Elsa Godart Compagnon – Elsa Godart est une philosophe, psychanalyste et essayiste française née à Toulon le 24 août 1978.
Histoire personnelle
Elsa Godart a étudié la philosophie sous la tutelle de Dominique Janicaud, André Tosel, Françoise Dastur et Clément Rosset lors de ses années de premier cycle à l’Université de Nice-Sophia Antipolis. Elle a obtenu sa maîtrise sous la tutelle de Daniel Charles et Jean-François Mattéi. La classe du professeur Gérard Pommier à l’Université de Strasbourg aborde le dilemme de la « volonté sans sujet ».
Les métamorphoses du sujet à l’ère virtuelle ont fait l’objet de son habilitation universitaire, qu’elle a achevée le 30 mai 2017, à l’université Paris-Diderot. Passer du domaine de la philosophie à celui de la psychanalyse.
Après avoir fait une présentation au colloque de Saint-Pétersbourg en avril 2003 intitulée « Le déplacement de la sincérité dans la religion, de Jeanne d’Arc à Charles Péguy », Paul Ricœur lui a demandé de rédiger une synthèse de son intervention intitulée « Les paradoxes de la traduction » pour d’éventuels publication.
A l’École Ethique de la Salpêtrière, elle anime une classe. Elle travaille chez Apm en tant qu’expert depuis 2016. Elle a rejoint la faculté des sciences psychologiques et de l’éducation de l’Université Libre de Bruxelles en 2022 et travaille depuis comme chercheuse associée à l’Observatoire du sida et des sexualités.
Elle a commencé à travailler comme chercheuse associée au Laboratoire d’Anthropologie Politique (LAP) de l’EHESS-CNRS en juin 2023. Son métier est psychanalyste. Elle a été vice-présidente de la nouvelle Association pour la psychanalyse en 2017 et est membre de la Fédération européenne de psychanalyse.
Engagements dans la recherche et l’éducation
Ancienne directrice du DU d’éthique médicale et hospitalière à l’hôpital de Ville-Evrard de 2009 à 2019, Elsa Godart enseigne aujourd’hui l’éthique médicale à l’École d’éthique de la Salpêtrière. Elle a cofondé et codirige le DU Ethique et Numérique de l’UPEC avec le Professeur Lefevre des Noettes en 2020.
Elle fait partie de l’Institut Virtuel Seine Ouest (1VS0). Dans son travail au Laboratoire interdisciplinaire Hannah Arendt pour l’étude de la politique (LIPHA), elle étudie la façon dont l’identité des sujets change à l’ère numérique, en examinant plus particulièrement la façon dont nous nous percevons par rapport à notre inconscient, à notre moi virtuel et à la conscience elle-même.
Depuis 2008, date à laquelle elle a sorti “La sincérité”, elle est active sur les réseaux sociaux. Changements d’identité à l’ère numérique en 2016 et La psychanalyse a-t-elle un avenir ? En 2018, Roland Gori a écrit une postface au livre Psychopathologie de la vie hypermoderne. Cela soulève des doutes sur les inconforts virtuels et autres hypermodernes.
En reconnaissance des qualités, Nombreuses œuvres d’elle, Maison d’édition Saint-Simon (2018), Jean-Yves Boulot Mon identité cybernétique, Frédéric Tordo de Dunod 2019, L’aspiration à la foi, Albert Michel (2019) et Éliette Abecassis Alors, et si le le bâtiment était tombé ? En 2020, Roland Gori est diplômé du LLL.
Pour comprendre l’idéologie anti-68 de Levinas, Pelluchon, Corine (Seuil, 2020), Serge Audier (La Découverte, 2020), entre autres la glorification sentimentale de la connexion et de la mémoire de Jean-Pierre Guéno (P. Rey, 202) Mettre fin enfin à la rivalité sexuelle, Des Arènes, 2022, vient Elisabeth Cadoche.
Dans le livre d’Emmanuel Hirsch, Érès, 2021, Une démocratie en deuil, elle figure parmi les contributeurs. Un opus d’une ampleur comme on n’en avait pas vu depuis longtemps, disait Roger-Pol Droit à propos de sa trilogie de 2020 aux éditions Hermann, largement baptisée Métamorphose des subjectivités.
À l’intersection de la philosophie, de la psychanalyse et de l’étude des mondes virtuels contemporains, cette recherche s’étend sur trois volumes, mille pages et plusieurs siècles d’histoire occidentale.
Formation (vol. 1), le premier mouvement, traite du thème de la conscience ; La déformation, le deuxième mouvement, avec l’inconscient ; et Transformation, le troisième mouvement, avec le virtuel et ses implications. L’objectif de l’auteur est de réfléchir aux changements de subjectivité induits par l’essor de la virtualité. Un cadre philosophique, psychanalytique et éthique intègre ces trois approches.
Diverses tâches éditoriales
Président du conseil scientifique des Éditions des Maisons des Sciences de l’Homme Associé (EMSHA Nanterre, Paris-Saclay, Saint-Denis). Membre actuellement du comité de rédaction de la collection Cybercultures d’Érès. Membre de l’Érès siégeant au comité de lecture des Cliniques Méditerranéennes. Aux éditions PENTA, elle a créé la collection Alètheia.
Culture pop et actualité
Psychologies Magazine fait appel à ses services comme critique littéraire depuis 2003. De nombreux documentaires télévisés l’ont mise en scène, notamment Cyberlove (Arte), Planète + (21 mars 2017), France 2 (mars 2019 sur “la beauté de demain”), ” phobies, anxiétés, soulignent les promesses des nouvelles thérapies » (France 5 ; 25 mars 2021), « #Happy : la dictature du bonheur sur les réseaux sociaux » (La Chaîne Parlementaire, 3 juin 2021), et autres émissions.
