
Chloé Morin Compagnon – Chloé Morin a assisté Martin Hirsch à l’Organisation internationale du travail de 2010 à 2011. Elle a pris la direction de l’observatoire d’opinion de la fondation Jean Jaurès début 2017 et est restée à ce poste jusqu’en février 2020. Les Français seraient trop exigeants envers les personnalités politiques, affirme-t-elle dans son livre de 2022, Nous avons les politiques que nous méritons, ce qui pourrait se retourner contre eux si cela faisait partir les plus honnêtes.
Professionnel lié à l’organisation Jean-Jaurès. “Nous avons les politiques que nous méritons”, tel est le dernier essai de l’analyste dans lequel il affirme que, compte tenu du climat politique actuel, les citoyens devraient donner la priorité au respect de leurs propres obligations. Celui au sol.
La politologue, ancienne conseillère d’opinion de Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls à Matignon, et chroniqueuse à L’Express (Fayard) aborde un nouveau discours dans son nouveau livre Nous avons les politiques que nous méritons. Elle affirme que si nos politiques sont à ce point déficientes et que le climat dans le monde se détériore, c’est principalement de notre faute.
Des citoyens comme nous qui, sans doute, exigent trop de nos élus. Critiques trop sévères, moralisation de la vie publique et totalitarisme de la transparence : toutes ces choses ont le potentiel de devenir désastreusement inefficaces. Une fois que les repoussés seront partis, les ignobles persisteront… L’examen de l’opinion publique était initialement ma description de poste.
Au cours de la dernière décennie, j’ai été témoin de la façon dont la méfiance de certains citoyens à l’égard de nos représentants gouvernementaux s’est transformée en une pure animosité. Il devient plus difficile d’ignorer le côté obscur des choses quand on fait comme si on allait discuter de ces politiciens et les identifier.
Je ne peux pas commencer mes observations en affirmant que tous les politiciens sont merveilleux et que la corruption et l’inefficacité n’existent pas ; néanmoins, mon but avec ce livre est de montrer à ceux qui en sont loin que les choses sont plus compliquées et nuancées. Les personnes à l’ego gonflé qui n’agissent pas toujours dans l’intérêt public constituent une autre réalité qui doit être reconnue si nous voulons faire une observation éclairée.
Cependant, mon intention est d’amener les lecteurs dans un voyage au-delà de cela si je commence par là. Nous devons arrêter de voir la politique en noir et blanc absolu et commencer à montrer différentes facettes. Elle a commencé sa carrière en travaillant avec Martin Hirsch à l’ONU après avoir été diplômée de SciencePo Paris et de la LSE.
Le procès pour meurtre de Samire L., 41 ans, s’ouvrira ce mardi 9 janvier prochain aux assises de l’Hérault. Le corps de sa compagne a été découvert sous une dalle de béton chez eux à Bédarieux. Dans son domicile conjugal de Bédarieux (Hérault), Aurélie Vaquier, 38 ans, a été découverte sous une dalle de béton en 2021. Son compagnon affirme qu’elle a été assassinée par un inconnu avant de construire ce cercueil de fortune.
Cette version est imparfaite et sera longuement examinée lors des assises de l’Hérault à Montpellier. Samire L., 41 ans, est en détention préventive depuis la découverte du corps le 7 avril 2021, et son procès a débuté mardi 9 janvier et se poursuivra jusqu’au 17 janvier 2021. Le conjoint de l’accusé a disparu le 23 février 2021 et il l’a signalé.
Par la suite, il a mentionné que cela faisait environ un mois depuis la dernière fois qu’il avait reçu des notifications de sa part. Il affirme qu’elle est partie de la résidence conjugale armée uniquement de son téléphone portable et d’une poignée de vêtements. Selon certaines informations, elle aurait ensuite envoyé un message inquiétant dans lequel elle exprimait son besoin de « respirer, lire et écrire » tout en passant du temps avec un ami à la campagne.
Ses restes ont été découverts dans la résidence du couple quinze jours après sa disparition, cachés sous une dalle de béton posée sous une plate-forme en bois sur laquelle étaient empilés d’autres objets. Après avoir passé l’été 2020 dans l’Ain, Samire L., alors âgé de 39 ans, divorcé et père de deux enfants, s’installe dans l’Hérault. Aurélie, qu’il rencontre, finit par être sa nouvelle meilleure amie.
Dans la commune haut-languedocienne de Bédarieux, qui compte 6 000 habitants, ils ont rapidement déménagé ensemble. Un restaurant végétalien ou un magasin de cosmétiques bio allait y être construit. Les cosmétiques bio de la jeune femme allaient être vendus dans un point de vente qu’ils envisageaient d’ouvrir, mais les deux hommes se chamaillaient depuis des semaines.
L’année dernière, Raphaël Balland, le procureur de Béziers, soulignait que “malgré de nombreux éléments à charge, l’accusé a affirmé qu’il n’était en aucune façon impliqué dans la mort” au cours de l’instruction. Libération a pu confirmer à partir de l’acte d’accusation que les actes de l’accusé ont été jugés “inappropriés et incohérents” à l’issue de l’enquête.
Ce déplacement « précipité » dans la région lyonnaise pour aller chercher son fils et son neveu à Bédarieux le 28 janvier 2021, sort du lot. Au bout d’une semaine, le 6 février, il rentre au domicile conjugal et au lieu de signaler la disparition d’Aurélie Vaquier, il fait quelques travaux ménagers.
Il visitait régulièrement des sites de rencontres, faisait des commentaires désobligeants sur sa partenaire et continuait à utiliser sa carte de débit. Ils pensent également que le compagnon de la victime a créé le cercueil en béton retrouvé sur les lieux du crime. Selon eux, « six heures de travail par un maçon qualifié non soumis à un état de panique ou de stress particulier » auraient été nécessaires à la tâche assignée.
Par ailleurs, en raison de la pandémie de Covid-19, un couvre-feu a été imposé en France, rendant difficile l’évacuation d’un corps « en plein jour ou à des heures interdites ». Résultat, les enquêteurs remarquent que l’accusé a rendu « plus facile » la dissimulation du cadavre de sa victime chez lui.
Contrairement à ce récit, Samire L. précise que son épouse a été assassinée entre le 28 janvier et le 6 février, alors qu’il était absent de Bédarieux. La dalle n’a été retrouvée sous la plate-forme par lui que le 7 avril, le jour même de la découverte du corps. Psychologues et psychiatres ont décrit l’accusé comme un homme doté d’une « immaturité psycho-affective » et d’une « toute-puissance infantile ».
Ils l’ont également décrit comme un « caméléon » et une personnalité « limite ». Cependant, sa capacité de détection lors du meurtre n’en aurait toujours pas été affectée. Une peine à perpétuité l’attend. Les Français accueilleront mardi le retour d’Emmanuel Macron, qui s’est accordé 100 jours pour relancer son quinquennat.
Les lecteurs du Parisien lui ont posé des questions vendredi, et il a répondu. Il déclare son intention de “se réengager dans le débat public” et admet qu’il aurait dû “examiner” les retraites de manière plus approfondie. Sa réélection aura un an ce lundi. Les Français accueilleront mardi le retour d’Emmanuel Macron, qui s’est accordé 100 jours pour relancer son quinquennat.
Les lecteurs du Parisien lui ont posé des questions vendredi, et il a répondu. Il déclare son intention de “se réengager dans le débat public” et admet qu’il aurait dû “examiner” de manière plus approfondie les retraiteshein. Sa réélection aura un an ce lundi. Emmanuel Macron est au pied de la montagne, exactement un an après sa réélection.
