
Arno Klarsfeld Épouse – Originaire du 16e arrondissement de Paris, Arno Klarsfeld est juriste, figure médiatique franco-israélienne, avocat et ancien conseiller d’État. Avocat de l’association française au service des descendants de déportés juifs, il participe aux procès des criminels de guerre nazis. Par ailleurs, le président Nicolas Sarkozy lui a demandé d’effectuer un certain nombre de missions nationales.
Il a pris des positions qui ont suscité des controverses, comme sur les origines du terrorisme anti-israélien en France et sur le conflit en Ukraine. Il est le premier-né de Serge Klarsfeld et Beate Klarsfeld, militant protestant anti-nazi allemand et fille d’un ancien soldat de la Wehrmacht ; Serge est un avocat et écrivain juif ashkénaze d’origine roumaine.
Beate est protestante. En tant que membres du groupe qu’ils ont fondé en 1979, ses parents ont acquis une notoriété grâce à leur travail de chasseurs de nazis, et de défenseurs des enfants des déportés. Même si son grand-père paternel a été tué à Auschwitz, il porte son prénom. Enfant, il a effectué plusieurs voyages d’été à travers l’Europe avec sa mère et a même passé du temps dans un kibboutz sur le plateau du Golan.
Alain Jakubowicz, qui sera président de la Licra du 31 janvier 2010 à octobre 2017, le surveille lors de ses camps d’été communautaires. Il a fréquenté les lycées Janson-de-Sailly et Claude-Bernard à Paris avant de compléter sa formation juridique à Sorbonne-Paris IV et Paris II Panthéon-Assas. Un diplôme d’études supérieures en droit international lui a été décerné par l’Université de New York.
Représentant légal salarié
Il est présent au procès Barbie en 1987. Il devient associé du cabinet de Roland Dumas en 1988. En 1989, il devient membre du barreau de Paris. En 1990, il rejoint les barreaux de New York et de Californie. Avant de rejoindre le cabinet new-yorkais Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom, il était membre de la banque Lazard aux États-Unis.
Il entame une série d’actions de provocation : en 1987, il monte sur scène lors du meeting du Front National au Bourget avec un t-shirt Le Pen = Nazi ; Les services de sécurité de la gauche du Front national l’ont ensuite battu ; en 1989, il s’est rendu en Autriche pour protester contre la visite du pape Jean-Paul II au président autrichien Kurt Waldheim, ancien officier de la Wehrmacht ; il a été agressé pour avoir touché la chemise portant les empreintes digitales d’un policier autrichien ; condamné à dix jours de prison pour port d’un uniforme nazi ; et pendant la guerre du Golfe (1990-1991), il a tenté de traverser la frontière irakienne.
Après avoir soutenu François Mitterrand en 1988, Jacques Chirac fut son choix présidentiel en 1995 et 2002. Habitué des after-hours chics de la jet set dans les années 90, il a fréquenté le mannequin Carla Bruni de 1994 à 1996, rendant leur relation publique dans Paris Match. Il a ensuite eu une liaison avec Béatrice Dalle, avec qui il s’est rallié contre la poussée du Front national à Vitrolles en 1997.
Après cela, il quitte le bureau américain et se rend à Paris pour rendre visite à son père et à sa sœur. Depuis, il est le représentant légal de la FFDJF, société représentant les descendants des déportés juifs français. Paul Touvier est chargé de diriger les milices de Chambéry et de Lyon. En 1994, il est condamné à la prison à vie aux côtés de Charles Libman, qui représentait les parties civiles au procès.
Touvier avait choisi de procéder seul aux exécutions, sans recevoir d’ordre des Allemands, et il se distingua parmi les autres parties civiles en arguant de ce point lors du procès, faisant preuve d’une compréhension impeccable du dossier de 30 000 pages. Ainsi, il accepte de soustraire ces crimes de la notion de crimes contre l’humanité et les prescrit, prenant un risque avec l’accord de son père.
Le groupe des Fils et Filles de Déportés juifs de France était représenté par Arno Klarsfeld lors du procès de Maurice Papon d’octobre 1997 à avril 1998. Sa proposition de 10 ans de prison le distingue des autres parties civiles qui réclament la perpétuité. De manière récurrente, il appelle à la création de tribunaux internationaux pour juger les responsables du génocide au Rwanda et des meurtres au Kosovo.