Je suis ce que je suis (2017) et Est-il possible d’être sincère (2017) sont deux épisodes de l’émission Philosophie d’Arte qui se concentrent sur lui. en 2020. En 2017, l’épisode Les Sentinelles de la RTBF lui était consacré. Faisant partie des successeurs de Simone Veil, elle a fait l’objet d’un article dans Madame Figaro le 17 juillet 2017.
D’octobre 2019 à octobre 2020, elle a siégé au comité scientifique de l’exposition De l’amour au Palais de la Découverte parisienne. Belle, intelligente et pertinente, telle est sa description. À l’université, elle dirige des recherches et exerce en tant que philosophe, psychanalyste et essayiste.
De plus, elle utilise les réseaux sociaux pour informer ses abonnés de ses expériences en tant que mère. Elsa Godart est une source d’inspiration puisqu’elle semble toujours réussir les exploits les plus impossibles. Il était donc logique qu’on le laisse parler sur l’axe “travail et vie de famille”.
Pourquoi? Car il s’agit d’une préoccupation majeure pour un nombre croissant de salariés : comment concilier une carrière épanouissante avec suffisamment de temps pour mes proches ? Une enquête réalisée en 2019 par l’Institute for Family and Organizational Performance a révélé que si 71 % des cadres étaient satisfaits ou extrêmement satisfaits de leur carrière, 40 % étaient fatigués et regrettaient de ne pas consacrer plus de temps à leur famille.
Quelle est votre idée d’un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée ?
Parce que cela nécessite de trouver un équilibre à notre époque, c’est certainement la chose la plus difficile à découvrir dans notre vie hyper et cyber-moderne. Notre relation avec le temps est l’un des problèmes les plus importants des cultures modernes, et l’utilisation d’Internet n’a fait qu’empirer la situation.
La gestion du temps est l’une des plus grandes énigmes de la vie, comme je l’ai déjà dit. Par exemple, pourquoi les gens ne peuvent-ils pas diviser leur journée en trois blocs de 8 heures au lieu de deux blocs de 12 heures ? Mais si nous pouvions trouver un moyen de diviser notre journée en trois blocs de 8 heures, nous aurions suffisamment de temps pour dormir, travailler et tout le reste.
Il me reste huit heures à vivre. L’une des clés pour surmonter les tensions, les mandats et les attentes du monde d’aujourd’hui consiste à trouver cet équilibre et à le maintenir, à mon avis. La philosophe, psychologue et essayiste Elsa Godart est née à Toulon sous le signe de la Vierge.
L’Être sincère, de l’émergence d’une métaphysique de la sincérité à sa réhabilitation était le titre de sa thèse de doctorat de 2005, qu’elle a rédigée en collaboration avec le philosophe Pierre Magnard. Elle a ensuite obtenu un doctorat. quelques années plus tard, en psychologie et psychanalyse à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, étudiant sous la tutelle du psychothérapeute Gérard Pommier : « La volonté inconsciente ».
Cette énigme de la volonté sans sujet. Albin Michel a publié Je selfie donc je suis en 2016, venant s’ajouter à sa vingtaine d’ouvrages à ce jour. Les transformations de soi à l’ère du numérique. Afin de démanteler certains préjugés, Elsa Godart nous met au défi d’interroger notre rapport au virtuel. Elle affirme que le selfie ouvre un tout nouveau domaine de contemplation.
Le Logos est-il en train d’être remplacé par le culte de l’image éphémère ? Est-il possible qu’il s’agisse d’un cas de narcissisme généralisé ? Et si le selfie représentait un nouveau type de communication, un néo-langage ? De nombreuses publications ont donné au livre des critiques positives.
Elle apparaît dans de nombreuses émissions télévisées, dont le Petit Journal de Yann Barthès et l’émission du célèbre philosophe Raphaël Enthoven, qui anime un épisode entier sur elle sur la chaîne culturelle ARTE. Forte de ce succès phénoménal, elle nous présente aujourd’hui un ouvrage fondateur, intitulé La psychanalyse disparaîtra-t-elle ?, toujours publiée chez Albin Michel, son éditeur.
Même si la psychanalyse est souvent critiquée, Elsa Godart saura user de son grand talent pour la défendre et vanter son travail. Elle rappellera que la psychanalyse est la voie royale pour comprendre la singularité et les désirs du sujet. Le philosophe et psychothérapeute s’est gracieusement porté volontaire pour remplir notre questionnaire ; pour sa gentillesse, nous lui sommes éternellement reconnaissants.
Puisse sa vie être remplie de nombreuses autres opportunités d’introspection à la hauteur de ses dons remarquables. Elsa Godart est professionnelle de la santé mentale (psychologue) et philosophe. A l’Université Paris 7-Diderot, elle dirige les recherches en études psychanalytiques, et à l’Université Paris Est-Créteil, elleIl est chercheur adjoint en philosophie.
Suite à la soutenance réussie de deux thèses de doctorat en 2005 et 2011 respectivement, je suis titulaire d’un doctorat en philosophie (L’Être-sincère, de l’émergence d’une métaphysique de la sincérité à sa réhabilitation) et en psychologie et psychanalyse (La volonté inconsciente). Les deux thèses ont été dirigées par Pierre Magnard à l’Université Paris-IV.