le livre écrit par Stefanovitch était dix fois plus informatif dans ce domaine. Il a dit la vérité. Qu’est-ce qui a inspiré le nom de Lamare à votre protagoniste, Franck Neuhart ? Le protagoniste de l’œuvre d’Emmanuel Bove s’appelle Neuhart. Le ton de votre film rappelle celui des livres de Bove, ce qui est sans doute voulu. Dans un sens conceptuel et fantastique, il vit la vie la plus réelle à Bove.
C’est la grille que le protagoniste utilise pour déchiffrer le monde cauchemardesque, ainsi que l’excellent côté social du personnage, qui ont vraiment retenu mon attention. Bove, un écrivain dont j’aime le travail, m’est venu à l’esprit quand j’ai réalisé que je devais changer les noms. Neuhart est un nom fantastique.
Parlez-moi de certains de vos livres préférés d’Emmanuel Bove. Le Presentiment, Love de Pierre Neuhart, etc. Les cousins littéraires de Bove, comme Calet, m’attirent aussi. La nature morne, banale et réaliste de l’existence quotidienne apporte un sentiment de mélancolie. Fin des années 70.
Franck Neuhart n’est qu’un policier type. Il a gagné le respect de ses pairs et n’a plus besoin de prouver le professionnalisme dont il fait preuve, et pourtant c’est en réalité un tueur en série dérangé qui se cache derrière la façade d’un avocat ordinaire. En choisissant de jeunes femmes au hasard et en les assassinant brutalement, il est capable de libérer toutes les émotions refoulées et les tensions sociales de sa vie.
Affecté à l’enquête du “tueur de l’Oise”, Franck n’aura pas peur de défier ses supérieurs, mais jusqu’où ira-t-il ? Une telle prémisse garantit pratiquement un film granuleux, intense et sanglant. En effet, telle est la situation. Le brillant film de Nicole Garcia, « L’Adversaire », réalisé par Garcia, vous viendra inévitablement à l’esprit. Décor similaire, histoire tout aussi brillante.
On tremble et regarde le scénario se dérouler avec trépidation. Un épisode de “Faire entrer l’accusé” ne pouvait pas autant retenir mon intérêt que les deux longs métrages de Cédric Anger, “Le petit lieutenant” et “L’avocat”. Le jeu d’acteur, la musique et la valeur de production sont tous de premier ordre.
La base du film dans la réalité donne lieu à des révélations aussi choquantes que déconcertantes, laissant les téléspectateurs désireux d’approfondir le sujet. contre Alain Lamare (le vrai nom du tueur a été changé pour les raisons du film). Sans aucun doute, Guillaume Canet est le point fort du film. Son interprétation est étonnante car il nous fait sentir froid et en colère contre lui pendant près de deux heures tout en restant froid, antipathique, manipulateur et complètement perdu.
Laissant derrière lui son portrait du charmant jeune homme, on retrouve la patte de Philippe Neuville dans le film de 2001 qu’il a réalisé, “Ne le dis à personne”. La sortie en DVD du 31 mars de “La prochaine fois, je viserai le cœur” était aussi discrète que les débuts en salles du film le 31 mars dans nos salles. Pour cette raison, nous avons décidé d’ajouter le dernier film d’Anger à notre collection de vidéos dans l’espoir qu’il se retrouvera également dans les collections d’autres cinéphiles.
Une série de meurtres dans les années 1970 a provoqué une onde de choc dans l’Oise. Un officier a commis le crime. Un regard intrigant et inquiétant sur un psychopathe. Il n’y a pas eu d’analyse psychologique, simplement l’observation d’un comportement inquiétant. Dans le film de Guillaume Canet de 2014, il incarne un policier tueur en série. La prochaine fois, je vais chercher les organes vitaux de Cédric Anger. Un rôle pour lequel il risque de recevoir une nomination aux César.