Dans un documentaire qu’il a réalisé en 2000, lui et des députés français s’opposent à la pratique de la double peine. Il rédige quelques temps des essais pour Canal et Europe 1. Après être devenu citoyen israélien en 2003, il a servi son pays dans les Forces de défense israéliennes (FDI) en tant que garde-frontière.
“Des avocats infatigables pour les fils et filles de déportés” sont les clients de ses parents, qu’il représente devant les tribunaux. Suivant leurs traces, il pratique des comportements provocateurs : il arbore un look branché, se rend au palais de justice en patins à roulettes, trolle les médias, jette un verre d’eau à la tête de Robert Ménard lors d’un débat télévisé et prétend même que le MRAP est antisémite : tiraillé entre le narcissisme et laLa défense des grandes causes, l’intellectualité de gauche et l’éloquence mondaine, l’engagement et la désinvolture ou la maladresse, il brouille, malgré lui, les cartes et les conversations.
En janvier 2014, lui et ses parents ont appelé à des rassemblements contre l’humoriste Dieudonné, et il intervient fréquemment lorsque surviennent des situations impliquant de l’antisémitisme, comme dans la polémique susmentionnée.
Task Forces rattachées à Fillon et Nicolas Sarkozy
Sportif qui s’entraîne pour les marathons et les triathlons, il se lie d’amitié avec Nicolas Sarkozy après l’avoir rencontré par hasard alors qu’il faisait du vélo à Longchamp et propose ses services à Sarkozy. Après la polémique autour de la loi mémorielle du 23 février 2005, qui reconnaissait la nation et la contribution nationale en faveur des Français rapatriés et mentionnait le rôle positif, de la colonisation, le président de l’UMP de l’époque lui confiait la rédaction d’un travaux d’approfondissement sur le droit, l’histoire et le devoir de mémoire, en décembre 2005.
Néanmoins, Nicolas Sarkozy n’a pas mis en œuvre ses suggestions. Ce dernier lui a de nouveau demandé des recommandations sur la réduction de la délinquance juvénile en mai 2006. La loi sur la prévention de la délinquance ne reprend pas non plus la suggestion d’Arno Klarsfeld de traiter comme des adultes les jeunes délinquants qui commettent des délits récurrents entre 16 et 18 ans.
Rapidement attaquée par la Ligue des droits de l’homme comme une diversion médiatique, la nomination par Nicolas Sarkozy d’Arno Klarsfeld comme médiateur national pour les parents sans-papiers d’enfants en âge scolaire a été prise le 28 juin 2006. Sur les trente mille dossiers déposés, elle en traite quelques-uns.
Après la mobilisation de l’association des sans-abri Les Enfants de Don Quichotte en décembre 2006, Nicolas Sarkozy charge Arno Klarsfeld d’apaiser la situation. Au lieu de réquisitions, il souhaitait l’ouverture de centres d’accueil de nuit supplémentaires, plus petits. Comme dernière mission, en février 2007, on lui a demandé d’examiner les questions de transport et d’environnement.
Après le triomphe de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007, Arno Klarsfeld, qui devait rejoindre le secrétariat d’Etat, se présente pour l’UMP aux prochaines élections législatives dans la huitième circonscription de Paris (12e arrondissement). Il espère renverser le député Jean de Gaulle, qui avait largement soutenu Ségolène Royal, dans ce fief de la droite.
Malgré les critiques de ses adversaires sur sa médiatisation et son absence de résidence de secteur, il obtient un vote favorable au premier tour et perd au second tour face à la socialiste Sandrine Mazetier, qui obtient 55,85% des suffrages.
De juillet 2007 à octobre 2010, il a été conseiller au sein du gouvernement du Premier ministre François Fillon. Après avoir rédigé « quelques notes sur des sujets sociaux », il s’est rendu en Haïti à la suite du tremblement de terre de 2010.
Participant au Conseil d’État
Certains doutent de la capacité de Klarsfeld à s’intégrer dans le système, mais il a pourtant été nommé conseiller d’État aux affaires extérieures lors du conseil des ministres du mercredi 27 octobre 2010. Depuis le 12 septembre 2011, il est président du conseil d’administration de l’Office français de l’immigration et de l’intégration.
