
Alexandre Comte Journaliste – Plusieurs textes de l’accusateur auraient été plagiés par le romancier. L’expression « le temps de la justice n’est pas celui des hommes » a rarement eu autant de sens que le 3 avril 2024, un mois après la mort du journaliste Alexandre Comte. Selon ActuaLitté, Comte a obtenu sa cause et sa récompense dans le procès qui l’opposait à l’écrivain Nicolas Rey.
Nicolas Rey avait inclus quatre nouvelles du défunt dans l’ouvrage Des nouvelles de l’amour, édition 2017 de la Martinière, qui faisait l’objet du litige. Bien que l’auteur de Un début prometteur ait accepté de verser à Alexandre Comte 7 500 euros dans le cadre d’un accord de secret, celui-ci a rompu l’accord.
Le verdict a été confirmé, mais il était trop tard
Alexandre Comte a donc décidé de saisir la justice. Selon ActuaLitté, en juillet 2020, un tribunal judiciaire de Paris lui a accordé 10 000 euros à titre d’indemnisation pour détresse émotionnelle. La cour d’appel a désormais confirmé ce verdict, allant jusqu’à porter l’indemnité à 15 000 euros.
Alexandre Comte, ancien journaliste des Inrocks, souffrait d’une terrible addiction aux benzodiazépines et voyait son état de santé se dégrader. Son avocat déplore que son client, “très touché par cette histoire”, ne puisse pas profiter de cette “victoire tardive” puisqu’il est décédé le 2 mars 2024, “dans son sommeil, de manière inexpliquée”, après avoir passé mois à l’hôpital en 2023.
Un recueil de nouvelles d’Alexandre Comte paru en 2017 a fait l’objet d’un accord secret que le romancier avait précédemment divulgué. Un mois après sa mort prématurée à l’âge de 40 ans, l’avocat du journaliste Alexandre Comte, Vincent Toledano, a informé l’AFP que Comte avait gagné un procès contre l’écrivain Nicolas Rey pour des œuvres lui appartenant légitimement. Le procès a eu lieu mercredi 3 avril.
Le 2 mars, “dans son sommeil, inexpliqué”, Alexandre Comte est décédé, selon l’avocat. “Le Figaro explique que le journaliste était en désaccord avec l’écrivain Nicolas Rey, 50 ans, à propos d’un recueil de nouvelles de 2017 intitulé Des nouvelles de l’amour”, dans lequel Alexandre Comte cite quatre ouvrages de Rey. “Un accord est conclu entre l’éditeur et le journaliste lésé qui renonce ainsi aux poursuites pour contrefaçon”. L’affaire devait rester clandestine et le journaliste devait toucher 7 500 euros.
“Il a été profondément ému par toute cette histoire”
Pourtant, Nicolas Rey avait totalement méconnu l’obligation de secret. Lors d’un entretien au journal La Fringale culturelle et de deux émissions radiophoniques distinctes sur Europe 1 en 2018, il avait évoqué l’affaire. En juillet 2020, le tribunal judiciaire de Paris a accordé au demandeur 10 000 euros de réparation pour préjudice moral, statuant en faveur du journaliste en première instance, malgré la saisie d’Alexandre Comte.
Cette décision a été confirmée mercredi par la cour d’appel de Paris, portant le montant à 15 000 euros. “Toute cette histoire l’a beaucoup touché”, a observé l’avocat d’Alexandre Comte auprès de l’AFP. La cour d’appel a confirmé la condamnation quatre ans après les faits, il ne profitera donc pas de cette victoire tardive.
Pendant de nombreuses années, Alexandre Comte a été journaliste au magazine Les Inrocks ; il a signé des photographies pour la publication, dont celle qui lui a présenté Nicolas Rey en 2014. Cependant, sa dépendance aux benzodiazépines, aux anxiolytiques, le stress et l’insomnie lui causent d’importants problèmes de santé.
Il a documenté ses symptômes de sevrage X de fin octobre à fin janvier au centre d’addictologie du Centre Hospitalier de Périgueux. Après sa sortie de l’hôpital, il a lancé une campagne de collecte de dons en ligne. Après ces longs mois à l’hôpital, il me sera extrêmement difficile, voire impossible, de m’en remettre en raison de ma terrible situation financière.
“Donc, si vous pouvez et voulez évidemment m’aider à reprendre le dessus sur la vie et le travail, alors s’il vous plaît, n’hésitez pas”, a-t-il ajouté. Mercredi 3 avril, un tribunal de Paris a confirmé le testament du journaliste Alexandre Comte, décédé il y a un mois. Le désaccord de ce dernier avec l’écrivain Nicolas Rey portait sur une anthologie de 2017 dans laquelle le premier était co-auteur.
Son avocat a informé l’AFP, un mois après le décès de son client, à l’âge de 40 ans, que le journaliste qui était jugé avec l’écrivain Nicolas Rey, dont il était l’auteur réel, avait gagné mercredi 3 avril.
Comme le dit cet avocat Vincent Toledano, « dans son sommeil, inexpliqué », Alexandre Comte est décédé le 2 mars.
Non-respect de l’accord de confidentialité
Il s’est brouillé avec l’auteur de 50 ans Nicolas Rey à propos d’une anthologie de 2017 intitulée News of Love. L’auteur méconnu Alexandre Comte avait accepté de recevoir 7 500 euros d’indemnisation, à condition que celle-ci reste secrète. Pourtant, Nicolas Rey avait totalement méconnu l’obligation de secret. Lors d’un entretien au journal La Fringale culturelle et de deux émissions distinctes sur la radio Europe 1 en 2018, il avait évoqué l’affaire.