Retrouvez Guillaume Canet dans le rôle du jeune introverti Franck Neuhart dans le prochain film de France 3 La prochaine fois, je viserai le cœur de Cédric Anger. Le film sortira le jeudi 24 septembre. Télé Star, en l’honneur de la diffusion du film de Cédric Anger en 2014, vous propose de découvrir quel fait divers horrifique a été adapté du film. Dans les années 1970, un tueur en série qui a assassiné huit femmes a élu domicile dans la préfecture de l’Oise.
En décembre 1976, ce dernier est placé en garde à vue. “Shadow Killer” Marcel Barbeault en est le responsable. Mais en juillet 1978, une autre jeune femme de la région a été attaquée. Cette fois, c’était 18 mois plus tard. Deux autres femmes sont assassinées en novembre. Le responsable de ces crimes envoie des lettres manuscrites à la police dans lesquelles il se vante de son innocence.
Après avoir abattu une auto-stoppeuse de 19 ans nommée Yolande Raszewski le 1er décembre, il écrit dans l’une de ces notes, “la prochaine fois, je viserai le cœur” puis s’enfuit. Il y a eu une tentative d’assassinat réussie et cinq autres infructueuses. Déterminé à être pénalement responsable de ses actes. Les portraits de robots se multiplient à chaque fois que la source des faits laisse volontairement des indices.
Alain Lamare, un jeune policier timide, travaille depuis le début sur ces enquêtes et est aujourd’hui suspecté. La date de son arrestation en 1979 était le 8 avril. Au procès, la forme peu courante de schizophrénie d’Alain Lamare a été invoquée pour justifier son verdict d’irresponsabilité criminelle.
Avant d’intégrer un établissement public de santé mentale du Nord-Pas-de-Calais, il a été interné en Moselle de 2007 à 2011. Tout cela remonte à la fin des années 1970. Une jeune femme a été assassinée et une autre jeune femme a été tentée d’être assassinée dans le bois de Chantilly dans l’Oise, semant la peur dans toute la région.
L’enquête pour meurtre contre Alain Lamare, le policier alors âgé de 22 ans au centre de ces crimes (surnommé le “tueur de l’Oise” ou “l’affaire Lamare”), a fait la une des journaux pendant une longue période. Après 36 ans, Guillaume Canet incarne le policier meurtrier dans une adaptation cinématographique de l’histoire.
Ancien commandant de la brigade de gendarmerie des Andelys dans l’Eure, Henri Cavalier a désormais l’occasion de revisiter ce moment traumatisant de sa carrière grâce à la sortie du film. A l’époque en question, il dirigeait neuf sous-officiers et neuf gendarmes auxiliaires, dont l’un s’appelait Alain Lamare, au sein de l’unité de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Chantilly dans l’Oise.
Henri Cavalier revisite son passé et ouvre les pages de L’Impartial du vendredi 21 novembre 2014. Je ne l’ai jamais soupçonné de quoi que ce soit. À l’époque, il a visité la maison pour les repas à plusieurs reprises, et nous avons discuté avec désinvolture de la sonde pendant les repas. Il a insisté sur le fait que cette canaille devait être localisée à tout prix. Je lui ai donné la permission d’emmener ma fille alors adolescente au volant.
Il a fallu aux gendarmes 11 mois et trois portraits de robots pour finalement embobiner l’un des leurs. Le jeune flic savait tout ce qui se passait avec l’enquête, mais il était toujours capable de rester sous le radar. Quand j’avais une réunion à la compagnie de gendarmerie, je convoquais un briefing pour tous mes gendarmes. Selon Henri Cavalier, Il savait exactement où se situaient les barrages routiers, les voies de l’enquête.
Le supérieur hiérarchique d’Alain Lamare a dû se décider à revérifier l’emploi du temps du jeune policier lorsqu’il a commencé à avoir de sérieux doutes. avec L’Impartial, il raconte: Mon estomac s’est tordu quand j’ai réalisé que Lamare n’était pas de service au moment des faits. Cependant, je n’ai pas osé accepter sa culpabilité.