Ses déclarations controversées incluent l’affirmation que les Roms n’ont pas été envoyés vers Auschwitz, par la politique de déportations frontalières du gouvernement Fillon, suggérant qu’il n’est pas nécessaire d’avoir huit enfants quand il n’y a qu’une seule pièce, et approuvant la construction d’un mur de 130 km entre la Grèce et la Turquie pour empêcher l’immigration clandestine.
Le 15 janvier 2013, ses fonctions prennent officiellement fin et il est rappelé au Conseil d’État.
Arno Klarsfeld a organisé une manifestation devant sa salle de spectacle en janvier 2014 en réponse au scandale Dieudonné Le Mur, dans le but de faire interdire le concert au motif qu’il constituait un trouble à l’ordre public.
A l’honneur ce soir, le retour de Serge Klarsfeld et de son fils Arno Klarsfeld à la lutte pour les victimes de la Shoah ; un bilan des événements de la semaine ; et une visite auprès des familles volontaires pour accueillir nos seniors, animée par Sandrine Oudin. Beate et moi n’aurions pas pu mener cette bataille seuls. Depuis le début, nous avons toujours travaillé en équipe. Mon conjoint et moi sommes siamois.
Claris Serge. Une exposition intitulée batailles de la mémoire, (1968-1978) sera consacrée à l’œuvre de Beate et Serge Klarsfeld par le Mémorial de la Shoah. Cela survient cinquante ans après que Beate Klarsfeld a giflé le chancelier ouest-allemand Kurt Georg Kiesinger et quarante ans après que Serge Klarsfeld a publié le Mémorial de la Déportation des Juifs de France.
Au cours des années turbulentes de 1968 à 1978, d’importants changements politiques, sociaux et culturels ont porté le souvenir de la Shoah à un nouveau sommet en Europe et au-delà. Grâce à leur travail en faveur des survivants de l’Holocauste, de l’antisémitisme et des victimes de la Solution finale, Beate et Serge Klarsfeld ont contribué à changer la perception du public sur le nazisme et l’Holocauste.
Nous discutons avec Serge Klarsfeld et son fils Arno Klarsfeld des conflits de mémoire de Beate et Serge (1968-1978). Il est assez difficile de faire germer un petit prénom sous ces grands chasseurs de nazis comme Arno, fils de Serge et Beate Klarsfeld, 29 ans. Serge a écrit une dédicace à son père et à son fils, Arno Klarsfeld, en tête de son Calendrier des persécutions des Juifs de France (1940-44), et il faut la surmonter.
Quelqu’un m’a donné la vie, a donné sa vie pour que j’aie la mienne, et ma vie a désormais un but. J’ai confiance en l’autre tant il est courageux ; il mènera à bien la mission. Quelqu’un d’autre aurait sauté sur l’occasion pour se transformer en crêpe. Arno, en revanche, se sent obligé de vivre une vie facile. Un appel à sa vie, a-t-il déclaré. Le rôle des Français dans l’expulsion des Juifs a été révélé par son père.
Sa mère a également travaillé comme enseignante en Autriche et en Allemagne. Selon leur fils, qui les appelle serge, et beate, je ne veux pas tuer mes parents, mais ils sont désormais définis lexicalement. Il note également qu’il s’agit de la première période de calme pour les Juifs depuis qu’Abraham a supprimé ses cliques et ses gifles.
Il doit y avoir une autre option pour lui. Il affirme que la notoriété est une arme, et recherche donc la gloire et la publicité pour sa cause. “Un professeur de philosophie a beau publier cent cinquante livres, il ne sera jamais aussi bienvenu dans un restaurant cinq étoiles qu’un vendeur de carton qui a amassé une fortune”, explique-t-on.
Vous êtes accueilli dans son bureau vêtu de noir, en face de celui du père, où vous êtes assis en face d’une statuette de chat noir et d’une réplique d’un Titien. En buvant du Coca Light, il marmonne : l’original est à Berlin, en regardant son Dock Martin. Tout le monde, même lui-même, semble le gêner.
Son premier ouvrage, un bluette germanopratine avec des éléments autobiographiques intitulé Les dieux ne pensent qu’à dormir, a été publié sous l’éclairage de BHL ; néanmoins, son visage triste à la fin du cocktail est moins poli. Musset tire son titre d’un de ses poèmes. “Cela nous rappelle les empereurs romains”, (c’est le nom du héros), écrit l’auteur. Presque comme un sosie indécis, qui finit par commencer à écrire le manuscrit d’Arno.