Washingtonen activité depuis quatre ans
Le tribunal judiciaire de Paris, qu’Alexandre Comte avait repris, a fait droit en juillet 2020 à la demande du journaliste en première instance de 10 000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral.
Cette décision a été confirmée mercredi par la cour d’appel de Paris, portant le montant à 15 000 euros. Toute cette histoire a eu un impact important sur Alexandre Comte, selon les propos de son avocat rapportés à l’AFP. La cour d’appel a mis quatre ans pour confirmer la condamnation, il ne profitera donc pas de ce triomphe tardif.
Problèmes médicaux importants
Pendant de nombreuses années, Alexandre Comte a été journaliste au magazine Les Inrocks ; il a signé des photographies pour la publication, dont celle qui lui a présenté Nicolas Rey en 2014. Cependant, sa dépendance aux benzodiazépines, aux anxiolytiques, le stress et l’insomnie lui causent d’importants problèmes de santé.
Il a documenté ses symptômes de sevrage X de fin octobre à fin janvier au centre d’addictologie du Centre Hospitalier de Périgueux. À sa sortie de l’hôpital, il a lancé une campagne en ligne pour collecter de l’argent. Après ces longs mois à l’hôpital, il me sera extrêmement difficile, voire impossible, de m’en remettre en raison de ma terrible situation financière.
Donc, si vous êtes capable et désireux de m’aider à reprendre ma vie et ma carrière, n’hésitez pas, a-t-il déclaré. Après avoir reçu un appel, le journaliste Paul Ricard de l’AFP Médias révèle ce qui suit. Vincent Toledano, l’avocat du plaignant, a prévenu l’AFP. L’auteur du livre aurait plagié plusieurs ouvrages du plaignant et n’aurait pas réussi à en fournir une attribution appropriée.
Le recueil de nouvelles intitulé « Nouvelles d’amour » publié en 2017 par La Martinière était au premier plan du désaccord. Un accord confidentiel a finalement été conclu, offrant 7 500 € de compensation à Alexandre Comte, dont le nom n’était pas mentionné comme auteur de quatre courtes pièces du recueil.
En 2018, lors d’un entretien avec le magazine La Fringale culturelle et de deux émissions diffusées sur Europe 1, l’auteur d’Un début prometteur a rompu cet accord de confidentialité. En juillet 2020, après qu’Alexandre Comte ait porté l’affaire devant un tribunal parisien, le tribunal lui a accordé 10 000 € à titre de réparation du préjudice moral.
Un mois après l’assassinat du journaliste, le 3 avril, la cour d’appel a confirmé ce jugement et augmenté l’indemnité à 15 000 euros. Nicolas Rey a détaillé ses luttes contre l’itinérance, l’alcoolisme grave et l’abus de drogues dans son livre autobiographique de 2018 Dos au mur (Au Diable Vauvert).
De plus, il a été accusé de plagiat. Il a poursuivi en disant qu’il avait tenté de terminer un recueil de nouvelles mais qu’il avait été bloqué après avoir incorporé des passages de “Félix Ponte”. Citant toujours ce « journaliste des Inrockuptibles », l’auteur affirme que cet individu a ensuite réclamé 100 000 € de dommages et intérêts à son équipe juridique.
Selon l’avocat du journaliste, qui s’est confié à l’AFP, “toute cette histoire l’a beaucoup affecté”. Malheureusement, le client ne récoltera pas les fruits de ce triomphe tardif, la cour d’appel ayant attendu quatre ans pour confirmer la condamnation. Alexandre Comte, ancien journaliste du magazine Les Inrocks, a été témoin d’une tragique dégradation de sa santé en raison de son addiction aux benzodiazépines.
Son récit de désintoxication, qu’il a suivi de fin octobre à fin janvier au centre d’addictologie du Centre Hospitalier de Périgueux, a été diffusé sur la plateforme X. Afin de se remettre de son long séjour à l’hôpital, Alexandre Comte a mis en place une collecte de fonds en ligne. Il a expliqué que sa situation financière instable rendrait cette entreprise extrêmement difficile.
“C’est dommage”, a-t-il tweeté avant son décès, en réponse à un article du Monde sur un nouveau record de prison en France. Vincent Toledano a répondu : « Dans mon sommeil, inexpliqué », lorsqu’on l’a interrogé sur les circonstances de sa mort. L’œuvre de l’auteur Nicolas Rey, lauréat du Prix de Flore, est vaste et comprend de nombreux romans publiés aux éditions au Diable Vauvert.
Il s’agit notamment de Treize minutes, Mémoire courte (pour lequel Rey a reçu le prix en 2000), Un début prometteur, Courir à trente ans, Un léger marasme, L’amour est déclaré, Les enfants qui mentent n’iront pas au paradis et Courir à trente ans. Il a écrit La Femme de Rio, scénario récompensé par le César du meilleur court métrage en 2015, ainsi que le recueil de chroniques La Beauté du geste.
Avec Mathieu Saïkaly, il est chroniqueur à l’émission de France Inter animée par Pascale Clark et fonde ensuite l’ensemble Les Garçons Manqués. Il poursuit sa publication dans Le Diable Vauvert le 14 mars avec Médecine alternative, le récit d’un médecin généraliste désabusé nommé Martin Faubert.
Dans cette histoire, Faubert utilise la tarification variable, facturant davantage à ses patients riches tout en offrant des soins gratuits aux pauvres. Lorsqu’un patient se présente, il se retrouve empêtré dans un réseau de tromperies et bien plus encore, et son travaill’as devient un théâtre de l’humanité. En 2020, l’écrivain a été reconnu coupable et a ensuite perdu son appel contre un autre auteur qui avait publié quatre courts articles sous son pseudonyme. Le jugement était attendu depuis quatre ans par Alexandre Comte, décédé le mois dernier.
